Résumés d'œuvres Résumés et analyse des grandes œuvres de la littérature classi
Résumés d'œuvres Résumés et analyse des grandes œuvres de la littérature classique et moderne. La rédaction 18/04/2013 Résumé : La Chanson de Roland (XIe siècle) On conçoit très bien que Charlemagne, avec ses vastes entreprises, ses guerres lointaines, son incomparable grandeur, ait vivement frappé l’imagination des peuples. Plus tard, au milieu des calamités du Xe siècle, après les hontes et les désastres de l’invasion normande, le patriotisme se retrempa dans ces beaux souvenirs. Les traditions des VIIIe et IXe siècles grandirent, se développèrent, s’enchainèrent l’une à l’autre. Charlemagne devint le héros d’une vaste épopée, où les souvenirs de la bataille de Poitiers et l’enthousiasme de la croisade, le passé et le présent vinrent s’unir et se confondre ; il fut le représentant glorieux de la lutte de la foi chrétienne contre le mahométisme. Dans ces Chansons de gestes, l’histoire est défigurée et l’ordre chronologique bouleversé. Les poètes attribuent, par exemple, à Charlemagne la victoire de Poitiers ; ils conduisent leur héros jusqu’à Jérusalem où il va, en pacificateur, s’asseoir dans les chaires de Jésus-Christ et des douze apôtres, et d’où il revient chargé de reliques pour l’abbaye de Saint-Denis. Le plus remarquable des poèmes qui ont célébré ce héros, est la fameuse Chanson de Roland ou de Roncevaux. La première rédaction en a été faite au XIe siècle par le trouvère normand Curold ; cinq chants suffisent au trouvère pour développer cette pathétique légende dont voici le sujet en quelques mots : L’Espagne est conquise ; Saragosse seule est restée debout, défendue par le roi africain, Marsile ; enfin ce prince propose de se soumettre ; Blancardin se présente en son nom devant Charlemagne qui, à son tour, envoie Ganelon traiter des conditions de paix ; celui-ci, chargé de cette mission périlleuse contre son gré et à l’instigation de Roland, se venge de ce dernier en le trahissant, et s’engage à faire tomber dans une embuscade Roland et l’élite de l’armée de Charlemagne, qui forme l’arrière-garde. Au moment de la retraite, le complot ainsi tramé s’exécute ; le gros de l’armée est déjà sur le revers des Pyrénées, lorsque l’arrière-garde, enfermée dans la vallée de Roncevaux, entend le bruit d’une armée formidable qui arrive. Le combat est inévitable. Toutefois, Roland pourrait appeler l’aide de Charlemagne en faisant retentir les sons si terribles de son olifant (cor) ; c’est le conseil que lui donne le brave Olivier, mais Roland le repousse comme une faiblesse et se flatte de tenir tête à l’ennemi sans le secours de l’empereur. Le combat s’engage ; qui pourrait décrire les nombreux exploits de Roland, 1 de l’archevêque Turpin, d’Olivier ! Cette phalange indomptable qui ne recule jamais, jonche le sol des cadavres ennemis, mais malgré sa valeur, elle est écrasée par le nombre ; c’est alors que Roland fait retentir son olifant dont les sons éclatants sont répétés par l’écho des montagnes. Le combat continue, plus acharné que jamais, pendant que Charlemagne, averti, revient sur ses pas. Le secours approche, mais le péril redouble ; le frère d’armes de Roland, Olivier, vient de mourir ; deux guerriers survivent seuls au carnage l’archevêque : Turpin et Roland. Leurs derniers exploits ont jeté l’épouvante au cœur des Sarrasins, que le bruit de plus en plus rapproché des clairons de Charlemagne achève de troubler. Ils prennent la fuite, mais l’archevêque Turpin est mortellement blessé ; Roland lui-même, frappé à mort, trouve encore assez de force pour aller chercher les corps de ses amis et les déposer aux pieds de Turpin qui meurt en les bénissant. Roland seul n’a pas encore rendu le dernier soupir, mais le sang coule à flots de toutes ses veines rompues ; il essaie, mais en vain, de briser sa bonne épée, Durandal ; enfin, il se couche à terre, le visage tourné du côté de l’Espagne ; à ce moment suprême, les anges du Seigneur descendent pour recueillir l’âme du héros et l’emporter vers Dieu. Lorsque Charlemagne apparaît, Roland n’est plus, mais il faut qu’il soit vengé et glorifié ; il sera vengé par la défaite et la mort de Marsile, par la destruction d’une nouvelle et plus formidable armée d’infidèles, par le supplice de Ganelon, dont le nom demeurera à jamais flétri comme symbole de trahison ; il sera glorifié par la vivacité et la durée des regrets qu’il inspire, et par la mort de sa fiancée, la belle Aude, qui, à la terrible nouvelle, tombe comme frappée de la foudre. [Daniel Bonnefon. Les écrivains célèbres de la France, ou Histoire de la littérature française depuis l'origine de la langue jusqu'au XIXe siècle (7e éd.), 1895, Paris, Librairie Fischbacher.] La rédaction 18/04/2013 