HOLY REDEÊfv;Ei]^!BRARY, WiNDSui^ i Digitized by the Internet Archive in 2009 w

HOLY REDEÊfv;Ei]^!BRARY, WiNDSui^ i Digitized by the Internet Archive in 2009 with funding from University of Ottawa littp://www.archive.org/details/lacrisedelacertiOOfarg ÉTUDES PHILOSOPHIQUES POUR VULGAIîlSEn LES THEORIES d'aRISTOTE ET DE S. THOMAS ET MONTRER LEUR ACCORU AVEC LES SCIENCES ÉTUDES PHILOSOPHIQUES DU MEME AUTEUR COURS COMPLET DE PHILOSOPHIE Trai/rtni DU MONDE ([.mouvement, IL matière, III. vie) — de l'homme (IV. l'âme, V. la sensation, VI. l'idée) — de dieu (VII.) — et de la MORALE (VIII.) — Un /ratVe(?e irt CERTITUDE (IX.) couronne l'ouvrage. I. — Théorie fondamentale de l'Acte et de la Puis- sance, du Moteur et du Mobile. G<= édition. Grand in-8 raisin avec manchettes, franco 2 50 II. — Matière et Forme en présence des sciences mo- dernes. 7e édition, franco 4 » III. — La Vie et 1 Evolution des espèces, avec une thèse sur l'évointion étendue à la formation du corps de ri»omme. 7« édition, franco , . 4 » IV. — Le Cerveau, l'Ame et les Facultés (Réfutation du matérialisme contemporain, avec planches anatomi- qiies). 8« édition, franco 6 50 V. — L'Objectivité de la perception des sens exter- nes et les théories modernes. 5« édition, avec 20 figures, sur les illusions d'optique, franco 4 » VI. — L'idée de Continu dans l'Espace et le Temps (Réfutation du Kantisme, du Dynamisme et du Réalis- me, avec fit;ures). .5'^ édition, /Va?ico. . 4 » VII. — L'Idée de Dieu d'après la Raison de la Science (questions actuelles sur l'existence de Dieu, sa nature et ses rapports avec le monde). 578 pages. 5» édition, franco 7 50 VIII. — La Liberté et le Devoir, Fondements de la Mo- rale, et Critique des Systèmes de Morale con- temporains. 2« édition, franco 7 50 IX.. — La crise de la Certitude. Etude des bases de la Connaissance et de la Croyance, avec la critique du Néo-Kaniisme, du Pragmatisme, du Newmanis- me, etc., 2* édition, franco 5 50 Traductions en Italien, Espagnol, Allemand. Conférences ecclésiastiques du Diocèse de Paris. Années 1889, 1^90, I8J1,1892, Iîî93, 189i, i895 et 1896 ; 8 volumes in.8''. Philosophia Scholastica. ad mentem Sancti Thomas Aquinatis, recentioribus scientiarium inventis aptata, (M.M. Farges et Barbedette). 2 vol. in-1-2 (12« édil.) 8 » Cours de Philosophie scolastique d'après la pensée d'Aris- tote et de S. Tnoinas, mise au courant de la science moderne (Même ouvrage en français). 2 vol. in-12 (2« édit.). ..... 8 » En préparation : Petit Cours d'Apologétique, à l'usage des classes supérieures et des hommes du monde : Dieu, l'Ame, la Vie future et la Loi morale. 1 vol. in-12. ÉTUDES PHILOSOPHIQUES POUR VULGARISER LES THÉORIES d'arISTOTE ET DE S. THOMAS ET montrer leur ACCORD AVEC LES SCIENCES fX CRISE DE LA CERTITUDE ETUDE DES BASES COIAISSAIE ^{ DE LA mUM AVEC LA CRITIQUE Du Néo-Kantisme, du Prapatisme, du Newmanisme, etc. PAR Mgrr Albert FARGBS Prélat de la Maison de Sa Sainteté Docteur en Philosophie et en Théologie Ane. Dir. aux Séminaires de Saint-Sulpice et de l'Institut catholique de Paris Membre des Académies de S. Thomas de Rome, de Paris et de Louvain DEUXIEME EDITION Ouvrage honoré d'une L<ettro de S. S. Léon XIII, et couronné par PAcadémie Française PARIS BERGHE ET TRALIN, LIBRAIRES 69, RUE DE RENNES, 69 1908 Tous ;droits' réservés J' IMPRIMATUR : Parisiis, die 23 februar'ù 1907. P. Fagbs, Vie. g en. A notre (ihcr Kils Albert Kakces, prètie de Saint-Sulpice, LÉON XIII, PAPE Cher Fils, salut et bénédiction apostolique. L'hommage que vous avez voulu Nous faire, comme un bon fils, des prémices de votre talent et de votre science, en nous offrant vos Elude'i philosophiques, nous a été bien agréa- ble, et Nous tenons, par la lettre que Nous vous écrivons, à vous en témoigner Notre satisfaction paternelle. Dès le commencement de Notre Pontificat, une de nos plus vives préoccupations a été de ramener les études supé- rieures aux vrais principes des anciens, en les remettant sous rautorité de saint Thomas d'Aquin, et c'est avec une joie toujours croissante, que Nous voyons de tous côtés tant d'heureux résultats répondre a nos souhaits. Or, la Compa- gnie à laquelle vous appartenez, et vous personnellement, cher fils, vous Nous avez procuré ce sujet de joie, par le zèle avec lequel, vous conformant religieusement à Nos instruc- tions, vous vous êtes appliqué, soit autrefois dans l'enseigne- ment de la jeunesse, soit depuis par les écrits que vous pu- bliez, à remettre en honneur cette belle philosophie des an- ciens docteurs, et à montrer son harmonie, surtout en ce qui touche à l'observation et à