Juan Camilo Barrios Université Jean Jaurès 6 janvier, 2022 Die Walküre L’art de

Juan Camilo Barrios Université Jean Jaurès 6 janvier, 2022 Die Walküre L’art de reconstruire une Opéra C’est un vrai défi l’effort qu’il faut faire pour reconstruire une opéra. Il faut avoir en compte tous les aspects que font partie d’un travail de cette magnitude en créant de la matière à partir des feuilles inertes écrites par des compositeurs que pourront jamais nous dire comment s’orienter ( concernant ceux qui sont décédés). Mais le but est clair; à partir de l’interprétation il faut entourer le travail à faire en ayant en compte qu’il doit y avoir une compréhension de la pièce dans laquelle tout soit conditionnée à l’auteur de comme le compositeur l’avait imaginé depuis son début. Dans cet ordre d’idées il faut suivre les indications de la partition pour réussir la bonne condition musicale par exemple, en ayant en compte la mise en scène original il faut désigner un plateau capable de comprendre l’histoire ( en utilisant la lecture interprétative), même les personnages doivent utiliser les bonnes gestes pour donner le même sens qu’il a été pensé au début en sachant qu’on aura des moyens différents pour dérouler la pièce mais avec le même but pour la faire comprendre , tout cela avec un équilibre d’adaptation au niveau culturel pour pouvoir réussir. Pendant cet travail on fera un analyse rigoureux de deux mises en scène du troisième acte de l’opéra de Richard Wagner, Die Walkürie. On aura en compte les critères d’interprétation vocale, interprétation orchestrale, leur coopération et l’intention générale de sa contribution aux critères précédents. La première mise en scène a été fait en 1976 au théâtre de Bayreuth dirigé par Pierre Boulez et Patrice Chereau et la deuxième en 2013 au Metropolitan Opéra of New York dirigé par James Levine et Robert Lepage. Il faut être critiques concernant les moyens de chaque époque pour enregistrer par exemple parmi d’autres éléments pour éviter juger sans mettre en perspective les problématiques que font partie de chaque version. MUSICOLOGIE 1 Première scène Le début du troisième acte commence avec la fameuse scene Chevauchée des walkyries. Cette scène est envahie par un sentiment de fierté, en montrant les walkyries en train de récupérer ce qu’il reste des corps des guerriers morts héroïquement au combat. Les Walkyries crient, plaisantent et rient tandis qu’on a une musique très puissante chargée de victoire et gloire en annonçant les vainqueurs. Dans la mise en scène de Beyrouth on regarde d’abord un plateau avec des corps réels par terre, de la fumée qui s’efface et des ruines et pierres vers le fond en laissant une scène très sombre, sauvage, et lourde au niveau des couleurs. Les Walkyries sont partout dans la scène en train de chanter en bougeant au même temps tandis qu’elles ont des mélodies virtuoses donc il y a un effort supplémentaire à faire de la part des personnages, plusieurs cries sont faits avec des questions réponses comme des échos mais il n’y a pas beaucoup de clarté parfois en donnant que les chanteuses sont écartés sur le plateau. L’accompagnement orchestrale et légèrement plus lent à comparaison de la version de New York mais cela permettra un développement plus confortable pour les voix en ayant un déroulement qui laisse diriger le moment. Concernant la mise en scène de New York on commence avec un plateau très impressionnant mais simple et efficace avec des plans inclinés séparés que représentent les chevaux et les walkyries sont dessus, en train de chevaucher comme si elles arrivaient vers les spectateurs. Ce type de plateau permet d’avoir une image très claire pour expliquer la situation tandis qu’il est très sobre en soi, l’avantage de cette simplicité est que la musique est tellement puissante que le spectateur n’a pas énormément besoin d’autres éléments sur le plateau pour comprendre la scène et il se concentre plus sur le déroulement de l’histoire en n’ayant pas d’autres facteurs que ne soient pas essentiels. Le chant des walkyries est très clair et homogène en laissant une matière unifiée très brillante et puissante, les personnages ne bougent pas beaucoup donc ils ont la possibilité de se concentrer sur les chants et il y a moins des exigences techniques à surpasser. L’accompagnement orchestrale est très efficace en étant assez fort pour être compris mais sans éclipser les personnages, autour de cette version il est utilisé un tempo plus vite que la mise en scène de Beyrouth et la musique s’impose plus dans les interventions avec une impression de force mais en donnant qu’il n’y a pas beaucoup des composants sur la mise en