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·. ', ' .. . .. Roge• AYRA.IJ~T .. . ; • •• i : · .-.·:: .. . . ' .: :· · •' : :: . . ·:, .. ·~" .. f};. · . '• ·· .. la·gènèsè . . . . - . , .. •' . du· romcl~ntisme·. · a11em· and . 1 .· Baader Brenta nô Hülsen Novalis Ritter ·Schelling · :Steffens · .. -- · ·: 1797-1804 Il . : .. .. les SChlegel : . August Wilhelm '. Caroline. · Dorothéa Friedrich Schleiermacher · Tieck Wackenroder ., .. ' " . . ' . ~ .. ****· .. ..... · ; // ,AUBIER . . ' ~ ·:·> " .. .. LA GENÈSE DU ROMANTISME ALLEMAND **** OUVRAGES DU MÊME AUTEUR Heinrich von Kleist. La Genèse du romantisme allemand, tomes 1, II et III. Gœthe, Poésies (2 vol.). Kleist, Penthésilée. Kleist, La cruche cassée. Traductions La couverture reproduit un portrait de Novalis que conserve le musée de Weissenfels. Peint vraisemblablement peu après celui de Friedrich Schlegel que reproduit la couverture du troisième volume, et par le même artiste, Franz Gareis de Dresde, il devrait faire oublier l'image enjolivée jusqu'à la convention qu'E. Eichens a gravée de Novalis en 1845, sans doute d'après cet original. (Cf. le présent volume, p. 161.) ROGER A YRAULT PllOFESSEUJI. HONOllAlll! J. LA SOllBONNE (PAllIS IV) LA GENÈSE DU ROMANTISME ALLEMAND **** 1797-1804 (Il) Dialectical_books AUBIER ÉDITIONS MONTAIGNE, PARIS Droits de traduction et de reproduction réservés pour tous pays. © 1976 by Editions Montaigne. AVERTISSEMENT Dans les citations les mots isolés entre [ ] sont ajoutés par nous pour raccorder la citation à notre texte. Les notes utilisent les abréviations suivantes : Reihe Romantik En abrégé : (dans la collection Deutsche Literatur in Entwicklungs- reihen, 1931-1950, où les œuvres figurent dans leur ver- sion originale). R.R. Athenaeum Eine Zeitschrift von August Wilhelm Schlegel und Fried- rich Schlegel, Berlin, 1798-1800, réédition de 1960. Ath. Europa Eine Zeitschrift herausgegeben von Friedrich Schlegel, 1803-1805, réédition de 1963. Eur. Baader Siimtliche Werke, 1851-1857, tome 3. Baader Brentano Werke, éd. Kemp, 4 vol. 1963-1968. Briefe, éd. F. Seebass, 2 vol. 1951. Briefwechsel zwischen Clemens Brentano und Sophie Mereau, éd. H. Amelung, 2 vol. 1908. Clemens Brentanos Frühlingskranz, 1967 (Winkler Verlag, Die Fundgrube, numéro 29). Fichte Werke Br. (Seebass) Br. (Amelung) Friihlings- kranr. Siimtliche Werke, éd. J. H. Fichte, 8 vol., 1845-1846. S.W. Hemsterhuis Œuvres philosophiques, éd. Meyboom, 3 vol., 1846- 1850. Œuvres Novalis Schriften, éd. Kluckhohn et Samuel, 4 vol., 1960-1975. Kluck.-Sam 8 LA GENÈSE DU ROMANTISME ALLEMAND Ritter Beweis, dass ein bestiindiger Galvanismus den Lebens- prozess in dem Tierreich begleite, 1798. Beweis Fragmente aus dem Nachlass eines jungen Physikers, 2 vol., 1810. Fragmente Schelling Siimtliche Werke, éd. K.F.A. Schelling, 14 vol., 1856- 1861. Aus Schellings Leben in Briefen, éd. Plitt, 2 vol., 1869- 1870. Briefe und Dokumente, éd. Fuhrmans, vol. 1, 1962. Schiller Werke, éd. Bellermann, Petsch, Leitzmann, Stammler, s.w. Plitt Fuhrmans 15 vol., s.d. Schiller Schlegel (August Wilhelm) Kritische Schriften und Briefe : 1) Sprache und Poetik, 1962. 2) Die Kunstlehre, 1963. 4) Geschichte der romantischen Literatur, 1965. Schlegel (Caroline) Caroline. Briefe aus der Frühromantik, éd. E. Schmidt, Kr. Schr. u. Br. 2 vol., 1913. Caroline Schlegel (Dorothéa) Briefwechsel, éd. J. M. Raich, 2 vol., 1881. Schlegel (Friedrich) Seine prosaischen Jugendschriften, éd. Minor, 2 vol., 1882. Literary Note-Books (1797-1801), éd. Eichner, 1957. Kritische Friedrich Schlegel-Ausgabe, éd. Behler, en cours de publication. Briefe an seinen Bruder August Wilhelm, éd. Walzel, 1890. Schleiermacher Ueber die Religion. Reden an die Gebildeten unter ihren Veriichtern (Philosophische Bibliothek, vol. 255) 1958. Aus Schleiermachers Leben in Briefen, éd. Jonas-Dil- they, 1858-1863, 4 vol. Denkmale (documents mis en appendice à W. Dilthey, Das Leben Schleiermachers, t. 1, 1870). Vertraute Briefe über Fr. Schlegels Lucinde (lnsel- Bücherei, n° 759), 1954. Steffens Beitriige zur innern Naturgeschichte der Erde, 1. Teil, 1801. Dorothéa Jug. Eichner K.A. Walzel Reden Le ben Denkmale V. Br. Beitriige AVERTISSEMENT Was ich erlebte. Aus der Erinnerung niedergeschrieben, 10 vol., 1840-1844. Tieck Schriften, 28 vol., 1828-1854. Ludwig Tieck und die Brüder Schlegel, Briefe auf der Grundlage der von Henry Lüdeke besorgten Edition neu herausgegeben und kommentiert von E. Lohner, 1972. Wackenroder Werke und Briefe, éd. von der Leyen, 2 vol., 1910. Was ich erlebte Schr. Lüdeke- Lohner Wack. 9 CINQUIÈME PARTIE ES VUE D'UNE PHILOSOPHIE DE LA NATURE SCHELLING ET LA c PHILO- L'histoire de la pensée philosophique en