L L’ ’I In ni it ti ia at ti io on n T Tr ra ad di it ti io on nn ne el ll le e
L L’ ’I In ni it ti ia at ti io on n T Tr ra ad di it ti io on nn ne el ll le e N Nu um mé ér ro o 4 4 d de e 2 20 01 13 3 L Le es s 3 3 a ar rc ca an ne es s m ma aj je eu ur rs s l le e F Fo ou u, , l le e M Ma ag gi ic ci ie en n e et t l le e M Mo on nd de e a ai in ns si i q qu ue e l le es s 4 4 a ar rc ca an ne es s m ma aj je eu ur rs s d du u T Ta ar ro ot t d de e P Pa au ul l F Fo os st te er r C Ca as se e ( (B BO OT TA A) ) r re ep pr ré és se en nt ta an nt t l le es s 4 4 v ve er rt tu us s c ca ar rd di in na al le es s ( (F Fo or rc ce e, , P Pa at ti ie en nc ce e, , J Ju us st ti ic ce e e et t T Te em mp pé ér ra an nc ce e) ) Revue en ligne L’Initiation Traditionnelle n° 4 de 2013 Octobre, novembre & décembre 2013 Revue éditée par le GERME (Groupe d’Études et de Réflexion sur les Mysticismes Européens) et fidèle à l'esprit de la revue L'Initiation fondée en 1888 par Papus et réveillée en 1953 par Philippe Encausse Philosophie • Théosophie • Histoire Spiritualité • Franc-maçonnerie • Martinisme Sommaire du numéro 4 de 2013 Les liens du sommaire ci-dessous sont cliquables Editorial, par Yves-Fred Boisset 1 Brefs aperçus sur la vie et l’enseignement de Paul Foster Case (1884-1954), par Jean Pataut 2 La prière de Jésus dans l’occident chrétien, par Antoine de l’Aigle 18 Etudes tentatives, par Marie Lalande Avertissement par Philippe Collin 32 A la découverte du mystère divin, par Marie-Gabrielle Janier 59 Prière de Voltaire 70 Les livres 72 L’Initiation Traditionnelle 7/2 résidence Marceau-Normandie 43, avenue Marceau 92400 Courbevoie Téléphone (entre 9h et 18h) : 01 47 81 84 79 Courriel : yvesfred.boisset@papus.info Sites Web : www.initiation.fr (site officiel) www.papus.info (site des amis de la Revue L’Initiation) ISSN : 2267-4136 Directeur : Michel Léger Rédacteur en chef : Yves-Fred Boisset Rédacteurs en chef adjoints : Christine Tournier, Bruno Le Chaux & Nicolas Smeets Rédactrice adjointe : Marielle-Frédérique Turpaud Les opinions émises dans les articles que publie L’Initiation Traditionnelle doivent être considérées comme propres à leurs auteurs et n’engagent que leur responsabilité. L’Initiation Traditionnelle ne répond pas des manuscrits communiqués. Les manuscrits non utilisés ne sont pas rendus. Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous pays. 1 Éditorial Au milieu du XXe siècle, la barbarie que l’on croyait reléguée dans un passé déjà lointain a subitement ressurgie à l’occasion de quelques maladresses diplomatiques et de la misère morale d’un pays, l’Allemagne, dont Gérard de Nerval avait dit « qu’elle était la colonne vertébrale de l’Europe ». Après l’armistice du 11 novembre 1918 et le Traité de Versailles, l’Allemagne était occupée, affamée, blessée dans sa fierté. Alors, un incertain Hitler vint et, avec la complicité passive et lâche des chefs d’état des pays dits libres, se lança et lança le monde dans une aventure sanguinaire qui mit l’Europe à feu et à sang. Les êtres clairvoyants comprirent très vite que cette barbarie, même vaincue, laisserait des cicatrices qui ne se refermeraient jamais. Un demi-siècle plus tard, nous vivons encore entre les séquelles de ce tragique épisode. Le visage du monde s’est assombri, les racines de notre civilisation ont été arrachées, les vieux démons se sont réveillés, la culture s’est asséchée et l’argent roi a aboli les principes de solidarité et de fraternité qui s’étaient esquissés sous l’influence de quelques êtres généreux et idéalistes. Faut-il désespérer ? Peut-être pas. Nous savons qu’il existe çà et là quelques bastides certes fragiles dans lesquelles des hommes et des femmes de bonne volonté et animés par un vrai désir d’éclairer leurs contemporains suivent des chemins spirituels non sectaires et non dogmatiques. Les francs-maçons et les martinistes sont investis dans ce beau et juste combat pacifique. Ils ne sont pas les seuls. Dans ce combat difficile qui évoque « le dernier carré à Waterloo », nous avons le devoir d’être à l’écoute de tous et de nous garder de tout jugement ; ne classons pas systématiquement les humains en catégories cloisonnées : couleur de la peau, origine ethnique, religions, mœurs. N’ajoutons pas du désordre au désordre ! La tolérance reste la vertu principale, elle nous garde des excès de violence qui s’alimentent des différences exacerbées. La tolérance n’est ni lâcheté