l'étude de la nature, avec les pro- grès constants des sciences modernes. On ne peut que louer l'œuvre que vous avez entreprise et la méthode, assurément excellente, avec laquelle vous la menez à sa fin. A une époque où tant de gens, avec l'arrogance de ce siè- cle, regardent avec dédain les âges passés et condamnent ce qu'ils ne connaissent même pas, vous avez fait une œuvre nécessaire en allant puiser aux sources mêmes la vraie doc- trine d'Aristote et de saint Thomas, de manière à lui rendre, d'une certaine façon, par l'ordre lumineux et la clarté de vo- tre exposition, la faveur du public. Et quant aux reproches qu'on lui fait d'être en désaccord avec les découvertes et les résultats acquis de la science moderne, vous avez eu raison d'en montrer, par la discussion des faits et des arguments allégués de part et d'autre, la faiblesse et l'inanité. Plus vous marcherez dans cette voie, plus s'établira et se for- tifiera votre conviction, que la philosophie aristotélicienne. telle que Fa interprétée saint Ttiomas, repose sur les plus so- lides fondements, et que c'est là que se trouvent encore au- jourd'hui les principes les plus sûrs de la science la plus so- lide et la plus utile entre toutes. L'œuvre que vous avez entreprise, cher fils, vous deman- dera, Nous le comprenons bien, de longs et pénibles travaux. Mais prenez courage, Nous vous l'ordonnons, bien persuadé que vos forces seront à la hauteur de cette tâche, et que de très réels avantages pourront en découler non seulement pour ceux qui s'occupent des études sacrées, mais surtout pour ceux qui, s'appliquant aux sciences naturelles et à celles qui leur sont apparentées, se laissent en si grand nombre, Nous le constatons avec douleur, écarter de la vérité, soit par leurs opinions préconçues, soit par les erreurs d'un matérialisme grossier. Dans cette voie vous trouverez un honorable encourage- ment dans la faveur que vous ont acquise, auprès des sa- vants, vos écrits déjà publiés, et que vous obtiendrez dans une mesure d'autant plus large, que vous mettrez plus de soin à poursuivre votre œuvre, sous les auspices de si grands maîtres. Mais puisque ces sympathies des savants, comme vous l'avouez avec une piété toute filiale, n'ont de prix à vos yeux que si la Nôtre vient s'y ajouter. Nous voulons entourer vo- tre personne et vos travaux de toute Notre bienveillance, et Nous formons pour vous, et en même temps pour la vraie science, le vœu que votre œuvre ait un plein et complet suc- cès. Comme gage de cette bienveillance, et pour vous assurer le succès que vous implorez du secours divin, c'est de tout cœur que Nous accordons à vous, à vos confrères et à vos élèves, la bénédiction apostolique. Donné à Rome, près saint Pierre, le 21 mai 1892, la quin- zième année de Notre Pontificat. LÉOiX XIII, PAPE. ETUDE IIES BASES DE LA CONNAISSANCE & DE LA CROYANCE SOMMAIRE « Pages Avant-Propop 17 I. Existence de la Certitude objective 22 Notions préliminaires. Le scejjticisme et le sens com- mun. Gomment se pose aujourd'hui le problème. I. Solution traditionnelle : lo II y a des faits certains ; 2° Des principes certains ; 3° Des raisonnements certains ; 4" Des témoignages certains. II. Solution du criticisme kantien. L'idéalisme trans- cendental. Le subjectivisme est le principe de cette erreur 28 lo Ce système est faux dans son principe. a) Objectivité du sens intime, b) Objectivité de la perception externe. Com- ment sortir «hors de sa peauw? Explica- tion du «passage». Théorie de l'action et de la passion. Contrôle de la conscience. L'abîme est imaginaire. 2° Il est faux en lui-même, dans ses] principales thèses : a) Sa première thèse. Critique. Les formes a priori n'expliquent rien. 6) Sa deuxième !jthèse. Critique. Des juge- ments a priori seraient insuffisants. c) Sa troisième thèse. Critique. L'autonomie est insoutenable. 3» Il est faux dans ses conséquences. a) Il ruine la notion même de vérité. La vé- rité « création » de' l'esprit. Plus de sta- bilité ni de progrès possible. — 8 — b) Il ruine toute science exp<'rinienlfilt'. Le (lo<T;niatisnie de Kanl pour les sciences est une inconséquence. c) Il ruine toute science spéculative. L'accord même de nos idées entre elles n'est plus possible. d) Il ruine la science pratique. Le devoir est subjectif. Foi aveugle. Attaquer la pen- sée c'est ruiner l'action ! III. Solutions des néo-criticistes HT 1° Le Volontarisme de Renouvier. Son pari. Nou- veau paradoxe. 3° Le Pragmatisme psj^chologique. La « uploads/Litterature/ la-crise-de-la-certitude.pdf

  • 40
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager