L’Assommoir, Zola Misère et déchéance d’une famille ouvrière « La grandeur puis

L’Assommoir, Zola Misère et déchéance d’une famille ouvrière « La grandeur puis la décadence alcoolique de Gervaise Macquart […] sont au centre du roman. » - http://www.amazon.fr/Profil-LAssommoir-Analyse-litt%C3%A9raire-loeuvre- ebook/dp/B005OW67LK Une scène symbolique : celle de l’Assommoir entre Gervaise et Coupeau « Les débuts amoureux du jeune couple se trouvent placés sous le patronage fatal de l’alcool. Les rêves modestes de Gervaise, présentés au début du récit, constituent le programme de vie de la jeune femme. Le roman s’appliquera à les réaliser pont par point, puis à les détruire. » - http://www.amazon.fr/Fiche-lecture-LAssomoir-d%C3%89mile-compl %C3%A8te-ebook/dp/B00BIGAZFA (+/- résumés des 2 premiers chapitres) - http://www.studyrama.com/IMG/pdf/oeuvre_zola_l_assommoir.pdf Louvre  temple de la culture bourgeoise, totalement étranger à la classe ouvrière Installation convenable de Gervaise puis sa décadence. Mais dès le retour de Lantier, la situation se dégrade. Sa volonté s’affaiblit et Gervaise devient victime du déterminisme du milieu, sans oublier la tare de son hérédité en tant que fille de l’ivrogne Macquart. Dans le premier versant du roman, la vertu de l’économie l’emporte : le profit du travail est accumulé dans un livret de caisse d’épargne. Mais la fête de l’oie marque l’irruption de la dépense. Il est commun de critiquer le manque de psychologie individuelle des personnages. Ils sont les produits types de leur milieu et forment des groupes, comme la noce ou le quartier. Gervaise est le personnage le plus individualisé, tout est vu par elle selon ses sentiments : elle perçoit par exemple l’alambic comme un monstre dangereux. Du point de vue de l’intervention du narrateur dans le roman, Zola choisit la focalisation interne. Gervaise est au centre du roman. L’art des contrastes et le regard des autres personnages soulignent sa déchéance. C’est autour d’elle que s’organisent et se succèdent les temps forts du roman qui contrastent avec la routine ouvrière : la noce et le parcours dans Paris, la fête de l’oie et la communion de Nana. L’inaction de Coupeau après son accident, la paresse et l’ivresse font que le zingueur échoue à s’en sortir. L’eau-de-vie, le « tord-boyaux » animalise l’homme et le pousse à la violence. C’est ainsi que le père de Lalie Bijard bat férocement sa fille : « Ça rentrait dans sa tâche de tous les jours d’être battue… Jamais on ne se douterait des idées de férocité qui peuvent pousser au fond d’une cervelle de pochard. » L’horizon du roman reste toujours matérialiste, c’est celui des instincts, des intérêts, des appétits. Comme l’alcool, la nourriture est un moyen d’évasion : elle permet de « prendre du bon temps ». La noce et la fête sont des festins, mais peu à peu la misère l’emporte dans les derniers chapitres du roman, avec la faim. Contre l’aliénation, Gervaise cherche sans cesse des refuges, se mettant en ménage avec Coupeau. Mais la déchéance et le ramollissement mènent Gervaise au « coin des pouilleux » et à la niche du père Bru. Zola multiplie les scènes de la vie populaire. … retourner sur studyrama uploads/Litterature/ l-x27-assommoir-zola.pdf

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