SOPHIE DYNAMIQUE DE LA Allemagne contient sans doute peu de NATURE » : 1) LES Idées. moments aussi singuliers que celui où Schelling, en 1800, publie un long extrait de son poème Profession de foi épicurienne de Heinz Widerporst, l'évocation d'un « esprit géant » qui est « pétrifié » dans les choses. Le titre qu'il lui donne Quelques mots encore quant au rapport de la phi- losophie de la nature avec l'idéalisme peut sembler trop explicatif mais vaut au-delà de lui-même ; car Schelling y rappelle orgueilleusement que sa pensée n'a pas eu d'autre objet que ce « rapport » pendant quatre années. Depuis 1797 chacune de ses œuvres, à peine achevée ou sim- plement poussée assez loin, suscite une œuvre nouvelle qui en reprend les grands thèmes et pour une part la continue en la dépassant, mais aussi pour une part la contredit. De l'une de ces œuvres à l'autre une rupture implicite avec Fichte va se précisant, car le « rapport » que Schelling veut établir toujours mieux au cours de leur succession devient de plus en plus étranger au concept synthétique duquel il dérive théoriquement, le « réal-idéalisme 1> qu'a défini la Doctrine de la science et qu'elle nomme aussi bien « idéal-réalisme ». C'est par la plus suggestive des rencontres que Schelling, en 1800, publie dans le même numéro de la Revue de physique spéculative le long extrait de Wider- porst, qui retentit de la pensée de Herder et de Gœthe, et la seconde moitié de la Déduction générale du processus dynamique où sa philo- sophie de la nature arrive à un terme : là Fichte peut lire, en illustration à ce même « rapport » obsédant, que « la philosophie de la nature donne ... une explication de l'idéalisme par la physique », qu'il y a sur l'homme une certaine « illusion » dont est victime le philosophe, toujours trop prompt à le croire donné comme un moi, alors que le « physicien > met cette illusion en évidence et qu'on pourrait « crier à tous ceux qui en philosophie sont dans le doute ... : Venez à la physique et connaissez le Vrai >. Le Vrai, c'est selon Schelling que 14 LA GENÈSE DU ROMANTISME ALLBMAND tout commence bien pour l'homme avec la sensation, le premier acte de conscience, ainsi que Fichte l'enseigne, mais que l'immense devenir de la nature, le jeu scientifiquement identifiable de ses forces aux métamorphoses toujours plus subtiles, révèle en elle l'aspiration d'une raison immanente à s'achever en conscience grâce à l'homme. Fichte ne s'y trompera pas ; il va explicitement prononcer lui-même, un an plus tard, la rupture sans appel que tout accès à une réflexion originale impliquait pour les plus fervents de ses jeunes lecteurs et que Schelling parmi eux a été le premier à rendre inévitable 1• Dans les écrits de sa vingtième année Schelling semble certes s'attacher avant toute chose à reconstruire le système fichtéen. Pourtant il ne dissimule guère une tendance à ressaisir la nature comme présence vivante derrière la « nature en général >, dont le kantisme a besoin, derrière le « monde de l'expérience » et sa totale dégradation en Non-Moi chez Fichte. Une familiarité avec l'œuvre globale de Herder, qu'attestent ses travaux d'étudiant au séminaire de Tübingen, le sou- tient alors dans sa prédilection pour les deux maîtres du dogmatisme, Spinoza et Leibniz, qu'il met en avant tour à tour, dès qu'il cherche à se préserver d'une excessive emprise du criticisme. Et au terme de son traité Du Moi quelques brèves remarques sur la finalité dans la nature abolissent soudain à elles seules la proximité envers Fichte que le titre paraît garantir. La Critique du jugement, où Kant a repris à sa manière une grande partie du legs leibnizien que Herder sauvegardait, vient d'entrer dans l'horizon de Schelling ; et, toujours disciple de Fichte, il cesse d'être son commentateur quand l'affirmation kantienne qu'il y a bien « compatibilité » entre la téléologie et le mécanisme dans l'expli- cation du monde naturel s'amplifie chez lui en une « mission suprême de l'homme >, en une obligation pour l'esprit d'amener un jour téléo- logie et mécanisme à se confondre. Telle est chez Schelling l'indica- tion la plus lointaine d'une nouvelle philosophie de la nature. Elle se change déjà en promesse dans quelques lignes de l'esquisse à l'accent impérieux que l'on nomme communément Programme systématique : « Je voudrais ... donner des ailes à notre lente physique qui progresse péniblement à coups d'expériences. C'est quand la philosophie fournira les idées et l'expérimentation les faits que nous pourrons enfin avoir cette physique en grand uploads/Litterature/ la-genese-du-romantisme-allemand-1797-1804-by-roger-ayrault.pdf

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