.'A'TRAVERS ÎJIiJSTOIRE ^depuis l'Antiquité jusqu'à l830) e ' BEI 11 I \ l T10
.'A'TRAVERS ÎJIiJSTOIRE ^depuis l'Antiquité jusqu'à l830) e ' BEI 11 I \ l T10 fi F T II H F P F H H A N P F Il m A m 1 ùM I IU 11' pu I 1 il M El t.. W II » H U EL DES ZOUAOUA (GSANDE KABYLIE) Avec une carte laors te-scte S;A. BOULIFA V CHARGÉ DU COURS DE LANGUE BERBÈRE A LA FACULTÉ DES LETTRES D'ALGER ET A L'ÉCOLE NORMALE DE BOÙZARËA À. 3Li & E!ï& ). BRINGAD, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 7, BOULEVARD Ï>EFRANCE,7 - TÉL. 12-73 4t"©si;s<. LE DJURDJURA A TRAVERS L'HISTOIRE (depuis l'Antiquité jusqu'à IÔ3Q) DU MEME AUTEUR OUVRAGES Méthode de langue kabyle : 1° Coursde premièreannée (2eédition) ; Grammaire, Exercices et Dialogues.A, JOUBDAK, Alger. 2° Coursde deuxièmeannée: Etude linguistique et sociologique sur la Kabyiie du Djurdjura (texte,zouaoua avecglos- saire). A. JounDiVN, Alger. Lexique Icabyle-irançais (extrait; A. JOJJBDAK, Alger. „,-, Recueil cle Poésies fcafoyles,précédé d'une élude sur la femme berbèrecl d'une notice sur le chant kabyle (airs en musique). A- JOUKDAK, Alger, (épuisé) Texte J3erï3ûï"s3« ï'At'as marocain, élude languislique cl sociologique des ChL-nfimarocaine,;:v;,ctradiiciion et observa- tions gri'iinma'ikaies,Glissaiic. K: LKROUX, Paris. ÎSSMOIFvES Mémoire KEÎT l'EnseigneErent des Indigènes en Algérie (réponse à une critique .parlementaire)paru clansle Bulletin de. VEnseignementdes Indigènes:Editeur. AdolpheJOUHDAN. 1897, A'iger. Katioun d'Adni, texteettraduction avecnoticehistorique,publié dans le Recueilde Mémoires cl de Textesde l'Ecole des Lettreset des Médersas,éditéen l'honneur du XIV0Congrèsinternational des Orientalistes, tenu à Algeren 1905. Notice sur les Manuscrits berbers du Maroc (Mission, Maroc), parue dans le Journal Asiatique, 1905,Paris. Notice sur l'Inscription iibyque d'Ifïr'a (Mission, Haut-Se- baou).,RevueArchéologique,dePerrot et S. Reidach. Paris, 1909. NouvevUix.documents archéologiques : Stèlcxet inscriptions libuqiie(Mission, Haut-Sebaou},Revue Africaine (1ertrimestre 1911). Nouvelle Sïlssion archéologique en Kabyiie : Rapport adressé à M.le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux- Arts, pufaiiédans le Bulletin afcliéologiqucdu Comitédes tra- vaux historiques et scientifiques., eu 1912,Paris. Trésors magiques de Kabyiie.. prochainement dans Revue Africaine. À'^RAVERS L'HISTOIRE \ ] I (dfepuis l'Antiquité jusqu'à i830) ORGANISATION ET INDÉPERDARCE DES ZOUAOUA (G R A.7ST DE KABYLIE) Avec tin© oarte liors texte S. A. BOULIFA CHARGÉ DU COURS DE LANGUE BERBÈRE A LA FACULTÉ DES LETTRES D'ALGER ET A L'ÉCOLE NORMALE DE BOUZARÊA .A.I_iO E3R, J. BRINGAD, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 7, BOULEVARD DE FRANCE,7 - TÉL. 12-73 19S5 Aux Maîtres et à la Jeunesse de nos Écoles Kabyles P'RRATA Page Ligne Au lieu de. Lire 32 (le noie) Zouaour Zouaoua 3S 17 n'oabiioiis -que n'oublions pas que b'5 lo voyaient dans vivaientdans les ~ji) 15 iii(iênil>wle indéniable 0.: Il .\|JU:, ~;!";I:-.\I:SOUIJAbou-H'ainniou Î'J 7 po>i;ii?-.idu petit possession du petit port port 80 '.) c'était Insécurise c'était la sécurité o'î -M guerre de cotir;e guerre de courseoùsur sur terre mer comme sur terre « 29 Zouaoui se fit Zouuoui se l'ait 82 12 Mout-Ferratus Mons-Ferratus « Il 'lc.os.stti m Icosium 119 1(5 EMVoubri El-R'oubrini 128 ii d'an e.