Édition du lundi 24 septembre 2012 VOLUME LXXX NO4 FACEBOOK: www.facebook.com/L

Édition du lundi 24 septembre 2012 VOLUME LXXX NO4 FACEBOOK: www.facebook.com/LaRotonde.ca TWITTER: @LaRotonde WEB: www.larotonde.ca On rencontre la GSAÉD | P. 4 Le vice-doyen à la gouver- nance de la Faculté des sci- ences reçoit le prix « Bras de fer » 2012 | P. 6 Un panel sur l’investissement juste | P. 8 Les étudiants franco- ontariens se rassemblent et s’expriment | P. 5 Bière et bon repas | P. 13 Un lock-out qui fait mal aux bars sportifs | P. 15 STATISTIQUES SPORTIVES | P. 17 Réponse à « Pensez librement » de Catherine Gauthier | P. 18 OVILA CASTONGUAY OBSERVE LES MOINEAUX | P. 19 Photos Dany Boutin Léa Papineau-Robichaud Ayoub Ben Sessy N U I T B L A N C H E P . 1 1 Le Double G encaisse une quatrième défaite en autant de matchs P.16 Spectacle aérien à gatineau p.12 Deux minorités : deux réalités bien différentes Deux situations aux allures similaires ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps : la minorité francophone de l’Ontario et la minorité anglophone du Québec s’inquiètent respectivement de leur avenir. Bien que ces deux groupes culturels partagent une situation minoritaire, prétendre que leur situation est similaire, est complètement absurde. D’abord, en Ontario, la minorité francophone s’est fait couper l’herbe sous le pied quand le gouvernement McGuinty a supprimé la bourse pour étudier en français. Même si cette bourse n’a été attribuée qu’à une petite proportion de francophones et de francophiles, abolir une aide financière de la sorte n’aide en rien le sort de la communauté franco- ontarienne. Surtout quand seulement deux universités ontariennes offrent des cours en français. Lors de la troisième assemblée annuelle du Regroupement des étudiants franco-ontariens qui avait lieu la semaine dernière (lire en page 5), des délégués ont lancés un projet innovateur : avoir une université francophone en Ontario. Soit dit en passant, contrairement aux anglophones du Québec qui jouissent de trois universités anglophones, la minorité francophone de l’Ontario n’a même pas d’université qui la représente. Il y a quelques décennies, alors que la majorité des étudiants ottaviens parlait le français, on aurait pu considérer l’U d’O comme l’université des Franco-ontariens. On ne peut toutefois plus en dire autant aujourd’hui, alors qu’elle compte approximativement 70 % d’étudiants anglophones contre seulement 30 % d’étudiants francophones. Le titre du rapport du commissaire Boileau est clair « Pas d’avenir sans accès ». La situation est particulièrement problé- matique dans le centre-sud-ouest de l’Ontario, où l’offre en matière d’éducation post-secondaire en français est nette- ment insuffisante alors que la population francophone y est en croissance. L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario dénonce d’ailleurs cette situation. Les Franco-ontariens se retrouvent donc une fois de plus en situation minoritaire dans une université qui raisonne et qui formule tous ses messages en anglais avant de les traduire, parfois dans un français approximatif. On est encore bien loin de la réalité des anglophones du Québec qui ont l’embarras du choix entre McGill, Concordia et Bishop’s. Un autre référendum, ou pas? Du côté du Québec, les communautés anglophones sont sur les dents depuis que le nouveau gouvernement péquiste a pris le pouvoir. Le discours des médias anglophones sur le nouveau gouvernement est animé par la peur irrationnelle que le gouvernement ne tienne un référendum sur la souveraineté du Québec. Tandis que les Péquistes en parlent du bout des lèvres, les chroniqueurs et autres faiseurs d’opinions du Globe and Mail et de la Gazette, en parlent comme si, véritablement, le gouvernement allait sonder la population du Québec sur son avenir constitutionnel, comme on l’a fait en 1980 et en 1995. S’il y a un enjeu qui a été mis en veilleuse lors des dernières élections, c’est bien celui de la sou- veraineté. Cette peur viscérale qu’a la communauté anglophone d’un référendum est malsaine et absurde. N’y a-t-il pas d’autres sujets plus pertinents à traiter au lieu de constamment alimenter cette crainte de l’exercice démocratique qu’est le référendum? La communauté anglophone du Québec s’est aussi opposée catégoriquement à la réforme de la loi 101. Le gouverne- ment Marois veut lui donner un nouveau souffle afin de s’assurer de que le français ne soit pas en situation de précarité dans la seule province officiellement francophone. C’est pourquoi l’État entend prendre des mesures pour freiner ce phénomène de dévaluation de la langue qui s’opère notamment à Montréal et dans l’Outaouais. Le Québec, de même que les Franco-canadiens, sont les derniers remparts de la francophonie en Amérique du Nord. Favoriser la diversité culturelle c’est aussi prendre des mesures, comme