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BIPEDIA 26.3 Révélations sur le manuscrit de Voynich http://perso.wanadoo.fr/initial.bipedalism/ site miroir : http://cerbi.ldi5.com/ Page 1 sur 10 © CERBI Révélations sur le manuscrit de Voynich par Erhard LANDMANN Traduction de François de SARRE Le 17 décembre 2005 paraissait dans la "Frankfurter Allgemeine Zeitung", ainsi que dans d'autres journaux, un article sur ce qu'on appelle le Manuscrit de Voynich. Bien que je m'occupe d'études comparées des langues depuis 40 ans, et depuis 30 ans des écritures hiéroglyphiques en particulier, et que j'aie consacré tout un livre à leur déchiffrement ("Weltbilderschütterung - die richtige Entzifferung der Hieroglyphenschriften" = Bouleversement dans l'image du monde - le vrai déchiffrement des écritures hiéroglyphiques), je n'avais alors pas encore entendu parler du Manuscrit de Voynich. Pour moi il était clair - c'est ce que je montre dans mon livre - que nos égyptologues et autres archéologues, spécialistes des Assyriens ou des Mayas, n'ont jamais su lire le moindre mot de façon correcte sur les inscriptions et représentations anciennes. Bien évidemment un tel livre, publié voici 14 ans déjà, a été complètement ignoré des médias. On ne lui a guère prêté attention. Comme l'article dans la Frankfurter Allgemeine avait été écrit de façon présomptueuse et négligée par un journaliste qui n'y connaissait rien (titre : "Enfin un remède efficace contre la migraine"), et que j'avais encore bien des sujets d'études en cours à traiter, j'avais alors pensé que ce vieux manuscrit n'était vraiment pas si intéressant que cela, et je l'oubliai. Mais peu de jours plus tard, je reçus une carte de vœux de Noël d'un monsieur du Baden-Würtemberg, que je ne connaissais pas alors, et qui venait juste d'acquérir mon livre. Il en avait été très enthousiasmé et avait joint à son envoi la copie d'une page extraite du Manuscrit de Voynich, publiée par un autre journal que celui de Francfort. Je n'avais à l'époque pas de connexion Internet, mais pouvais me brancher sur le net pendant trois heures, une fois par semaine dans un club de seniors. C'est ce que je fis dans les semaines qui suivirent, et je pus enfin m'occuper du Manuscrit de Voynich. D'après ce que je savais, il était écrit dans une langue inconnue au moyen d'une écriture également inconnue. La plupart des gens en Allemagne ont chez eux un "Duden" (l'équivalent du "Larousse" français), ce qui leur permet de vérifier la bonne orthographe d'un mot. Ce Monsieur Duden fut l'un des premiers à vouloir donner à chaque mot une orthographe fixe et définitive. Toute personne qui s'occupe d'inscriptions anciennes sait qu'il n'y avait alors pas d'orthographe réglementée. Un mot, comme "aufsteigen" (monter) en allemand, pouvait s'écrire au sein d'un même texte : "ufstic", "uff stig", "ufsteic", "up stic", "ufstich", ou même d'autres variantes. Comme on le voit, il n'y avait également pas de frontières bien définies aux mots. C'est extrêmement important de faire ici cette remarque. Les mots pouvaient être découpés de manière différente ! C'est quelque chose qu'oublient tous nos chercheurs de l'Antiquité, les spécialistes des langues anciennes, les archéologues sans bonnes connaissances linguistiques, pourtant déchiffreurs autoproclamés. Cette réalité d'une lecture faisant intervenir des parties de mots de part et d'autre de l'espace entre eux, avec une lettre qui doit se lire avec le mot qui suit, ou un groupe de lettres qui concerne le mot d'avant, caractérise non seulement le Manuscrit de Voynich, mais également tous les textes mayas, aztèques, voire les textes latins - et c'est d'une extrême importance. BIPEDIA 26.3 Révélations sur le manuscrit de Voynich http://perso.wanadoo.fr/initial.bipedalism/ site miroir : http://cerbi.ldi5.com/ Page 2 sur 10 © CERBI Cela fait 20 ans que je lis ces textes en débordant d'un mot sur l'autre, et ce que je découvre, ce sont invariablement des textes en vieil allemand, ou plus précisément en "E li diutic spraha", c'est-à-dire dans la langue elidiutique, celle du dieu E li. Un manuscrit viennois du Mondsee affirme déjà que cette langue elidiutique, qui s'est au mieux préservée en (vieil) allemand, dans les langues mayas et aztèques, dans l'ancienne langue de l'île de Pâques et des Maoris, ainsi que dans d'autres langages "exotiques", fut non seulement la langue-mère sur Terre, mais également celle de l'Univers tout entier. C'est cette langue de Dieu et du Cosmos que l'on cherche maintenant de façon délibérée à éradiquer par le déferlement de pseudo-anglicismes et d'un anglais dévoyé issu du charabia américain. L'Internet déborde littéralement d'articles sur le Manuscrit de Voynich (VMS). C'est là que se mêlent dans une cohue