L’homme qui plantait des arbres Projets d’activités pour la classe proposés par
L’homme qui plantait des arbres Projets d’activités pour la classe proposés par DUNKERQUE AIS http://netia59a.ac-lille.fr/~dkais/article.php3?id_article=34 SOMMAIRE 1. Présentation du roman 2. Lire 2. 1. Lecture de l’œuvre (séquençage) 2.2. Ateliers de lecture 2.2.1. Frise chronologique 2.2.2. Substituts du nom 2.2.3 Tableau comparatif du paysage 3. Dire (autres pistes de travail) 4. Ecrire 4.1 Ecrire un portrait 4.2 Une suite dialoguée 4.3 Un résumé 5. Activités complémentaires 5.1 Classification des arbres 5.2 Feuillus ou résineux 5.3 Préparation de sciences 5.4 Texte sur la forêt française 1. Présentation du roman Le document d’application : L’homme qui plantait des arbres, Jean Giono. Illustré par Willi Glasauer Gallimard Jeunesse – coll. Folio cadet – 58 pages En Provence, le narrateur rencontre un berger, Elzéard Bouffier, qui, chaque jour, plante des glands. Quelques années après, le narrateur revient et découvre une magnifique forêt : des chênes, mais aussi des hêtres et des bouleaux. D’année en année, la forêt s’étend, permettant à toute la région de revivre. L’administration des eaux et forêts, avertie, parle de génération spontanée, et le rôle d’Elzéard Bouffier reste secret, un secret que seules quelques personnes, connaissant la valeur du silence, partagent. Ce récit de Giono illustre les valeurs écologiques et morales des rapports de l’Homme avec la nature. Cette version est assortie de carnet de l’illustrateur T.Pericolli, craie et aquarelles, qui sollicite des références aux représentations artistiques du XIXe au XXe siècle. Le lecteur s’interroge sur la valeur de vérité du récit : histoire vraie, vraisemblable…Pourquoi cette indécision marquée par un certain nombre d’éléments linguistiques ? La voie sera alors tracée pour exploiter et discuter des valeurs que les lecteurs y verront. Ce texte constitue une excellente introduction à diverses problématiques écologiques : la désertification des montagnes, la sylviculture, le rôle des forêts… Giono a écrit cette histoire – traduite depuis, dans toutes les langues – à la demande d’une revue qui lui proposa ce thème. : « Quel est le personnage le plus extraordinaire que vous ayez rencontré ? » Les élèves, sur le même thème, peuvent produire leur propre histoire. Plusieurs éditions de ce texte sont disponibles : on s’y reportera, donnant ainsi à voir la force de l’illustration dans la réception d’une œuvre. Il existe aussi la version album, avec les images du film de Frédéric Back. Difficulté de lecture : niveau 3. Remarque : Texte qui offre de la résistance avec un vocabulaire qui ne peut être immédiatement accessible que pour les élèves ayant une très bonne maîtrise de la langue et une solide culture. 2. Lire 2.1 Lecture de l’œuvre (séquençage) Types de lecture Lecture silencieuse par les élèves : pour les plus avancés Lecture orale du maître : avec ce livre, ce type de lecture semble être à privilégier avec les élèves moins forts afin d’amoindrir les difficultés de compréhension dues à un vocabulaire très riche et à une syntaxe éloignée de celle la plus fréquemment rencontrée par les élèves. La compréhension du texte sera favorisée par des moments durant lesquels on pourra demander aux élèves de reformuler ou de résumer ce qui vient d’être lu. Il faudra cependant veiller à ne pas le faire de façon trop fréquente afin de ne pas altérer la continuité du texte; ce qui pourrait avoir pour conséquence un effet contraire à celui recherché. Lecture orale des élèves : après la lecture magistrale, on peut demander aux élèves d’en relire certains passages à haute voix de manière à favoriser l’appropriation du texte. La lecture Cette lecture, quoique peu longue (58 pages ), peut se faire sur cinq séances afin de ne pas être trop lassante. Il faut ménager le texte qui vaut d’être lu et l’élève qui mérite de le lire. Première séance : du début jusqu’à la page 17 (fin de paragraphe). Deuxième séance : de la page 17 à la page27. Troisième séance : de la page 29 à la page 39. Quatrième séance : de la page 39 à la page 47. Cinquième séance : de la page 49 à la page 58. Au terme de chaque séance, et pour favoriser la compréhension et l’appropriation de ce qui vient d’être lu, on peut demander aux élèves de résumer et de reformuler ce qui vient d’être lu. On collectera les différentes interprétations du texte tout en refusant les plus farfelues. Il peut être important ici que chaque élève ait ce livre en sa possession, ne serait-ce que pour la qualité des illustrations dont il serait dommage de le priver mais pour aussi lui permettre de poursuivre cette lecture seul si le désir de le faire apparaît. Ceci serait d’ailleurs un bon indicateur quant à la pertinence du choix de cette œuvre. 