ni fuite en avant. Elle est intimement liée au pardon raisonné qui est une protection contre la haine, cette maladie contagieuse qui constitue un véritable fléau. Ne nous laissons pas empoisonner par des ressentiments et ne parlons jamais de vengeance. Yves-Fred Boisset, rédacteur en chef. 2 Brefs aperçus sur la vie et l’enseignement de Paul Foster Case (1884-1954) par Jean Pataut Communication présentée le 18 octobre 2013, dans le cadre d'une réunion de travail entre Amis, sous la présidence du Professeur Antoine Faivre. I DE SA VIE Paul Foster Case, né le 3 octobre 1884 à Fairport, dans l'État de New York, est probablement, dans le domaine initiatique, l'un des instructeurs les plus accomplis de tout le vingtième siècle. L'enfant passa l'essentiel de ses premières années de formation parmi les livres, notamment les ouvrages ésotériques. Son père avait d'ailleurs en charge une grande bibliothèque privée. Très tôt, il disposa d'exceptionnels talents pour la musique ; à neuf ans, il était déjà organiste à l'église. Dès l'âge de seize ans, il commença à étudier les origines du Tarot, puis à collectionner une quantité considérable de documents sur ce sujet. Chaque jour, pendant des années, il étudia les symboles du Tarot. Dans ce domaine, il appréciait particulièrement les écrits d'Éliphas Lévi. 3 Selon son propre témoignage, à dix-neuf ou vingt ans, il commença à recevoir la 'guidance' d'une 'voix intérieure' qu'il estimait alors être celle de son 'inconscient' ; et qui le conseillait souvent et de façon très précise dans ses recherches tarologiques. En 1907, à vingt-trois ans, il rencontra William Walker Atkinson à Chicago. On dit souvent qu'il aurait écrit avec lui (voire avec un troisième personnage) le fameux Kybalion, ouvrage qui eut pour nom d'auteur 'Les Trois Initiés'. En 1909, encore à Chicago, un inconnu, un certain docteur Fludd, l'appela par son nom au beau milieu d'une rue et lui parla de quelques-uns de ses secrets pourtant les plus personnels. L'inconnu lui révéla que sa Voix intérieure était celle d'un Maître de sagesse qu'ils avaient en commun, l'un et l'autre ; et, par ailleurs, qu'il avait le choix entre une brillante carrière musicale ou la diffusion d'un enseignement de la Sagesse éternelle, adapté à l'Ère du Verseau. Paul Foster Case choisit immédiatement la deuxième possibilité. Après avoir profondément étudié le Sépher Yetzirah, il découvre, par sa 'seule' inspiration, les attributs ésotériques des arcanes majeurs du Tarot. En 1916, il publie ces attributions dans la revue The World, ce qui, semble-t-il, n'avait alors jamais été effectué. Il provoque ainsi une consternation dans les cercles informés de ces choses au sein de la Golden Dawn, où on se demandait si ce jeune inconnu n'avait pas gravement enfreint la discipline de l'arcane. Après enquête sur ce point, un des dirigeants, Michael Whitty, de l'Ordre rosicrucien 'Alpha et Oméga', section de la Golden Dawn restée loyale à S. L. MacGregor Mathers, proposa à P. F. Case de devenir membre de son organisation. Paul Foster Case gravit rapidement les grades de cette initiation et fut introduit dans son Ordre Intérieur le 16 mai 1920. Il devint bientôt une figure éminente au sein de cette communauté, sinon au-delà. Dans le cadre de son étroite collaboration avec Whitty, il écrivit avec ce dernier The Book of Tokens, ouvrage qui est une méditation sur les vingt-deux arcanes majeurs du Tarot. Il affirma toujours ne pas l'avoir écrit par lui-même, mais l'avoir reçu, tout comme Whitty, par claire-audience. 4 Par suite, semble-t-il, de son jeune âge et de son rapide avancement au sein de 'Alpha et Oméga', il suscita diverses jalousies et mesquineries. Par exemple, on l'accusa d'échanger, de part et d'autre de l'autel et durant l'eucharistie, des clins d'œil qualifiés de 'significatifs' avec Lilli Geise - qui deviendra bientôt sa femme jusqu'au décès de celle-ci en 1924. De plus, certains de ses enseignements sur le rôle initiatique de la sexualité y parurent 'inappropriés'. Moina Mathers, qui succéda à son mari après le décès de celui-ci à Paris en novembre 1918, et qui, en qualité 'd'Imperatrix', dirigeait depuis Londres l'Ordre dans son ensemble, dans un uploads/Litterature/ l-initiation-traditionnelle-2013-numero-4.pdf
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- Publié le Oct 13, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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