ôié; l'estime d'un cot>',l'estime « 15-16 (Î'OL igineà î'exerei- d'origine grâce à la ce et à la noblesse noblesse de leur ascen- etc. (lance, à l'exercice du pouvoir. « 2(5 une grande îluenee une grande, influence 128 il soit-i! -fut-il 146 21 des Bel-Kadhir des B.el-K'adhi 163 10 l'armés turque l'armée turque 167 2 (noie) du roi KonKou du roi de Koukou 172 23 Kàïn-Eddin Khaïr-Eddln 207 15 (note) Imazirien Imaziren, « 17 (note) imoh'h'ar imohhar, 230 1 la tyranie la tyrannie « 12 qu'elle aime qu'il aime « 27 volontiers, mais le volontiers, le moindre moindre abus abus 233 31 leurs brèches et à leurs brèches, à con- consolider solider 334 1 prolifique et active prolifiqueset actives « 1 (note) Garlamanics Garamaiites 249 14 * Souama'a Souama' 276 21 devoir le; Zouaoua de voir des Zouaoua 277 19 conte ll'amouda contre H'amouda 291 15 Zemouls Zemonl 294 11 l'on peut plier l'on peut piller « 18 le Zouaoua le Zouaoui 308 1 d'arriver sedégager d'arriver à se dégager 309 27 à Thamga à Thamda 310 9 les Guetchoula les Guechtoula 313 9 et28 des Bibans des Biban « 23 devant Bougie oé- devant Bougie ; cé- dant dant SI4- 4 qu'elle ne s'étendit qu'elle ne s'étendît 328 5 de Irathen des Aith-Irathen « 1 (note) recuil recueil 340 2 pertubations perturbations 356 35 qu'il fait de l'appli- qu'il fait dé l'usagede cation de la liberté la liberté 371 21 rapelle rappelle 373 8 (en blanc) Autant la prise d'arme de 1857,inspirée par... 396 32 l'iman El-Mahdi l'imam El-Mahdi 403 35 âgées âgés 406 3 (note) dourate sourate « 4 « qu'elle seule . qui, à elle seule AVERTISSEMENT A la suite de l'importante découverte de l'ins- cription libyque d'Ifir'a (1), inscription que j'ai eu l'honneur de faire connaître dès 1909, je sollicitai et obtins une mission d'exploration. En quête d'autres inscriptions rupestres inté- ressant la Kabyiie ancienne, je fus trois fois de suite' chargé officiellement de faire dans ce but de nouvelles recherches dans le Haut-Sebaou. Rayonnant autour d'Azazga, je fus amené à pous- ser mes investigations jusqu'aux extrêmes limites de la commune. Portant mes efforts d'investigations sur le mas- sif de Thamgout', je visitai les territoires d'un bon nombre de tribus situées sur les deux versants de la chaîne. Je parvins ainsi, de Makouda jusqu'à Kebbouch, de Koukou jusqu'au col d'Akfadou,, à explorer une vaste région où les traces de civili- sations anciennes se rencontrent encore à chaque pas. (-1) La communicationen futfaiteà l'AcadémiedesInscrip- tions et des Belles-Lettres par M. Gagnât dans la séance du mois dé Décembre 1910. (Voir sur l'importancede cette inscription la notice parue dans la Revue archéologique,Paris, 1909). Mes enquêtes sur les « dessins et écrits rupes- tres » se faisant surtout auprès des habitants du territoire où le hasard me conduisait, il m'arri- vait la plupart du temps, usant de l'hospitalité des habitants, de coucher en tribu. Dans une de mes pérégrinations à travers les territoires de la tribu des Aïth-Djennad, je me vis un jour obligé de demander l'hospitalité à la Zaouia de Sidi-Man- çour de Thimizar, où je fus très aimablement reçu par le personnel et surfont par son honorable et distingué directeur, le chikh Daoui Sid Ah'med ben Moh'ammeà. Agé d'une