scène, c’est encore plus fondamentale bien comprendre la musique et en conséquence elle a le droit d’avoir plus de place. MUSICOLOGIE 2 Après cette partie il y a l’arrivé de Brünhilde avec un changement subtil des nuances en changeant l’accompagnement musical pour débuter un air chargé en tension et incertitude, concernant du fait que Brünhilde a sauvé Sieglinde et Wotan va venir la punir. Dans la mise en place de Beyrouth les walkyries sont très anxieuses avec l’apparition de Brünhilde et elles se mobilisent autour de la scène en regardant l’horizon pour l’arrivée de sa sœur. Une fois qu’elle est là on a un chant désespéré et inquiet tandis qu’elles bougent partout dans la scène et que Sieglinde est dans le centre du plateau par terre, les walkyries veulent pas se mélanger dans l’affaire en restant sur les côtés de la scène et la musique aide amplifier ce moment de désespoir accompagné d’agitation et malaise avec des crescendos orchestrales en s’appuyant sur des accords instables (accords diminués, tritons). Concernant la version de New York on a une entrée imposante de Brünnhilde au centre des rampes avec Sieglinde sur ses pieds, tandis que les walkyries sont figées en train de l’attendre, les chants emploient les mêmes nuances que la version de Bayreuth mais la différence principale qu’on aperçoit concerne l’entrée de Brünnhilde, sa mélodie est très puissante et accentuée sur les phrases, en représentant moins d’agitation pendant la situation et on n’a pas l’impression qu’elle est fatigué ou effrayée mais on interprète qu’elle est moins descriptive de la situation en se guidant également par ses expressions faciales. Dans cette version l’orchestre s’occupe de faire des interventions plus précises et courtes pour laisser la place aux personnages et il y a le ressenti d’un déroulement de l’histoire plus fluide et naturel même si l’accompagnement orchestral change dans cette partie. Il y a un stade d’évolution de la tension pendant cette scène quand Sieglinde commence à chanter et surtout quand elle dit la phrase « plonge ton épée dans mon cœur » en l’implorant à Brünnhilde de la tuer, boulversé par la perte de son amour Siegmund. Ce moment est décisive dans la scène pour expliquer qu’est qu’il ressent Sieglinde et il faut analyser chaque mise en scène pour voir comment les acteurs embrassent cette partie. Concernant la version de Bayreuth il y a Sieglinde assise sur le sol entourée par Brünnhilde tandis que les Walkyries restent d’un côté de la scène, son chant est fragile et douce en montrant une expression très sincère et descriptive de la situation qu’elle affronte. Quand elle chante la fameuse phrase elle amplifie d’un coup la puissance de sa voix pour faire comprendre qu’on arrive vers le sommet de la tension, en faisant ses dernières efforts. Concernant la version de New York on a aussi Sieglinde assise par terre avec les Walkyries d’un côté de la scène mais son chant est beaucoup plus puissant depuis le début et il y a une vitesse supérieure qu’explique un chant plus brillant, énergique et superficiel. Quand elle MUSICOLOGIE 3 arrive vers la phrase plus important, il n’y a pas un changement d’utilisation de la voix comme on aperçoit dans la version de Bayreuth. Les deux accompagnements orchestraux ressemblent en supportant la voix et accompagnant le déroulement dramatique en n’ayant pas des différences visibles de tempo ou dynamiques parmi d’autres. Deuxième scène Après l’intervention de Sieglinde elle s’échappe et Wotan arrive pour punir Brünnhilde, on a un moment de tension avec les Walkyries effrayés par Wotan qui est en colère en s’imposant dans la scène. En ce qui concerne la version de Bayreuth, Wotan est âgé avec des cheveux et une barbe blanche et apparaît avec un costume noir en faisant un discours vocal puissant et clair mais pas nécessairement effrayant. Il demande Brünnhilde à l’instant qu’il arrive pour la punir tandis que les autres Walkyries la cachent et essayent de la protéger en étant assises par terre, l’orchestre accentue les forts avec les cuivres que dirigent l’accompagnement en s’appuyant sur la colère de Wotan et intensifiant la situation, Brünnhilde fait son apparition en exprimant du peur mais accompagné de la force en chantant avec précision comme si elle aurait la pression mais au même temps assumait la situation. Ensuite les Walkyries sont effrayés par Wotan et elles partent de la scène en courant partout pour échapper sa colère. Concernant la version de New York, l’apparition de Wotan est moins soudaine et les Walkyries sont uploads/Litterature/ juan-barrios-partiel-musicologie 1 .pdf

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