LANGUE FRANCAISE EN 1 ère et Tle. Série : A & C & E & D & TI. °COLLECTION HSB°

LANGUE FRANCAISE EN 1 ère et Tle. Série : A & C & E & D & TI. °COLLECTION HSB° 1) Dans la langue écrite, ce sont les signes de ponctuation qui, la plupart du temps, indiquent les intonations et les arrêts exigés par le sens.La ponctuation clarifie le discours écrit en signalant les rapports qui existent entre les parties constitutives du discours en général et de chaque phrase en particulier. De plus la ponctuation marque les pauses que nous devons faire en lisant. Elle rythme les mots et les personnalise. Ne pas faire des phrases trop longues. Ne pas abuser de la ponctuation.Les six principaux signes de ponctuation sont : • Le point ( . ) • La virgule ( , ) • e point-virgule ( ; ) • Les deux-points ( : ) • Le point d’interrogation ( ? ) • Le point d’exclamation ( ! ) Quatre autres signes s’emploient dans des circonstances particulières.Ce sont : • Les points de suspension ( … ) • Les parenthèses ( ( ) ) • Les guillemets ( « » ) • Le tiret ( - ) I. Le point ( . ) Le point indique une pause prolongée et s’emploie après une phrase entièrement terminée. Après un mot en abrégé (abréviation) on utilise le point. Exemples: L’amour du travail, adoucit sa tâche. L’abréviation de Monsieur est M. II. Le point d’interrogation Le point d’interrogation termine une question directe et s’emploie à la fin de toute phrase qui exprime une demande. Exemple : Quelle heure est-il? III. Le point d’exclamation Le point d’exclamation suit une phrase exclamative exprimant la joie, la douleur, la colère, la surprise, l’admiration, etc. Exemple : Hé! bonjour, monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli! IV. La virgule La virgule marque une petite pause dans la lecture. Elle sert à séparer, dans une même phrase, des éléments semblables, c’est-à-dire les noms, les adjectifs, les verbes, etc., qui ne sont pas unis par une conjonction de coordination (et, ou, ni). La virgule s’emploie : • pour séparer une proposition complément circonstanciel placée au début d’une phrase. Exemple : Quand c’est nécessaire, ils agissent. • si le complément circonstanciel est très court, on peut omettre la virgule. Exemple : Bientôt vous serez mieux. • après un mot mis en apostrophe. Exemple : Monsieur, j’aimerais sortir. • sert à séparer du reste de la phrase les mots, groupe de mots ou propositions qui ont une valeur explicative. Exemple : Mon devoir, comme le tien, est très difficile. • devant les propositions introduites par les conjonctions de coordination autres que et, ou, ni, on met une virgule. Exemple : Je pense, donc je suis. V. Le point virgule Le point-virgule marque un arrêt moins important que le point.Il sépare deux propositions dont le sens est complet mais qui expriment des idées voisines ou complémentaires. Exemple : Le manuscrit est ancien ; celui-ci est plus récent. VI. Les deux points Les deux points annoncent : • une citation ou les paroles de quelqu’un. Exemple : Le loup reprit : « Que me faudra-t-il faire? » (La Fontaine) • ils s’emploient devant une énumération, une explication ou une conséquence. Exemple : Naître, souffrir, mourir : voilà notre histoire en trois mots. VII. Les points de suspension Les points de suspension indiquent que l’expression de la pensée reste incomplète à cause de l’émotion, d’une hésitation, d’une interruption causée par l’interlocuteur ou pour toute autre raison. Exemple : Quant à vous … VIII. Les parenthèses • Les parenthèses servent à isoler dans une phrase ou au milieu d’une phrase, des mots qui ne sont pas nécessaires pour le sens général, pour donner une indication ou un renseignement supplémentaire. Exemple: La peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom) faisait aux animaux la guerre. (La Fontaine) IX. Les guillemets Les guillemets servent à encadrer une citation (les paroles de quelqu’un) ou un discours direct. On les utilise aussi pour isoler un mot, une expression ou un terme étranger. Remarque : La ponctuation se place à l’intérieur des guillemets quand la citation forme une phrase complète ; dans le cas contraire, elle se place à l’extérieur. Exemple : Pascal a écrit cette phrase admirable : « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie. » (citation) X. Le tiret Le tiret s’emploie : • Pour indiquer un changement d’interlocuteur dans un dialogue. • Avant et après une explication hors texte. • Il remplace les mots : répondit-il. Exemple : Quel âge as-tu ? J’ai treize ans. 2) Le texte de nature narrative est celui qui raconte une histoire. Il