بسم ا ا لرحمن الرحيم الحمد ل رب العلمين و الصلة و السلم على نبينا محمد خاتم الن
بسم ا ا لرحمن الرحيم الحمد ل رب العلمين و الصلة و السلم على نبينا محمد خاتم النبياء و المرسلين LE CORAN ET L'ORIENTALISME ولو جعلناه قرآنا أعجميا لقالوا لول فصلت آياته أأعجمي وعربي قل هو للذين آمنوا هدى وشفاء والذين ل يؤمنون في آذانهم وقر وهو عليهم عمى أولئك ينادون من مكان بعيد « Si Nous en avions fait un Coran en une langue étrangère, ils auraient dit : «Pourquoi ses versets ne sont pas claires » ? Un [Coran] non-arabe et [un Messager] arabe ? Dis : «pour ceux qui croient, il est une guidée et une guérison». Quant à ceux qui ne croient pas, Ils sont sourds et aveuglés en ce qui le concerne; Ceux-là sont appelés d'un endroit lointain ». Coran (41 :44) Les différentes approches du Coran Schématiquement on peut représenter les différentes approches du texte sacré des musulmans en trois catégories: 1/ L'approche dans le cadre de la foi musulmane Pour le musulman, le coran n'est pas un livre au sens où les occidentaux entendent ce terme. Sa dénomination arabe est « Al Qur’ane » qui signifie « la récitation », ou « la lecture », fait référence à des paroles et non pas à un texte. ولو نزلنا عليك كتابا في قرطاس فلمسوه بأيديهم لقال الذين كفروا إن هـذا إل سحر مبين « Et même si Nous avions fait descendre sur toi (Mohammed) un Livre en papier qu'ils pouvaient toucher de leurs propres mains, ceux qui ne croient pas auraient certainement dit: «Ce n'est là qu’une magie évidente ! » Coran (6 :7) Donc le but n'était pas, de faire descendre un corpus en papier, mais d'éduquer les gens avec un message oral, de manière graduelle au premier peuple destinataire avec une éloquence qui défit leur domaine d'excellence, à savoir l'art de la parole (poésie .( Donc le coran est une récitation destinée à être comprise, apprise par cœur et diffusée par la parole. Cette façon de faire est fondamentalement différente de ce qui se pratique dans les synagogues, où les rabbins lisent le livre intitulé "Ancien Testament" et fondamentalement différente aussi de ce qui se pratique dans les églises, où les prêtres lisent le livre intitulé "Nouveau Testament". L'objet "livre intitulé coran" n'est qu'un simple outil de révision destiné à l'étude et à la prière. Le coran a été récité par le prophète *, par fragments, sur une période de vingt trois ans, à partir de l'âge d'environ quarante ans jusqu'à sa mort, à l'âge de soixante trois ans en l'an 632 de l'ère dite chrétienne. Selon le prophète*, les récitations lui auraient été dictées par l'ange Gabriel, directement en langue arabe. Ainsi, le Coran n'est pas seulement le fondement de l'islam, c'est aussi, la parole révélée de Dieu. Un coran écrit dans une langue autre que l'arabe n'est pas le coran : ce n'est que le sens des différents versets d’ « Al Qur’ane ». La tradition affirme que les révélations ont été transmises oralement par les auditeurs qui les retenaient par cœur, en partie ou en totalité Parallèlement une fixation par écrit s’est initiée par des moyens rudimentaires, « omoplate ou peau d’animal, tesson de poterie, pierre plate, etc…mais aussi sur du parchemin ou des feuilles de papyrus. Un récit nous dit que Mohammed* convoqua son secrétaire Zayd Ibn Thâbit, lui faisant dire de venir « avec l’omoplate, l’encre et la planchette » pour qu’il lui dicte un verset. Ce même Zayd, chargé plus tard par Abou-Bakr et ‘Omar de collecter le Coran, raconte : « Je me suis mis à suivre les traces du Coran, en recopiant (ce qui en était écrit sur) des feuillets, et des pierres plates et dans la mémoire des hommes. » Cette même tradition affirme que les deux premiers califes eurent le projet d’établir une version officielle du texte coranique, mais que ce projet fut réalisé par le troisième calife, Othmân Ibn ‘Affân, inquiet de voir diminuer, par la mort naturelle ou dans les combats, le nombre de ceux qui connaissaient par cœur le Coran. Pour cette version, il fit réunir les divers textes ou fragments en circulation, le principal étant celui que détenait Hafsa, la fille d’Omar. Ayant fait établir cette version par Ibn Ka’ab et Zayd Ibn Thâbit, il ordonna de détruire toutes les autres versions écrites (à l’exception de celle de Hafsa, qui lui fut rendue, mais fut détruite après sa mort en 665 par le gouverneur de Médine, Marwan !?). L'ordonnancement de la vulgate d'Othman n'est pas chronologique, ni ne suit aucune logique autre que de présenter les chapitres (sourates) dans un ordre censé en faciliter l'apprentissage par cœur, par ordre de longueur, les plus longues en premier. Pour tenter de redonner un sens plus ou moins historique au coran, il