L'utilisation des cuivres chez Wagner Richard Wagner est né à Leipzig le 22 mai

L'utilisation des cuivres chez Wagner Richard Wagner est né à Leipzig le 22 mai 1813 et mort à Venise le 13 février 1883. Sa jeunesse se déroule à Dresde puis il étudie le contre point et la composition avec le cantor de Saint-Thomas à Leipzig . Wagner compose son premier opéra en 1832 qui restera inachevée , en 1833 il aura le statut de chef d’orchestre à l’opéra de Leipzig jusqu’en 1839 : il commence donc de ce fait sa carrière de musicien de théâtre . Il passe 3 ans à Paris dans l’espoir de faire jouer son opéra Rienzi. Sans succès il retournera à Dresde en 1843 où il deviendra maître de chapelle . Nous allons voir naître de grandes pièces telles que Tannhauser et Lohengrim grâce a sa rencontre avec Liszt . Suite à son exil a Zurich en 1849 dûe a la révolution ,Wagner abandonne l'opéra romantique et crée le drame musical qui sera un tournant dans sa carrière musicale . De ce fait, nous allons nous demander comment Richard Wagner à su utiliser le potentiel des cuivres plus que ses contemporains ? tetralogie motif valhalla siegfried tuba wagneroen ( tuben ) rappel…….. opera romantique Rossini (1792-1868) marque le début de l'opéra romantique italien. Il est à l'origine du bel canto du 19ème siècle, virtuosité vocale qui redonna une place privilégiée à la voix dans l'opéra italien, style qui sera adopté par ses contemporains Vincenzo Bellini et Gaetano Donizetti. a philosophie des Lumières, solidement ancrée dans les mentalités, ne put totalement s’identifier au mouvement révolutionnaire ; musicalement, cela se traduit par des difficultés à adopter la primauté nouvelle de la musique instrumentale, du moins en France. Aussi, le public se tourna t-il vers l’opéra, genre dans lequel l’esprit français pouvait exposer ses sentiments et ses idées. De nouveaux sujets trouvant un écho dans l’actualité et l’histoire révolutionnaire furent donc introduits, et trouvèrent leur public au cœur de l’Europe, avec des compositeurs tels que Grétry, Méhul, Lesueur. Bien que l’opéra italien dut sur son déclin à la fin du XVIII° siècle face au succès de l’opéra français (opéra-comique et grand-opéra) il domina encore pendant quelques années en France grâce à Cherubini, Spontini, Paër ; compositeurs qui s’étaient complètement intégrés à la vie musicale parisienne d’alors. L’opéra italien et le bel canto : L’opéra italien retrouva ses lettres de noblesse grâce à Rossini. Celui-ci effectua des innovations au genre, en enrichissant l’ouverture et les parties instrumentales utilisant davantage de chœurs et abolissant quelque peu le dictat des chanteurs quant à l’ornementation de la partie chantée. L’opéra bouffe traditionnel était sa principale source d’inspiration, avec ses arie, ses colorature, la primauté donnée au chant. Les caractéristiques principales de l’opéra rossinien consistaient en une mélodie à l’écriture simple, un rythme claie, un rapport plus étroit entre le texte et la musique, le chant et les instruments. En cela, Rossini servit de modèle pour ses contemporains et successeurs (Bellini, Donizetti pour les plus célèbres). Ainsi, le romantisme faisait son entrée sur le sol italien, en dominant essentiellement l’opéra, avec un langage simple et compréhensible de tous publics, une attention particulière pour l’Histoire et le patriotisme, une tension sentimentale et psychologique plus intense et cela même si la plupart de leur sujet évoque l’amour, les femmes désespérées qui s’épanchent à travers un lyrisme dramatique. A titre d’exemple, Lucia di Lamermoor (Donizetti, 1835), La Somnambula et Norma (Bellini, 1831). rappel ……. opera allemand Le drame musical : De manière générale, l’opéra était surtout représenté par la France et l’Italie. Restée en marge depuis plusieurs siècles, l’Allemagne décida de réagir au début du XIX° siècle, ou plutôt quelques compositeurs. Bien qu’il existe de rares œuvres théâtrales vocales de langue allemande – l’exemple le plus frappant est Die Zauberflöte de Mozart – il n’existe pas d’opéra allemande. C’est pourquoi, plusieurs compositeurs sont essayer de créer un genre non assujetti aux conventions italiennes ou françaises, mais obéissant à des valeurs authentiquement allemandes. C’est en ce sens qu’œuvrèrent Spohr (1784-1859), E.T.A. Hoffmann (1776-1822), Marschner (1792-1861) et particulièrement Carl Maria von Weber (1786-1826). au départ, toutes les œuvres présentées à Hambourg étaient basées sur des thèmes religieux, cependant, Keizer et d'autres compositeurs, y compris Johann Mattheson, a ajouté de nouveaux thèmes, notamment historiques et mythologiques. Le compositeur allemand le plus célèbre de cette époque était Händel, qui a écrit quatre opéras au début de sa carrière pour Hambourg, dont seulement Almira survit en bon état. Les principaux compositeurs allemands avaient tendance à suivre l'exemple de Händel, car les tribunaux de plusieurs États allemands privilégiaient l'opéra en italien. Le singspiel