LaRotonde Le journal étudiant francophone de l’Université d’Ottawa 7 5 a n s Éd
LaRotonde Le journal étudiant francophone de l’Université d’Ottawa 7 5 a n s Édition du 25 février 2008 volume LXXV No. 19 actualites@larotonde.ca 2 • www.larotonde.ca Université d’Ottawa Nouveau programme de la Section de droit civil Mineure en droit Tout mène au droit! Vous étudiez en arts, en génie, en sciences ou en sciences sociales? Pourquoi ne pas ajouter une mineure en droit à votre programme! Nous ofrons toute une gamme de cours : • Droit et justice sociale • Droit de l’environnement • Droit du travail • Droit international • Responsabilité de l’État • Droit de la consommation • Société, technologie et droit • Droit de l’enfance • Droit et santé • Femmes et droit • Droits et libertés • …Et bien d’autres encore! 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Pour nous faire parvenir vos lettres, veuillez envoyer un courriel à Wassim Garzouzi, redaction@larotonde.ca pages 21-26 page 27 Sports et culture pages 14-20 Arts Éditorial Actualités pages 4-13 Critiques page 17 À vous la parole En mémoire du Défi hivernal Rappelons-nous l’hiver dernier. En cette saison froide, alors qu’on se réhabituait à la routine semestrielle, une électricité s’installait dans l’air. En deux temps trois mouvements, de la musique entraînante de radio-énergie résonnait d’un bout à l’autre du campus, faisant vibrer les barricades po- sées avant même le levé du soleil autour du terrain de Tabaret. Ça grouillait de bénévo- les en vestes bleues, s’affairant comme des fourmis au travail, avant l’arrivée des par- ticipants. Près de 1200 étudiants costumés et pompés participaient à 4 grands défi s afi n de s’envoler vers le Sud, vers Cancun. C’était le Défi hivernal 2007. Rappelons-nous l’effort des organisa- teurs qui, dès le mois de juin, s’étaient mis à la tâche, afi n d’avoir une semaine palpitante et planifi é à la seconde près. Recrutement et entraînement de bénévoles, recherche de commanditaires, logistique de chaque activité, création d’un horaire élaboré ac- comodant chaque bénévole, promotion de l’évènement partout sur le campus, bref des centaines et des centaines d’heures consa- crées au Défi hivernal. S’ajoutait aussi au Défi hivernal la Guerre des tuques, activité parrallèle qui consistait à construire un fort de neige géant en 24h. Six groupes pouvaient défendre leur faculté en construisant le fort le plus beau, solide, grand et original. Bien sûr l’équipe de la Faculté de génie remportait souvent la 1ère place. Rappelons-nous La Soupe, cette quin- zaine de bénévoles engagés qui ont survécu plus de sept nuits très courtes et qui ont su- bit un overdose de RedBull afi n que se dé- roulent les activités à perfection. Rappelons-nous les 200 bénévoles dé- voués qui ont donné de leur temps précieux afi n d’accomplir des tâches essentielles, chronomètre tremblant entre les doigts froids, les bottes enfoncés dans la neige gla- ciale, mais le sourire gelé sur le visage. Rappelons-nous les quelques 1000 partici- pants. L’équipe des Farfadets, Les Schrtrou- mfs, Les pets de loups, et on en passe, tout ces jeunes fous qui ont gagné nos coeurs avec leur créativité et leur dynamisme inépuisable. Rappelons-nous le Défi hivernal, qui a fait surgir tellement d’énergie sur le campus, cet évènement au cours duquel tant d’étudiants ont fait preuve d’entraide, d’esprit d’équipe, et surtout, d’une fi erté d’appartenance in- comparable. Rappelons-nous le Défi hivernal, qui chaque année depuis 2003 était de plus en plus impressionnant, plus élaboré, plus di- vertissant et toujours plus mémorable. En 2007, c’était plus qu’un évènement social. C’était un évènement grandiose à l’image de l’Université d’Ottawa, rapporté par tout les médias de la région, vanté par tout les étudiants, anticipé par les futur-étudiants et envié par les autres universités. Julie Séguin, Catherine Séguin Anciennes participantes du Défi hivernale À la défense des bourses du millénaire Votre récent article portant sur l’avenir de la Fondation canadienne des bourses d’étu- des du millénaire fait omission d’un certain nombre de faits importants qui doivent être pris en compte quand vient le temps de dé- crire l’impact qu’a eu la Fondation sur la situation fi nancière des étudiants au cours des huit dernières années. Pour commencer, le programme des bourses générales de la Fondation permet à un récipiendaire de prêt étudiant