Introduction: Le présent travail portera sur la présentation de l’écrivain, le

Introduction: Le présent travail portera sur la présentation de l’écrivain, le chroniqueur et l’intellectuel Kamel Daoud. L’un des personnages qui ont marqué l’Histoire littéraire en ces dernières décennies. Une personne optimiste qui disait depuis toujours qu’elle a une seule vie et qu’elle doit la mériter. Exactement pour ce faire, il opte pour le chemin de l’écriture. Kamel Daoud écrit et dit le monde à travers ses pensées dans la littérature, mais aussi à travers des réalités dans le journalisme. Pour lui, le monde est ordonné au moment quand il écrit. Mais dès qu’il s’arrête d’écrire, ce monde devient désordonné. Il devient un univers sans gout et sans sens. « Je n’ai qu’une seule vie. Et je dois la mériter. Et puisque personne ne peut mourir à ma place, donc personne n’a le droit de réfléchir à ma place. » Confirme t-il. L’écriture devient alors un élément salvateur dans sa vie quotidienne de Kamel Daoud. Un moyen qui lui permet de vivre en paix envers soi. Le journalisme, à son tour, est ce pont qui lui aide à découvrir les réalités et qui lui laisse toujours curieux. PLAN 1- Biographie de Kamel Daoud: - Vie et enfance de l’auteur. - Enfance différente. 2- Kamel Daoud, Le journaliste: - Ses débuts et sa carrier journaliste. - Condamné à mort par une Fatwa. 3- Kamel Daoud, l’écrivain: - Ses lectures et carrier littéraire. - Ses productions / Les prix reçus. 4- Comparaison entre les thèmes traités dans le journal/ la littérature: points de ressemblance et de différences. - Tableau de comparaison - Commentaire. Conclusion. Biographie de Kamel Daoud Kamel Daoud Né le 17 juin 1970 à Mersa en Algérie. C’est un écrivain et journaliste algérien d’expression française. Des années plus tard, il est devenu rédacteur en chef entre 1994 et 2015. Chroniqueur amoureux des plumes. Collaborateur dans plusieurs journaux en Italie, France, Etats-Unis. Auteur de "Meursault contre-enquête" publié en Algérie et en France puis traduit un peu partout dans le monde : le roman de son succès. Il a fait des études de mathématiques et ensuite de littérature. Fils d’un gendarme et d’une femme de la bourgeoise terrienne de Mersa. Six frères à la maison. Mais lui seul qui avait la chance, plutôt la volonté de suivre ses études supérieures. Après un baccalauréat scientifique, il a traversé le chemin des littéraires. Il a fait des études approfondies en lettres françaises. Au départ, il essaie d’apprendre le français tout seul, dans une famille qui ne sait ni lire ni écrire, à part son père qui avait quelques petites idées et renseignements sur l’Histoire de France. L’enfant Kamel Daoud, autonome et autodidacte. Il avait la possibilité d’étudier, d’écrire en arabe : une langue plus au moins proche à la sienne. Mais pour lui l’arabe est une langue piégée par le sacré et par les idéologies dominantes. Selon lui, c’est une langue qu’on a fétichisé, politisé et idéologisé. Raison de plus…et chose qui lui a poussée d’aller plus loin : aller chercher dans la langue et la culture de l’autre : celle du français. Tout en découvrant à chaque lecture que la différence est une source illimitée de richesse. Une seule langue ou deux mais pourquoi pas 3 ou 4. C’est donc essayer de fournir beaucoup plus d’effort et de réflexion…Mais bien sur, avec tout plaisir et toute curiosité. Il a choisi d’apprendre le français car il n’a aucun problème avec l’ancien colon. Il le confirme bien en disant dans une revue de presse, je cite : « Je n’ai aucun problème avec l’ancien colon parce qu’il est mort. Cette langue est à moi et je la revendique […], elle me fait dire le monde et je dis le monde avec elle. Je possède plusieurs langues et elles sont toutes les miennes. […] Je n’ai pas l’impression d’avoir coupé la parole à quelqu’un d’autre avec cette langue, ni d’avoir volé le micro ou le dictionnaire de qui que ce soit ». Tiré d’une : Revue des deux mondes, mai 2017 D’après cette citation, on comprend que Kamel Daoud est très attaché à la langue et à la civilisation française. Par le simple moyen de la lecture il peut dire le monde. Comme avec l’optimisme, le monde pourra le dire un jour. La bibliothèque de l’école et quelques livres qu’il a pu trouver chez ses grands- parents lui permettent de découvrir et de s’ouvrir au monde littéraire. C’est donc grâce à des lectures et les lectures. A titre d’exemple : le livre de ‘’L’ile