faut rétablir les sourates selon un ordre à peu près chronologique. Cela signifie que les versets dits « de La Mecque » viennent en premiers tandis que ceux dits « de Médine » viennent en seconds. Il n'est pas possible de retrouver un ordre dont on puisse assurer à 100% qu'il soit exactement l'ordre historique, d'autant plus qu'il semblerait que certains versets donnés à Médine aient été incorporés dans d'autres donnés à La Mecque, et inversement ! La traduction du Coran en d’autres longues demeure un texte très « difficile » pour un Occidental car le découpage des phrases en vers en perturbe la lecture et fatigue rapidement le lecteur. Cependant c’est un exercice indispensable si l’on veut mettre en évidence les notions, qui sont énoncées dans les 114 chapitres ou « sourates ». L’exégèse du coran n’est pas un exercice difficile mais il exige une bonne maîtrise de la langue arabe, et beaucoup de rigueur dans la méthode ainsi que de situer les versets tant dans leur contexte rédactionnel qu'historique, ce qui ne peut se faire qu’en rétablissant au mieux l’ordre chronologique de leur première récitation. 2/ L'approche dans le cadre de la foi chrétienne Dans cette approche qui admet la révélation, les chrétiens reconnaissent les révélations antérieures au christianisme, mais ils adoptent une posture dogmatique selon laquelle:« toute révélation postérieure au passage du Jésus-Christ est de facto caduque », dans la mesure où la messe est déjà dite «le salut ne passe que par le sacrifice du Christ » ce qui est toute à fait normal dans le cadre du dogme chrétien. En revanche ce qui est moins acceptable, c'est l'entreprise qui vise à discréditer par tous les moyens possibles, toute autre conception du salut en dehors du prétendu sacrifice. Et ceci en usant de toutes les méthodes sous couvert de recherche scientifique. L'essentiel de cette approche se résume dans la sélection et la focalisation sur tous les éléments de similitudes entre certains passages du saint coran et les textes chrétiens pour conclure que le coran n'est autre que le plagiat de la Bible complété de quelques emprunts à d'autres textes apocryphes. C'est sur cette base que sera adoptée la nouvelle approche qui se veut scientifique. 3/ L'approche en dehors du cadre de la foi Cette approche qui exclut de facto, la transcendance est plus proche de l'objectivité, quoi que très souvent basée sur les résultats obtenus dans le cadre de l'approche chrétienne. Comme on va bientôt l'apercevoir dans le résumé des travaux modernes sur le coran. Ce sujet est très vaste (travaux de plusieurs dizaines de chercheurs), il ne saurait être résumé sur une pages web sans risquer d’en déformer le contenu, j’essaierais néanmoins de vos présenter les grandes lignes dans le tableau ci-dessous : Auteur Titre Conclusions des travaux Theodor Nöldeke Geschichte des Quorans, Composition humaine, compilation laborieuse, réécritures permanentes, falsifications, erreurs… Alphonse Mangina « Syriac Influences On The Style Of The Kur’an », Bulletin Of The John Rylands Library Manchester, 1927 L’origine de la langue du coran serait le syriaque Le Père Henry Lammens L’Islam, croyances et institutions Les textes ayant servi à composer le Coran étaient d’origine Biblique Le Père dominicain Gabriel Théry pseudo (Hanna Zakarias) De Moïse à Mohammed L'Islam, Entreprise Juive Coran ne pouvait être l’œuvre de Mohammed "Mahomet". Mais d'un converti au judaïsme par son instructeur juif Ce que l’on nomme Coran, nous dit Hanna Zakarias, ne serait que le cahier de route du rabbin Le frère Bruno Bonnet Eymard Sous la direction de son Père Georges de Nantes Le Coran traduction et commentaire systématique Les textes ayant servi à composer le Coran étaient d’origine et d’inspiration syrienne. Trois tomes sont déjà parus, et la suite est attendue… Auteur Titre Conclusions des travaux Le père Joseph Bertuel L’islam, ses véritables origines Mohammed n'est qu'un rabbin chassé d’Edesse par Héraclius, en 628 Les paroles du coran n’ont pu être prononcées que par un Juif authentique Le père Antoine Moussali La croix et le croissant, Editions de Paris, 1998 Interrogations d’un ami des musulmans Le Coran n’était que le lectionnaire, en araméen, d’une secte judéo-nazaréenne, au début du VIIe siècle Mondher Sfar Le Coran, la Bible et l'Orient ancien Les noms attribués à Allah sont recopiés des noms attribués au Dieux babylonien uploads/Litterature/ l-x27-orientalisme-et-le-livre-sacre-de-l-x27-islam.pdf
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- Publié le Mai 23, 2021
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