la réforme de la loi 101, pour assurer la pérennité du fait français. Bien que les anglophones soient en situation minoritaire au Québec, ils sont en situation de grande majorité sur le conti- nent. Ils n’ont nul besoin de s’occuper de l’émancipation de leur langue. Tandis que les Canadiens-Français de l’extérieur du Québec doivent quotidiennement lutter pour leur survivance, les anglophones perçoivent les réformes progressistes du PQ comme une menace et une attaque. Pourtant, ces réformes ont pour but de renforcer la francophonie et par le fait même de maintenir la diversité culturelle, ce qui, rationnellement, faisant fit de ce que disent les médias, devrait être défendu autant par les anglophones que par les francophones. Vincent Rioux, Rédacteur en chef 2 p. www.larotonde.ca ÉDITORIAL Vincent Rioux | redaction@larotonde.ca L Édition du lundi 24 septembre 2012 VOLUME LXXXI NO4 109, rue Osgoode Ottawa, Ontario K1N 6S1 TÉL. : 613 421 4686 RÉDACTION Rédacteur en chef Vincent Rioux redaction@larotonde.ca Secrétaire de rédaction Caroline Ramirez revision@larotonde.ca Jeanne Strasbourg, correction@larotonde.ca Actualités Émilie Deschamps actualite@larotonde.ca Mylène Charette informations@larotonde.ca Arts & culture Katherine Sullivan culture@larotonde.ca Sports Léa Papineau-Robichaud sports@larotonde.ca Opinions et Procrastination redaction@larotonde.ca Web Cyrine Taktak web@larotonde.ca Directeur de production Simon Lalonde Boisvert production@larotonde.ca Directeur artistique Ayoub Ben Sessy direction.artistique@larotonde.ca Photographe Léa Papineau-Robichaud photographe@larotonde.ca ADMNISTRATION ET VENTES Directeur général Alexandra Scott-Larouche direction@larotonde.ca Publicité Cathy Le Réseau Sélect cathy.le@tc.tc Prochaine parution Lundi 1 octobre 2012 La Rotonde est le journal étudiant de l’Université d’Ottawa, publié chaque lundi par Les Publications de La Rotonde Inc., et distribué à 2500 copies dans la région d’Ottawa. Il est financé en partie par les membres de la FEUO et ceux de l’Association des étudiants diplômés. La Rotonde est membre de la Presse universitaire canadienne (PUC). La Rotonde n’est pas responsable de l’emploi à des fins diffamatoires de ses articles ou éléments graphiques, en totalité ou en partie. 3 p. www.larotonde.ca Mémorial à l’hommage de Karina Joly et de Ted Shen Jessica : tu me manques tellement j’ai tellement envie de te parler de rire avec toi et de te prendre dans mes bras!!!! Mon chaton!!!!!! Je t’aime tellement mon chaton xoxoxo Jennifer Bergeron : Tu vas être un bel ange ma belle! Je t’aime fort! Xxx Laurence Larrivée Fortin : Depuis hier, j’attends la personne qui me dira que tout ça n’était qu’un mauvais cauchemar. Que mardi, dans mon cours de DIP, tout va être normal; je vais lever la tête et voir Karina et Ted assis un à côté de l’autre, dernière rangée en haut, au milieu, un peu vers la gauche. J’aimerais encore que Ted termine une des ses phrases par “tu comprends?”. Il faisait souvent ça, j’avais remarqué, et je trouvais ça drôle, il me faisait bien rire avec son faux air sérieux. Je repense encore à la fois où, en première année, pendant une séance d’études, je l’avais presque forcé à venir souper chez moi à Marchand... Il était un peu déçu que j’aies seulement de la soupe Lipton, il avait dit :”bon c’est ça, tu m’invites et tu me fais de la soupe Lipton!!” Et Karina, la première fois que je l’ai vue, je me suis dit: cette fille a tellement de grâce! Tous ses mouvements en douceur, sa façon de parler, calme et posée, ses vêtements, ses longs cheveux... C’est niaiseux: la dernière chose que je lui ai dite mardi dernier c’était justement: “j’aime vraiment tes cheveux”. Malheureusement non, personne n’est encore venu me dire que c’était un cauchemar. Le terre a continué de tourner, les gens de marcher dans la rue, l’heure d’avancer... Et c’est ça qui est affreux, parce que la vie continue mais on vient de perdre deux êtres chers... Alors c’est à ce moment qu’on réalise à quel point la vie est terriblement injuste et si fragile... <3 20 septembre 2012, Ted & Karina, on ne vous oubliera jamais! Vous resterez toujours présents et vivants dans nos coeurs <3 Merci à la vie de m’avoir donné brièvement la chance de connaître deux êtres extraordinaires. Reposez en paix mes amis. <3 <3 Caroline Soule : Je n’oublierai jamais le Ted que j’ai rencontré au cocktail d’admission de l’université il y a maintenant plus de deux ans. Avec un simple regard il pouvait te faire sourire et te faire oublier tous tracas. Avec son humour unique il pouvait t’ensoleillée n’importe quelle situation. Avec sa gentillesse et tendresse il pouvait te toucher au plus profond. Je regrette ne pas t’avoir dit plus souvent la place que tu occupais dans mon uploads/Litterature/ la-rotonde.pdf

  • 26
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager