ָ ה ּ וֹ ר ַּ ן ת ַ ת מ LE DON DE LA TORA RAV YÉHOUDA ASHLAG Célèbre Kabbaliste

ָ ה ּ וֹ ר ַּ ן ת ַ ת מ LE DON DE LA TORA RAV YÉHOUDA ASHLAG Célèbre Kabbaliste Auteur du livre « HASOULLAM » sur le ZOHAR michel.benhayim@gmail.com ב״ה - 5 - Table des matières Préface du Rabbin Claude Sultan 6 Introduction 9 Le temps d’agir 31 Dévoilement d’un palme 35 Le Don de la Tora 44 La responsabilité solidaire 63 L’Essence du Judaïsme et sa finalité 80 L’Essence de la Sagesse de la Kabbala 95 Matière et Forme dans la Kabbala 114 L'histoire de la Sagesse de la Kabbala 117 Le Chalom 121 Propos sur la liberté 153 Propos lors de l’achèvement du Zohar 201 La Pensée Qui œuvre 226 Et ceci, pour Yéhouda 230 Lexique 237 - 6 - Rabbin Claude Mardochée Sultan Professeur de Pensée Juive du Séminaire Rabbinique de France Paris, le 11 Tammouz 5779 – PRÉFACE – C’est grâce à un de mes amis, figure importante de notre communauté, que j’ai pu entrer en contact avec Monsieur Michel Benhayim, auteur d’une très belle traduction en français du livre de Chir HaChirim, traduction accompagnée du commentaire de Rachi, lui aussi admirablement servi. Ce fut pour moi une bonne nouvelle que d’apprendre qu’il y avait encore, en France, des personnalités aptes à conduire, dans l’excellence, ce genre de travail dans le respect des exigences de sens, et de la forme, de la tradition juive. Je dis « encore », parce que nous savons, en effet, que les lendemains du dernier cataclysme mondial avaient été particulièrement marqués, et particulièrement dans les milieux juifs se relevant des cendres de la barbarie nazie, par un regain d’intérêt pour les études juives en général, mais surtout pour celles que l’on recherchait en catharsis, pour « essayer de comprendre ». Cette seconde moitié du XXe siècle avait été féconde et bénie : elle a vu naître un foisonnement d’études, de recherches, et de traductions d’ouvrages en langue française comme jamais autant auparavant. Traductions en langue française de textes fondamentaux de la culture juive, Talmud, Midrach, Exégèse, pensée juive... mais aussi et peut-être surtout, de la pensée juive mystique. Le lecteur, l’étudiant, le chercheur, l’érudit francophones avaient accès désormais à des ouvrages longtemps scellés pour chacun d’eux. La collection « Les Dix Paroles », dirigée par le très regretté Charles Mopsik, est en panne ! Cette manne qui nous nourrissait a cessé de tomber ! ב״ה - 7 - Des chantiers immenses entrepris restaient en friche. Pratiquement rien depuis ce début de XXIe siècle ! Qui poursuivra la traduction du Midrach Rabba, arrêtée au livre de Béréchit ? Qui poursuivra celle du Zohar, elle aussi à peine entamée ? C’est pourquoi chaque nouvelle découverte fait naître réconfort et espérances, à l’instar de celle des travaux de Michel Benhayim : dans la continuité des traductions consacrées à la mystique juive, Monsieur Michel Benhayim introduit son lecteur dans le Monde particulier de l’enseignement et de la pensée de Rabbi Yehouda Leïb Halevi Ashlag, un des principaux cabalistes du XXe siècle, ancien rabbin de Guivat Shaoul à Jérusalem, et très proche du Rav Avraham Itshaq Ha-Cohen Kook, premier Grand-Rabbin de l’Israël naissant et fondateur du mouvement du sionisme religieux. Rabbi Yehouda Ashlag se spécialisera dans l’étude du Zohar éclairée par la lecture qu’en faisait Rabbi Itshaq Louria, le Ari zal, synthétisant la mystique de l’École de Gérone avec celle des théories des cabalistes castillans. Le Rav Ashlag traduira le Zohar de l’araméen à l’hébreu, en l’accompagnant d’un commentaire, désormais classique, appelé le « Soullam », le « Rachi » du Zohar, commentaire où les fondamentaux de la transmission cabalistique sont revisités dans une langue hébraïque prémoderne. À travers une production littéraire et exégétique immense, Rav Ashlag déclare vouloir se consacrer à la propagation de l’étude de la Cabale. Il veut mettre l’enseignement de la Cabale à la portée de tout le monde, parce que, dit-il, « c’est l’étude de la Cabale qui permet à l’homme de parvenir au niveau de la Révélation prophétique » ; « qui permet à l’homme de se rapprocher de la Tsoura » (de l’Image et de la Ressemblance divine). Rabbi Yehouda Léon Ashkenazi, Manitou, se réclamait disciple et élève du Rav Ashlag dont il avait reçu l’enseignement, ainsi que du fils du Rav Ashlag, Rabbi Barukh Ashlag. C’est en fidèle disciple de l’auteur du « Soullam », et en respect du Maître qui avait