est devenu la forme la plus populaire de l'opéra allemand, en particulier avec le compositeur Johann Adam Hiller. Continuité du classicisme, le romantisme porte à la gloire la musique allemande qui devient « universelle » . Du concerto au lied, de la symphonie à l'opéra, la musique se nationalise et se développe encore de manière qualitative et quantitative. Prestige et rivalité y sont autant personnel que national. La première partie du XIXe siècle voit s'épanouir la musique romantique. Carl Maria von Weber écrit le premier opéra romantique allemand, le Freischütz. Felix Mendelssohn est un musicien classique par la clarté de son écriture, mais un romantique par l'inquiétude de son inspiration. Robert Schumann, célèbre pour ses œuvres pour piano et ses lieder, est nourri de tradition germanique. Johannes Brahms, proche des Schumann, incarne le romantisme allemand introverti. l’opera romantique allemand chez wagner Si il y a bien un artiste qui a popularisé l’ancienne mythologie germanique, c’est bien le compositeur allemand Richard Wagner. Son célèbre ensemble de quatre opéras, appelé L’Anneau du Nibelung ou Tétralogie, est plus devenu un chef d’œuvre de l’art occidental. Né en 1813, Richard Wagner vécut tout au long du XIXe siècle, période où s’affirma le romantisme allemand. Un grand nombre de ses opéras s’inspirent des récits et légendes médiévales redécouvertes par les artistes romantiques allemands. Cet intérêt pour la période médiévale se marque surtout par l’attrait pour le merveilleux présent dans les récits de cette époque et dans la quête d’une histoire nationale. Richard Wagner prendra connaissance de l’ancienne religion des Germains à la lecture de Deutsche Mythologie écrit par Jakob Grimm. Cette lecture sera la base de ses quatre opéras. Wagner commença à composer L’anneau du Nibelung en 1849, au moment même où diverses insurrections aux inspirations démocratiques secouaient le monde germanique. Les premières représentations auront lieu en 1876. Composé durant la période romantique révolutionnaire de Wagner, le fameux anneau forgé par le nain Alberich devint le symbole de la soif destructrice du pouvoir et de l’argent. À la fin du Crépuscule des Dieux (Gotterdämmerung en allemand), dernier opéra de la Tétralogie, les dieux germaniques périrent à force de vouloir s’emparer de l’anneau maudit. Il s’agit d’une allégorie de la chute des puissants qui se croient au-dessus de tout. 5. Après Wagner Après Wagner, les compositeurs allemands portent tous sa marque (contrairement à l'opéra français où aucun compositeur n'a pu réellement effacer le style précédent). Mais il existe alors plusieurs attitudes : • les postwagnériens stricts : Humperdinck, Siegfried Wagner (le fils), Pfitzner... qui vont développer les mêmes recettes que le Maître dans leurs oeuvres lyriques, d'un romantisme complexe et raffiné, parfois un peu lourd. Et n'iront pas plus loin. • les novateurs lyriques : Richard Strauss, Zemlinsky (en théorie), Schreker, Busoni, Gurlitt, Schulhoff (dans iFlammen/i)... qui vont poursuivre les innovations musicales, en partant des découvertes wagnériennes. • les refondateurs : Schönberg, Berg, Křenek (dans iKarl V/i), Bernd Alois Zimmermann (iDie Soldaten/i)... qui vont prendre acte de la complexité extrême du chromatisme ainsi obtenu, au point que la tonalité n'a plus réellement de sens, et décider de refonder le langage musical sur d'autres bases, puisque les anciennes sont arrivées à leurs limites. C'est l'atonalité libre, puis le dodécaphonisme sériel, mais Busoni aussi (sans réellement le réaliser) avait conduit cette réflexion. Dans d'autres nations, Scriabine ou Langgaard avaient aussi à leur manière touché du doigt d'autres voies. • les interrupteurs : Schulhoff, Krása, Křenek (dans iJohnny spielt auf/i), Weill... qui vont dans des genres voisins de l'opéra, remettre en cause le langage musical en utilisant des bruitages, des formes plus prosaïques, des citations... Je fais souvent le choix de regrouper les "novateurs lyriques" et les "interrupteurs" (voire toute la période qui contient ces quatre attitudes) sous le vocable de "décadents" (voir colonne de droite...), qui exprime l'idée d'un excès qui conduit à la fois à une richesse inouïe et à un questionnement du genre. Mais c'est, du point de vue de l'histoire esthétique, très contestable car pas très exact - il s'agit plus d'une commodité de classement, d'un raccourci, que d'une catégorie réellement cohérente et opérante. On pourrait aussi bien parler des "modernes", comme on le fait quelquefois pour les français de la période. Certains compositeurs sont par ailleurs un peu problématiques à classer. - Korngold, initialement un novateur car zélateur de Richard Strauss, n'a finalement fait que reproduire les mêmes schémas en une sorte de néo-straussisme qui n'était plus très subversif et s'apparente donc, en dépit uploads/Litterature/ l-x27-utilisation-des-cuivres-wagner.pdf

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