cinquantaine d'années au plus, le Chikh Sid''Ah'med a la physionomie 1res ouverte et sympathique ; il est d'un commerce très agréa- ble. Esprit large, affable, et serviable, instruit et tolérant, il me fit très aimablement les honneurs de son établissement que je ne comnaissais que de nom. Apprenant ma qualité d'universitaire, il s'empressa de me faire visiter son école corani- que ; il me permit même de photographier un groupe de ses élèves composé de jeunes gens de 12 à 25 ans. Cette Zaouïa qui n'a plus la prospérité d'an- tan, ne se maintient que par les sacrifices que s'impose la famille maraboutique de Thimizar qui, .depuis l'origine, est chargé d'assurer son existence morale et matérielle. Avec un personnel fort réduit (le Chikh et l'Ou- k-il) elle.arrive à peine à recruter une vingtaine d'élèves, tous originaires du pays. — III — Me voyant intéressé au fonctionnement de son établissement, il me donna tous les renseigne- ments que je lui demandais ; et, pour me- permet- tre de mieux fixer particulièrement mes idées sur le fonctionnement et l'organisation de sa zaouïa- école, il rédigea' pour me le communiquer ensuite un petit, mémoire où sont relatés avec une'notice sur la vie du saint fondateur Sidi-Mançour, les principaux articles du règlement intérieur de la zaouïa. Faire connaître ce k'anoun scolaire et détermi- ner avec précision l'époque de la venue de Sidi- Mançour, en Kabyiie, telles sont les causes initia- les de ce travail. Outre l'intérêt particulier que présente un k'anoun inédit, des faits historiques relatifs à la zaouïa aussi bien qu'à la tribu étant aussi mentionnés dans ce manuscrit, je ne crois pas devoir mieux faire que d'essayer de jeter un coup d'oeil sur le passé de la tribu des Aïth-Djen- nad, qui occupe un territoire où le3 anciennes civilisations (phénicienne et surtout romaine) ont laissé des traces que ni le temps, ni les hommes n'ont pu effacer. Dellys, Azeffoun et Djema'a-Sahridj, sont des centres connus dès l'antiquité, et qui se trouvent précisément sur les limites extrêmes de la tribu Aïth-Djennad. Le territoire de cette tribu se trou- vant au milieu de ces trois centres, il s'ensuit que le passé historique des Aïth-Djennad eux-mêmes ne peut être relaté sans passer en revue l'histori- que de chacune de ces contrées. — IV— Or, Dellys, Azefl'oun et Djema'a-Sahridj, ne peu- vent être utilement, étudiés et examinés dans leur passé qu'en parcourant- l'histoire générale de la Kabyiie duvDjurdjura. Quoique celle-ci limitée à quelques épisodes militaires à peine connus ne facilite guère l'élude particulière d'une tribu Ka- byle, nous allons essayer, selon les faibles moyens dont nous disposons, de chercher à déga-. ger de cet ensemble ce qu'ont pu être les Beni- Djennad qui de nos jours occupent la partie mari- time de la Kabyiie. Malgré la particularité de sa situation géogra- phique et. de son régime social, cette Kabyiie a un passé qui la. lie intimement à la vie politique el. militaire du Moghrcb Centrai que les anciens appelaient M-aurtîlauie uploads/Litterature/ le-djurdjura-a-travers-l-x27-histoire-par-ammar-ou-said-boulifa-1925.pdf
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- Publié le Oct 17, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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