est encore appelé récit. Nous comprenons dès lors que la narration ne se limite pas au roman ; mais elle concerne aussi le théâtre et la poésie. Le texte narratif raconte dont des faits réels ou imaginaires. Le rapporteur est appelé narrateur. Les événements racontés peuvent s’étendre sur la durée plus ou moins longue. Ils se situent dans le présent ou le passé. I. Les éléments du texte narratif I.1. Le schéma narratif C’est une analyse qui permet de retracer le fil conducteur de l’histoire racontée du début à la fin (de l’incipit à l‘excipit ; de l’exposition au dénouement). Il se présente en trois étapes : I.1.1 La situation initiale C’est l’état ou situation par laquelle l’histoire débute I.1.2 La situation médiane ou péripéties Elle est composée des différents changements et rebondissements que subit l’histoire. Ce qu’on représente ici ce sont les événements qui viennent changer l’état initial. Elle est constituée des forces perturbatrices, des péripéties et des coups de théâtre (changement brusque et inattendu). Ses étapes sont les suivantes : • La complication : ici le sujet ou héros passe à l’action. • La dynamique : ce sont les actions entreprises par le héros. • La résolution : c’est la solution trouvée pour résoudre le problème qui se pose. I.1.3 La situation finale. Il est question de noter comment l’histoire s’achève. Si elle s’achève par la résolution du prob par le héros, on parle du dénouement heureux. Si par contre elle s’achève par la non résolution, on parlera de dénouement malheureux. I.2. Le schéma actantiel Il établit de façon claire et schématique l’ensemble de toutes les forces en présence dans une histoire. Ces forces ne sont pas seulement les personnages, mais aussi tout élément qui joue un rôle quelconque : voilà pourquoi on parlera plutôt des actants. Ils sont au nombre de six : I.2.1 Le Sujet (S). C’est le personnage principal, c'est-à-dire celui autour de qui tourne l’action de l’histoire. Il est encore appelé HÉROS. I.2.2 L’objet (O). C’est la réalité de valeur que recherche le héros. I.2.3 Le destinateur D1). C’est celui ou ce qui pousse le héros à entrer en action. I.2.4 Le destinataire D2). C’est le personnage à qui profite l’action du héros. Elle peut ne profiter à personne I.2.5 L’opposant (Op). C’est toute force qui s’oppose à l’action du héros. I.2.6 L’adjuvant (A). C’est toute force qui joue en faveur du héros. I.3. L’espace et le temps I.3.1 Le lieu. Toute histoire se déroule dans un lieu précis. Il est repérable non seulement par son nom (rue Constantinople) mais aussi par des déictiques ou embrayeurs spatiaux (ici, là-bas, en haut, derrière, devant, à gauche, au-dessus…) I.3.2 Le temps Le temps verbal de référence de la narration c’est le passé simple. Il est parfois accompagné par l’imparfait, le passé antérieur ou le plus-que-parfait. Si le présent de l’indicatif y figure parfois, c’est parce qu’il donne à la narration l’illusion du réel et l’actualise. On l’appellera présent de narration qui permet de caractériser le temps matériel et est représenté par les éléments comme lundi, douze heures, demain, aujourd’hui, quelque temps après… En principe, l’organisation de l’histoire devrait suivre un ordre chronologique linéaire (temporalité). Mais il arrive que, pour des raisons de style et de beauté, les auteurs choisissent de déranger cet ordre en utilisant : • Le flash-back ou retour en arrière. C’est la technique de l’analepse. • Le bond en avant ou anticipation sur les faits : c’est la prolepse. I.4. le statut du narrateur Rappelons que le narrateur n’est pas l’auteur car il ne figure pas dans l’histoire. Le narrateur, lui, est la voix fictive qui a pour mission de raconter. Il peut avoir deux statuts : • Le narrateur homodiégétique. C’est un narrateur-personnage, c.-à-d. celui qui raconte une histoire dont il est partie prenante ; une histoire qui le concerne aussi : il est dans la diégèse. Voilà pourquoi il raconte à la 1ère personne (je, nous). • Le narrateur hétérodiégétique. Contrairement au 1er , le narrateur ici est absent dans l’histoire qu’il raconte. Il n’est qu’un simple témoin des faits. La focalisation ou point de vue : C’est l’angle à travers lequel le narrateur voit les événements et les raconte. On en distingue 3 : a) La focalisation zéro. Encore appelé point de vue omniscient, c’est celle où le narrateur sait tout des personnages. Il est partout (omniprésent) et sait tout (omniscient). Il sait tout du passé, du présent uploads/Litterature/ langue-francaise-issa.pdf

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