1 La petite chartreuse Pierre Péju Emploi du futur au début du livre. C’est com
1 La petite chartreuse Pierre Péju Emploi du futur au début du livre. C’est comme une sorte de prédiction. Emphase sur le fait qu’il sera cinq heures du soir quand l’événement qui déclenchera l’histoire va commencer. Écriture télégraphique : « Cinq heures du soir ». Dans le premier paragraphe tous les éléments de l’accident son jetés devant le lecteur. On comprend alors que c’est la fille qui se précipitera sous les rues de la camionnette. La forme du texte ressemble à un fait divers. Comme dans les films d’Hitchcock on sait déjà ce qui va se passer, le drame est annoncé de l’avance et la tension et le suspense va se produire grâce à cette connaissance anticipée. Le travail du spectateur consiste à essayer de savoir pourquoi s’est il passé et comment. C’est dans certaine façon une inversion de la question enfantine: « et après ? Que s’est il passé ? » À partir des objets tel qu’un détective on commence à reconstruire le passé des personnages et comment ils sont. La succession d’actions donnent l’idée de réalité comme l’effet du ralenti et comme un « close up » on montre les objets qui dessinent la petite fille : l’anorak, les collants rouges, le cartable, les souliers. Le recours de la métonymie est présent pendant tout le roman. Description des personnages : La petite : Membres frêles, chair pâle et douce, brouillard de larmes, la frange brune, petit corps. ( on décrit surtout le corps, pas tellement son caractère, peut-être pour la montrer comme une poupée ou pour s’éloigner du drame) Le camionneur : Il s’appelle Vollard, Étienne (son nom rappelle le vol des oiseaux..) Il est libraire et conduit une camionnette. Il y a beaucoup d’informations dans ces deux premiers paragraphs. Insistance sur l’heure de l’accident (« cinq heures du soir ») et sur le fait qu’il pleuvait (« anorak », « pluie froide de novembre », « l’asphalte trempé »…) et qu’il faisait froid. (Page 12) 1er paragraphe : voix de l’écrivain, omniscient et omniprésent, réflexion sur ce qu’il est en train de raconter comme témoin ? («rien n’est écrit nulle part, la vie seulement criblée de hasards de dernière minute, ces petits riens décisifs qui défient présages et prévisions et se rient de nos attentes » - on voit déjà une idée centrale sur laquelle l’histoire va se dérouler : les hasards (« ces petits riens ») qui changent une histoire, l’idée qu’il n’ya pas de prédestination d’aucune sorte, qu’on ne peut rien prévoir en définitive) Thérèse cherche le destin et lui, il se laisse aller par le hasard le hasard/ pas de destin relation avec la fin. (Si on ne peut rien prévoir, alors, on peut au moins essayer d’expliquer les causes ? Expliquer peut-être le passé qui a donné lieux à ces faits tragiques ? On essai tout le temps d’expliquer les choses mais peut-être que l’absurde c’est la meilleure explication possible. Page 12 Le narrateur tel qu’un observateur dans les hauteurs (un oiseau rapace qui cherche à se munir d’une proie) Les oiseaux qui survolent à la fin ? 2 Image dès le ciel : « les enfants sortent des écoles primaires » « dans chaque quartier de chaque ville » « entre façades des longues rues grises. » « Les carapaces en toile » vision à vol d’oiseau idée de fermeture Les petits comme des oiseaux : « ces petits aux ailes étroites et trop lourdes » le tumulte, les gens confondus comme un seul corps (« les parapluies », « les puissant tentacules maternels » - métonymie) page 13 : « masse compacte » Les tentacules maternels « donnent l’idée d’une mère comme un animal un peu dangereux avec les autres mais protecteur avec sa progéniture, surprotecteur peut-être ? Et puis les tentacules sont utiles pour faire beaucoup des choses au même temps : « prendre les objets confectionnés à l’école, prendre les mains des enfants, etc., prendre le parapluie. Cette image de mère toute-puissante va contraster avec la mère de la petite de l’histoire. Le temps de la narration est le présent, en donnant l’idée de qqch qui se vit minute à minute, on se sent témoin des événements. Page 13 Phrase qui reprend le premier paragraphe. Phrase qui anticipe un fait qu’on connaît déjà : « Tout peut avoir lieu, donc le pire. Car il rôde lui aussi dans la meute des possibles. La hyène du pire trottine au hasard dans la banalité » - rapport avec l’absurde? Généralité biologique commun à tous les êtres humains et aux mammifères: le corps maternel, la chaleur, l’odeur de mère, sentiment instinctif. L’absurde et la modernité, quel rapport ? Ça va