joyeuse les véritables scientifiques et les pseudo-scientifiques, les cryptoanalystes, les doux-dingues religieux et bien sûr tout l'éventail des chercheurs ésotériques, sans oublier les sceptiques qui sont toujours là pour manifester du scepticisme. Ces gens qui se croient obliger de douter de tout sont bien ce qu'il y a de plus bête au monde. Ils essayent par tous les moyens de nier phénomènes et la réalité des choses, et ils n'en discutent même plus sous des arguments fallacieux ou imbéciles. Pour les sceptiques, le VMS n'est naturellement qu'une blague, une imposture, ou ce qu'on appelle un "hoax", car c'est d'après eux sans doute du pseudo-anglais. A côté de ceux-ci, on trouve ceux qui recopient tout sans esprit critique, comme il y en a beaucoup dans les cercles de linguistes et dans les sciences humaines. On attribue sans fondement le VMS au savant anglais Roger Bacon, et c'est ce que croient jusqu'à maintenant une majorité d'auteurs, même s'ils savent que l'Américain Currier avait établi que 7 à 8 scribes s'étaient succédés dans la rédaction de l'ouvrage. Je ne sais pas s'il y en avait vraiment eu autant, en tout cas ils ont été plusieurs. On a supposé toutes les langues possibles, même certaines qui n'ont jamais existé. Cela va du mongol au nabatéen. Par exemple, on pensait lire (du fait d'un mauvais ordre des lettres) le mot "oladabas", on l'a comparé à "olazabal" et l'on a tenu le VMS pour catalan. Mais "olazabel" est du basque, donc on a parié ensuite sur l'occitan et le provençal. Mais la plupart des chercheurs croient que le VMS est un texte crypté. Comme le chercheur américain Newbold a confondu la syllabe "an" avec la syllabe "mi", il a lu de travers "michiton oladabas multos te tccr cerc portas" et en avait conclu que c'était une phrase latine "michi dabas multas portas" à laquelle il donnait la signification : "tu m'as donné beaucoup de portes". C'est pourquoi Newbold était sûr que le texte était crypté. Tous les programmes possibles d'ordinateur, les recherches statistiques et mathématiques, les lois de Zipf, les méthodes cryptologiques des services secrets, ont été mis en œuvre. Mais à quoi servent la meilleure méthode, l'ordinateur le plus puissant, le programme le plus raffiné, quand on on utilise des données absurdes ? Déjà quand je travaillais dans les années 70, au début de l'ère informatique, chez un fabricant d'ordinateurs, on disait : « Si l'on rentre quelque chose d'absurde, il en sort également de l'absurde ». C'est comme si vous recherchez un œuf de Pâques que personne n'a caché. Essayez de décrypter un texte qui n'a pas été crypté ! Comme la lecture d'un texte se résume à un problème de langue, je ne peux l'aborder qu'en recherchant des solutions linguistiques, et en donnant des réponses linguistiques en conséquence. J'ai également entendu dire que la National Security Agency (NSA), autrement dit le puissant "Big Brother" qui écoute nos communications téléphoniques BIPEDIA 26.3 Révélations sur le manuscrit de Voynich http://perso.wanadoo.fr/initial.bipedalism/ site miroir : http://cerbi.ldi5.com/ Page 3 sur 10 © CERBI à travers le monde et qui prépare les actions de la CIA, avait essayé depuis sa fondation à la fin de la 2ème guerre mondiale, de déchiffrer le VMS. Mais elle a échoué, malgré ses puissants moyens technologiques et financiers, dans cette tâche relativement simple. Cela m'a bien tranquillisé. Même ces gens ne sont pas tout-puissants. Et de toute façon pas très intelligents ! Après que j'eus lu une douzaine d'articles la plupart du temps assez absurdes sur le VMS, en 7 ou 8 langues, pour me faire une idée globale, je trouvai enfin sur l'un de ceux-ci les adresses Internet qui allaient me permettre de consulter le manuscrit lui-même. Quand j'eus fait des copies et que je les parcouru, j'éclatais presque de rires. L'écriture "inconnue" dans une langue "inconnue" était rédigée dans un alphabet "latin" assez normal complété par quelques caractères vieux-allemands. Ainsi la lettre "h" en liaison avec le "t" dans "th" s'écrivait toujours de façon latine, alors que quand elle était seule ou avec un "ch", c'était comme en vieil-allemand. Bien sûr, j'avoue que l'écriture est très "cochonne" et tarabiscotée, comme si cela avait été fait à la hâte. C'est effectivement très difficile à lire. De plus, c'est parsemé de ligatures. Ce sont des ensembles de lettres liées, comme en sténographie. La plupart des articles en anglais sur le VMS parlent de "gallows", c'est-à-dire de potences. Par chance, 95 % ou plus de ces ligatures sont toujours les deux mêmes : "qot" et "pot", en allemand "Gott" (dieu) et "Bote" (messager), en uploads/Litterature/ landmann-erhard-revelations-sur-le-manuscrit-de-voynich.pdf

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