consacré sa vie pour que l’enseignement de la Cabale soit ouvert à tout le monde, que Monsieur Michel Benhayim va permettre, grâce à ses traductions, au lecteur francophone de participer de cet engouement pour la cause de la mystique qui anime notre génération. - 8 - Certes, ici, nous ne sommes pas dans la langue du Zohar de Rabbi Shim’on bar Yohaï, mais dans celle comme le voulait le Rav Ashlag, d’un « langage scientifique », et c’est cette langue-là qu’il fallait utiliser parce que l’on s’adressait au « grand public ». Aussi bien, ce sera à travers quelques traités relatifs à l’essence et à l’esprit de la sagesse de la Cabale, réunis autour d’un titre : Matan Tora, que la traduction de Monsieur Michel Benhayim initiera le lecteur francophone à soulever le voile de la sagesse mystique. La traduction de Matan Tora atteste du travail remarquable d’une personnalité où s’inscrivent dans l’harmonie les richesses du lettré religieux, du pédagogue passionné, du manieur éclairé des mots hermétiques qu’il faut rendre à la vie pour tous, du transmetteur de la Tradition vraie, du maître fin connaisseur des subtilités de la langue hébraïque dans son acception spécifique au vocabulaire de la littérature sacrée, ou de la littérature poético-allégorique, comme il l’a fait pour sa traduction du Chir HaChirim. Une grande expertise lui permettra d’éclairer sa traduction par tout un apparat critique qui englobera gloses des exégètes, vocables du texte, glossaire, citations... Pour tout cela, Monsieur Michel Benhayim a droit à notre hommage respectueux et à notre gratitude, accompagnés de nos vœux pour que s’accomplisse sur lui la promesse divine telle qu’énoncée par le Roi Salomon, et commentée par Rachi : ֵ י ְ ג ַ ל ֹ בֹות פ ָ רְ ח ָ ה ב ֶ יָך חּוצ ְ יְנֹ ת ַ ע יָפּוצּו מ - ָ יִם מ Que tes sources se répandent au-dehors, et tes enseignements d’eau dans les places publiques Proverbes 5, 16 Commentaire de Rachi : ָ ה ֶ יָך חּוצ ְ יְנֹ ת ַ ע יָפּוצּו מ ִ ים וְ תֹורֶ ה הֹורָ אֹות ִ יד ְ מ ַ ל ֶה ת ְ נ ִ ק ֶ ת . סֹוף שׁ ִ ים ָ רַ ב ב ֵ ם ְ ָך שׁ ֵ א ל וְ יֵצ Que tes sources se répandent au-dehors : Que tu aies des disciples, que tu enseignes en public et que tu acquières un nom. - 31 - 72 עֵת לַעֲׂשֹות Le temps d’agir Il y a longtemps que ma conscience m’interpelle et me poursuit de jour en jour, pour sortir de ma réserve et écrire un livre fondamental concernant l’Âme du Judaïsme et de la Religion, ainsi que la connaissance de l’authentique Sagesse de la Kabbala. Afin de répandre ces idées au sein du Peuple, de façon à ce que chacun puisse en retirer une connaissance et une compréhension correctes de l’ensemble des Principes qui existent dans le Monde d’en Haut, de leur nature et de leur caractère véritable. Autrefois en Israël, avant que le Monde ne découvre l’imprimerie, il n’y avait pas chez nous de livres qui, concernant l’Âme du Judaïsme, induisaient en erreur, étant donné qu’il n’y avait parmi nous pratiquement aucun auteur qui se croyait irresponsable de ce qu’il écrivait. Et cela, pour une raison simple : la plupart du temps, celui qui se comportait de façon non responsable n’appartenait pas à la catégorie des gens célèbres. C’est pourquoi, si un tel homme avait l’impudence d’écrire un tel ouvrage, il ne se trouvait aucun scribe intéressé à recopier son livre, car personne n’était prêt à lui payer un salaire, dont le coût représentait en général une somme importante. Et donc, son problème se trouvait rapidement réglé, de sorte qu’il restait ignoré du public. À cette époque, même ceux qui avaient acquis certaines connaissances n’avaient ni l’intérêt ni la prétention d’écrire des livres dans ce domaine, étant donné que ces connaissances n’étaient nullement indispensables au commun des mortels. 72 ִ לִים קיט, קכו ְּ ה ת : Psaumes 119, 126. - 32 - Au contraire, ils tenaient à dissimuler ce qu’ils savaient, en raison de ce qui est écrit : « la Gloire de ÈLOKIM73 : cacher ce qui doit l’être74 ». Car il nous a été ordonné de dissimuler l’Âme de la Tora et de la ‘Avoda75 vis-à-vis de ceux qui n’en ont pas besoin ou qui n’en sont pas dignes, de ne pas l’avilir ni de l’exposer en vitrine, face au vif désir de ceux qui se conduisent comme des curieux ou des orgueilleux. Car la Gloire de ÈLOKIM nous en fait l’obligation. Mais depuis que le métier de l’imprimerie s’est uploads/Litterature/ le-don-de-la-tora-rav-ashlag.pdf

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