sur quatre de voir sa dette d’études réduite de 30 %. Par exemple, pour la seule Université d’Ottawa, plus de 15 000 étudiants ont pu bénéfi cier du programme depuis sa création en 1999; ils ont reçu plus de 46 millions de dollars en aide non remboursable. Ensuite, toujours grâce au programme des bourses générales du millénaire, la por- tion non remboursable de l’aide totale versée aux étudiants canadiens est passée de 18 % à 31 %. Cela représente un gain énorme pour l’emprunteur moyen, surtout au moment où il arrive sur le marché du travail et qu’il commence à rembourser ses emprunts. Finalement, durant les 24 derniers mois, le Fondation a fait l’objet de trois vérifi ca- tions distinctes de la part du gouvernement canadien (celle du Vérifi cateur général, celle du Secrétariat du Conseil du Trésor et celle de Ressources humaines et Développement social Canada). Les trois vérifi cations ont démontré que la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire est extrême- ment bien gérée. Les rapports de ces véri- fi cations sont à la disposition de quiconque désire comprendre l’importance de la Fon- dation pour les étudiants canadiens. La Fondation est très ouverte aux commen- taires, et nous serions heureux de discuter des conséquences du retrait possible, advenant le non-renouvellement du mandat de la Fon- dation, des 350 millions de dollars versés an- nuellement en aide fi nancière aux étudiants. Jaime Frederick Conseiller en communications Fondation canadienne des bourses d’étu- des du millénaire Merci ! J’aimerais bien féliciter La Maison Inter- nationale pour une Semaine Internationale vraiment fantastique. La Semaine Interna- tionale était une des expériences multicul- turelles les plus positives que j’ai jamais eu à l’Université d’Ottawa. Je crois que je parle pour la majorité des étudiants en vous di- sant merci. Rebecca Margel, Présidente de l’association des étudiants juifs (JSA) Deux seules institutions francophones ? J e tiens à féliciter La Rotonde d’avoir dé- cidé d’accorder un article à la LIEU et d’avoir pris la peine d’exposer l’impor- tance de clubs et d’activités en français sur le campus de l’Université d’Ottawa. Ce- pendant, je dois dire que j’ai été très surpri- se (et surtout, très déçue) de lire les propos suivant dans l’article de Wassim Garzouzi: «La LIEU est la seule institution étudiante sur le campus, à l’exception de La Rotonde, qui fonctionne exclusivement en français.» Bien que les institutions étudiantes fonc- tionnant en français sont limitées, il est ab- solument faux de rapporter qu’il n’existe que la LIEU et La Rotonde. Depuis les derniè- res années, différents clubs et associations dont le fonctionnement est exclusivement en français ont pris naissance. Je pense no- tamment à la Patente, qui fait la promotion de la culture franco-ontarienne, mais aussi à la Société étudiante des débats français de l’Université d’Ottawa (SEDFUO). Bien que relativement nouveaux, ces deux clubs ont tout de même occupé une place importante dans la vie culturelle francophones du cam- pus et ont organisé des évènements qui ne sont pas passés inaperçus. Malgré seulement deux années d’exis- tence, la SEDFUO a réussi à tenir des débats (entièrement en français) de façon hebdo- madaire sur le campus, à participer à des débats publics (en français) et à représenter l’Université d’Ottawa à de nombreux tour- nois de débats français interuniversitaires (où elle a remporté plusieurs prix). De plus, notre plus grande réussite a été d’organiser, ici même, cet automne, la Coupe Pierre- Elliott-Trudeau, un des plus gros tournois français de calibre national jamais tenu au Canada. De même, non-seulement la SEDFUO fonctionne entièrement en français, mais celle-ci fait la promotion de la langue fran- çais et du bilinguisme en accueillant parmi ses membres des étudiants dont le français est la langue seconde (et dans certains cas, la troisième langue) mais aussi en partici- pant au projet des tables rondes culturelles organisé par le Centre de bilinguisme. Nous préparons également des activités en vue de la semaine de la francophonie. Je trouve donc déplorable que La Ro- tonde ignore et/ou nie un tel engagement francophone sur le campus. uploads/Litterature/ larotonde-25-fevrier-2008.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Apv 25, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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