http://salon-litteraire.linternaute.com/fr/resume-d-oeuvre/content/1831004-resume-la-chanson-de-roland Histoire de la littérature française La Chanson de Roland La Chanson de Roland est la plus célèbre des chansons de geste. Créée à la fin du XIe siècle par un poète anonyme – que certains croient être Turolde, dont on peut lire le nom dans la dernière laisse du poème –, elle raconte, en l’amplifiant et le dramatisant, un épisode des guerres menées par Charlemagne contre les Sarrasins : la désastreuse bataille qui se serait déroulée à Roncevaux. Résumé : Charlemagne fait la guerre en Espagne depuis sept ans. Il rentre en France après avoir soumis Pampelune, mais il a été trahi par un de ses barons, Ganelon. Au passage de Roncevaux, le traître le convainc de placer Roland à la tête de l’arrière-garde. Onze autres barons se joignent à Roland, qui se choisissent seulement 20 000 chevaliers – pour s’opposer aux 100 000 Sarrasins qui vont les attaquer. Avant la bataille, Olivier, son meilleur ami, tente de convaincre Roland d’appeler Charlemagne à la rescousse (rescate), mais il refuse, par orgueil. Tout le monde mourra, les 100 000 Sarrasins et les 20 000 Français. Roland meurt le dernier, juste avant l’arrivée de 2 Combat de Roland Charlemagne, qui anéantit le reste de l’armée sarrasine (de 300 000 hommes). L’archange Gabriel emporte l’âme de Roland au paradis. http://www.la-litterature.com/dsp/dsp_display.asp?NomPage=1_ma_011f_Litterature Pour LA CHANSON DE ROLAND: ANALYSE consultez : https://geudensherman.wordpress.com/lit-ma- fr/ma-1050-1150/roland/la-chanson-de-roland-analyse/ Lumière sur La Chanson de Roland Présentation La Chanson de Roland ou de Roncevaux, ou encore Les Douze Pairs, est une chanson de geste, douzième branche de la geste de Pépin, composée à la fin du XVe siècle (après 1086). C’est l’un des plus anciens poèmes héroïques français du Moyen Âge, et le plus remarquable de tous. Il se distingue des autres en ce que le caractère épique y est permanent et non accidentel : c’est vraiment une épopée et, selon l’expression de Vitet, « de taille à porter ce grand nom ». Il a toutes les qualités du genre épique : unité d’action, concision, exposition simple d’un sujet national, exécution grandiose. Les beaux vers y sont nombreux, le style est uni, grave, imposant, d’une chaleur pénétrante… La Chanson de Roland, suivant le sort (destino) des anciennes compositions poétiques, a subi (sufrió) des remaniements (remodelaciones) nombreux. Ainsi de 4000 vers dont elle se composait, elle a été portée à 10 000 vers. Son auteur principal n’est pas suffisamment désigné. Un seul manuscrit, celui d’Oxford, se termine par ce vers : « Ci fait la geste que Turoldus declinet » (Ici nit la chanson que Turold récite). On s’en est autorisé pour attribuer cette œuvre à un certain Turold ou Théroulde qui n’a jamais été nommé, ni en vers ni en prose, par ses contemporains, tandis que les noms de la plupart des trouvères (hallazgos) se trouvent fréquemment cités par les autres poètes du temps ou par les copistes. Au surplus (Además), « décliner » peut n’avoir ici d’autre sens que celui de répéter ou de reproduire. La mort d’un preux (valiente). Le poème a pour sujet l’expédition de Charlemagne en Espagne et la défaite (derrota) éprouvée (sufrida) en 778 par l’arrière-garde (retaguardia) de son armée, lors du retour (a su regreso). Il se divise en cinq chants. Après une campagne de sept ans, l’armée de Charlemagne a vaincu (venció) toute l’Espagne, excepté Saragosse, gouvernée par le roi sarrasin Marsile. Marsile feint 3 (finge) de se soumettre (someterse), mais il s’entend en secret avec Ganelon — le messager de paix que lui a envoyé Charlemagne — pour faire périr (parecer/fallecer) Roland, le plus vaillant (valiente) des guerriers francs. Tandis que le corps de l’armée se dirige vers la France, Roland et les douze preux (valientes), qui forment le cœur de l’arrière-garde, sont pris en embuscade au fond du col (paso) de Roncevaux. Après avoir longtemps résisté contre des forces cinq fois supérieures en nombre (número), Roland se résout (decide) à appeler Charlemagne à la rescousse (rescate) en soufflant dans son cor (olifant). Une veine de son cou se rompt (rompre/romper), ce qui provoquera sa mort. Ses compagnons, Olivier et Turpin, sont tués. L’arrivée de Charlemagne met (mettre/poner) en fuite (fuga) les derniers Sarrasins, mais les Francs doivent bientôt affronter l’armée du roi Baligant, venu au secours de Marsile. Aidés par Dieu, les chrétiens finissent par triompher des païens (triunfar sobre los paganos) et tiennent Saragosse à leur merci (a su merced). La dernière phase uploads/Litterature/ la-chanson-de-roland-extraits.pdf
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- Publié le Apv 25, 2021
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