contraster avec la mère d’Eva, qui va contre l’instinct naturel de toutes les mères. Et toujours l’insistance de la pluie : « petites retrouvailles quotidiennes et pluvieuses. » Eva, l’étrangère, celle qui est différente aux autres, qui se détache de la masse compacte. La mère d’Éva se détache, elle aussi, de la masse compacte des mères. « Elle est si souvent en retard » Présence du temps, ce qui marque la différence. Importance des minutes dans les événements de la vie. Il y a quelque chose dans la ville qui fait retarder la mère d’Éva. La mère d’Eva, l’air absent. Mère inexacte (condamnation ?) La ville – Éva l’espace -Thérèse Rapport entre la pluie et le temps – « 100 años de soledad » ? à la fin, la neige Toujours les comparaisons animalières : grenouille triste (« les mères comme pieuvres, les petits comme des oiseaux, le troupeau maternel ») lui comme un oiseau : Icare Page 15 Sensation du néant Insistance sur la fragilité d’Éva. Page 16 : « la pluie froide » coupable de l’accident. Deux trajectoires qui se croisent comme deux missiles. (qqch. De scientifique, de mathématique) 3 (Deux ou trois personnages solitaires qui se croisent dans un point précis de la ligne de temps- l’auteur et Vollard vont se croiser aussi) Les couleurs : la camionnette verte de Vollard est justement la couleur opposée +a celle des collants de la petite et à celle de son anorak. (Rapport entre le petit chaperon rouge et la fille de cette histoire ?) Opposition : fragilité de la petite /lourdeur de Vollard et de sa camionnette Fragment des livres dans la mémoire de Vollard : « …le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n’a pas de cœur… » Page 17 Vollard/ vitesse/corps minuscule Lecture/ville/Éva Lourdeur/légèreté Le temps est relatif. Une demie heure peut durer une éternité et c’est ça l’effet qui produit la réitération de la narration de différentes manières.- « tout cela paraît ne jamais finir ». Page 18 les close-ups (tel que dans un film) les yeux de la petite sur les yeux de Vollard Vitesse/arrêt devant l’horreur « arrêt sur horreur » Page19 Le bruit/le silence La ville/l’horreur Le moment de ces petits riens du hasard. La catastrophe Page 21 « on voit ça tous les jours » Les accidents, l’hyène la chienne à la fin Page 22 La pluie remplacée par la solitude « qui tombe sur les choses » 100 años de soledad ? « Les doigts se crispent sur l’absurdité « Impossibilité d’expliquer, le hasard. La modernité la nature, le passé --------deux temps différents L’absurde la nature Le bruit Les gens la solitude La vitesse Page 23 Les couleurs rouge et vert des feux rouges. Le rouge de l’anorak et des collants et le vert de la camionnette. La pluie se transforme en neige. Description de la nature, l’organique, les formes arrondies. 4 Page 25 Un cri animal/ plainte de la petite La douleur comme protection Les sons Page 26 la carcasse de Vollard, comme un animal préhistorique ou un rhinocéros (ornithorynque plus tard) Comparaison animalière Toujours le chemin… Les trajectoires de Vollard et Eva. L’avenue, l’itinéraire de l’école à l’appartement. Le chemin, le sentier entre la forêt. L’absurde : souffrance incongrue, l’absurdité irréparable. Itinéraire connu (« espacios vacíos en la mente con respecto a donde vivimos, lugares donde no vamos”) Les lumières de la ville/les ténèbres de la montagne (l’ordre, le connu/l’insondable) Page 27 Le rouge du camion des pompiers. La montagne a de la vie Le temps passe apparemment plus vite dans cette montagne. On ne perçoit pas le temps passé dès que Vollard ait tombé jusqu’à ce qu’il découvre la maison de l’inconnu. Page 30 La neige, regard à vol d’oiseau. Panorama de la ville et des montagnes. On peut voir comme d’un hélicoptère la camionnette de Vollard montre l’espace où se déroulent les histoires des personnages. À vol d’oiseau. La neige unifie tout. Tout semble minuscule en comparaison avec la neige. Itinéraire de Vollard. Deux extrêmes : les sommets des montagnes, les ruelles, l’obscurité des ruelles. Ascension et descente : développement des personnages. Chemin de croissance personnelle. L’espace, les trajectoires, l’identité L’hôpital ressemble à une bibliothèque. « L’hôpital apparaît, ville dans la ville, où les souffrances, les blessures les maladies, les agonies s’entassent sur de vastes étages » 5 uploads/Litterature/ la-petite-chartreuse-pierre-peju.pdf
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- Publié le Mar 23, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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