mystérieuse ‘’ de Jules Verne ou encore Un livre sur la mythologie grecque entre autres… lui ont fait avancer le rythme. Kamel Daoud a vécu tout seul, sans orientation ni maitre : « En fait, je n'ai pas eu de maître : je suis l'enfant d'une bibliothèque désordonnée », déclare-t-il en 2015. Mais il le développe clairement bien dans une intervention dans un livre intitulé Biblio Odyssées dans lequel il nous raconte de son enfance et de sa forte relation avec la langue de d’autre et les livres bien assurément. Il dit dans un paragraphe Kamel Daoud, islamiste durant son adolescence, puis il quitte cette mouvance à l’âge de 18 ans et participe à la manifestation antigouvernementale du 5 octobre 1988 en Algérie. Il ne se pense plus comme musulman pratiquant. « La rencontre ou non avec Dieu, c'est de l'ordre de l'intime, c'est une expérience qu'on ne peut pas partager ».dit il en ajoutant « Je n’ai rien contre le coran. Mais je préfère celui qui le comprend ». Il explique : On demande à un gamin de 9 ans ce qu’il veut faire quand il sera grand. Sa réponse sera : Devenir comme Al-Boukhari. « J’aurais préféré qu’il dise marcher sur la Lune, inventer un nouveau modèle de téléphone ou un vaccin. Le modèle de réussite consacré et légitimé est celui de récitateur. C’est terrible ! » Citation extraite d’une interview Par Farid Alilat - qui a eu lieu le 12 septembre 2017 à Oran. Selon lui, la question religieuse devient très vitale dans le monde arabe. Il faut qu'on la tranche, il faut qu'on la réfléchisse pour pouvoir avancer. « Je refuse que le Livre sacré ne soit pas à hauteur d'homme. S'il a été donné à l'homme, c'est pour qu'il soit à la hauteur de ses quêtes, de ses capacités à déchiffrer, à interpréter – ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. » Dans son roman ‘’Le peintre dévorant la femme’’ confirme ce propos en disant : « Pour comprendre Picasso, il faut être un enfant du vers, pas du verset. » Et c’est la même chose avec la compréhension du monde. Alors dans ce roman il parle avec liberté. Il défend ses idées. En fait, lui, il n’a jamais pensé à une telle ou telle forme de dépendance. Il est autonome depuis toujours et ouvert sur tous les sujets. Rien n’est impossible pour lui. A cause de cette mentalité et cette non considération de l’autre Kamel Daoud sera donc Condamné à mort par une fatwa émise en décembre 2014 par l’imam salafiste Hamadache Ziraoui, Daoud, qui a depuis gagné son procès, ne vit pas sous protection policière. La quiétude et la sécurité qui règnent autour de la cité lui offrent protection et confort pour y vivre et y travailler. En ville, l’écrivain circule librement, sans gardes. Il prend le temps de siroter un café, de manger dans un resto, de signer des autographes et même prendre un selfie avec des admirateurs. Kamel Daoud, le Journaliste En 1994, il entre au journalisme francophone : Le Quotidien d’Oran. Là où il publie bientôt une chronique l’intitulé : ‘’Raina, Raikom ‘’ qui veut dire : notre opinion, votre opinion, dans laquelle il aborde des sujets polémique en Algérie. A travers le journalisme comme métier premier, il avait cette possibilité de dire le monde en générale mais l’Algérie en particulier. Même-si cela lui parait un peu difficile (c.à.d. d’expliquer l’état de son pays. Ca était complexe pour lui de parler des problèmes rencontrés par le peulpe algérien. Concernant les thèmes traités par Kamel Daoud dans ses chroniques, on trouve qu’ils sont très intéressants pour être traités: des sujets qui touchent la dignité de ’homme en tant que citoyen, qui touchent le pays en tant que terre qui n’est plus la leur, Qui touché le corps de la femme qui est un corps qui appartient à tout le monde sauf à la femme. Avec Daoud on a la vision d’un intellectuel qui vit à l’intérieur de ce monde arabo-musulman et qui voit des choses que nous ne sommes pas capables de voir de l’extérieur. Alors parlons des ses thèmes choisis dans ses chroniques, j’ai essayé de citer quelques uns: Décoloniser le corps, la langue et la mer 17/07/2010. (question d’identité) La fin d’un mois d’une rare violence 13/09/2010. (question de violence) D’où nous viennent ces monstres ? 03/02/2011. (il parle de régime) Peut-on être musulman sans déranger le monde ? 02/12/2014. (il traite la Q. de R) Assia Djebar peut encore vivre si uploads/Litterature/ kamel-daoud-l-x27-ecrivain-jornaliste-a-envoyer.pdf

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