2.2 Ateliers de lecture 2.2.1 Etablir une frise chronologique Mettre en parallèle les différents évènements historiques avec les différentes rencontres des deux hommes. Objectifs : • Repérer des dates et les associer à des évènements historiques (1ère guerre mondiale et seconde guerre mondiale). • Construire une frise chronologique et la compléter jusqu’à la mort d’Elzéard Bouffier. Matériel : • Tableau récapitulatif des dates importantes repérées lors de la lecture de l’œuvre. • Livre « L’homme qui plantait des arbres » Jean Giono. Dates Evènements correspondants Rencontre entre les deux hommes Pages ………………… …………………. …………………. ……………….. Déroulement : Mise en situation : • Relecture des passages correspondants. • Lister les différentes dates correspondants à des évènements historiques (guerres…) les surligner dans le tableau effectué lors de la lecture de l’oeuvre • Même travail pour les dates des différentes rencontres entre les deux personnages. • Mettre en parallèle celles qui ont lieu aux mêmes moments. Consigne : Construire la frise chronologique : • A partir de la première rencontre entre les deux personnages jusqu’à leur dernière rencontre puis jusqu’à la mort d’Elzéard Bouffier ( de 1905 à 1947). • Mettre en évidence les évènements historiques qui ont eu lieu aux mêmes moments. Le tableau établi lors de la lecture de l’oeuvre est un outil indispensable à ce travail (cf tableau ci- dessus). Frise à compléter par les élèves : 1905 1947 2.2.2 Substitut du nom Objectif : Manipuler les différents substituts, déterminations et expansions du nom. Déroulement: 1) Lecture par un élève du paragraphe page 14. 2) Après repérage des difficultés de compréhension des référents (l’homme ou la maison ?), recherche individuelle. Exemple : Colorier en bleu les expressions relatives au berger et en rouge celles relatives à sa maison (et son toit). Cet homme parlait peu. C’est le fait des solitaires, mais on le sentait sûr de lui et confiant dans cette assurance. C’était insolite dans ce pays dépouillé de tout. Il n’habitait pas une cabane mais une vraie maison en pierre où l’on voyait très bien comment son travail personnel avait rapiécé la ruine qu’il avait trouvée là à son arrivée. Son toit était solide et étanche. Le vent qui le frappait faisait sur les tuiles le bruit de la mer sur les plages. Son ménage était en ordre, sa vaisselle lavée, son parquet balayé, son fusil graissé ; sa soupe bouillait sur le feu. Je remarquai alors qu’il était aussi rasé de frais, que tous ses boutons étaient solidement cousus, que ses vêtements étaient reprisés avec le soin minutieux qui rend les reprises invisibles. 3) Correction collective. 2.2.3 Tableau comparatif du paysage Objectifs : Resituer chronologiquement l’évolution du paysage afin de faire ressentir l’aspect extraordinaire de l’œuvre du berger. Au début : _ hauteurs inconnues des touristes _ vieille région des Alpes _ région délimitée au Sud Est et au Sud par la Durance, au Nord par la Drôme, à l’Ouest par les plaines et les contreforts _ Landes nues et monotones, vers 1200 à 1300 m d’altitude _ il n’y pousse que des lavandes sauvages, désolation sans exemple _ squelette de village abandonné _ maisons agglomérées, en ruine, une fontaine sèche _ cinq à six maisons sans toiture, petite chapelle au clocher écroulé _ herbes ligneuses A plus de 10 ans : _ les chênes étaient plus hauts que lui, drus _ forêt de 11 km dans sa plus grande largeur _ hêtres qui arrivent aux épaules, répandus à perte de vue _ admirables bosquets de bouleaux _ de l’eau dans les ruisseau _ découverte d’anciens villages gallo-romains _ apparaissent les saules, les osiers, les près, les jardins, les fleurs _ foisonnement de petits arbres A plus de 20 ans : _ plus de 10000 érables plantés 1935 : _ « forêt naturelle » _ jeunes arbres en pleine santé _ arbres de 6 à 7 m de haut 3. Dire - Autres pistes de travail 1) Imaginer l’enfance de cet homme. 2) Pourquoi plante-t-il des arbres ? Exemples de propositions attendues de la part des élèves : - Il veut embellir la beauté du paysage. - Par nostalgie du paysage de son enfance. - Volonté de reboiser, un incendie a ravagé les alentours de sa maison quand il était enfant. 3) Transformer l’histoire : Si Elzéard avait habitait les Flandres… - Quelles plantations ? Houblon, oyats - Quel élevage ? Si Elzéard habitait uploads/Litterature/ l-homme-qui-plantait-des-arbres.pdf
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- Publié le Jui 08, 2021
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