Les Instructions Officielles A la fin de l’école maternelle, l’enfant est capa

Les Instructions Officielles A la fin de l’école maternelle, l’enfant est capable de : Reconnaître et écrire la plupart des lettres de l’alphabet. Copier en écriture cursive, sous la conduite de l’enseignant, de petits mots simples dont les correspondances en lettres et sons ont été étudiées. Écrire en écriture cursive son prénom. Conséquences « d’une mauvaise écriture » La fatigabilité de la personne L’enfant L’adolescent L’adulte L’orthographe La concentration de l’enfant est fixée sur l’acte d’écrire L’écriture n’est pas un automatisme L’enfant ne peut pas se concentrer sur l’orthographe Les conséquences des mauvaises tenues ne se situent pas toujours du côté de la qualité de l’écriture mais plutôt de la rapidité et de la fatigue musculaire qui en découle, avec parfois des répercussions plus gênantes pour la santé. L’organisation spatiale L’enseignant doit être complètement disponible pendant toute la séance Exemple de gestion d’une classe pendant un atelier Il est conseillé de placer quelques tables du groupe face au tableau ou au secteur réservé (le « coin écriture »). Installer les élèves autour d’une table ovale ou ronde peut sembler poser problème, certains élèves seraient tentés d’écrire en « miroir » parce qu’observant le travail de leur vis-à-vis. l’élève observe plus volontiers les camarades directement placés à côté de lui. 2 – 3 ans 8 ans La tenue de l’outil scripteur La tenue du crayon Le pouce et le majeur tiennent, l’index guide le stylo lui faisant suivre le trajet prévu. Comptines pour apprendre le nom des doigts. Jeux: cloches carillons bruits que l’enfant accompagne d’un mouvement de frappe du pouce contre le majeur. Ombres chinoises. La tenue du crayon Ne pas donner de crayons avant la fin de cet apprentissage. Craies grasses (elles sont courtes et n’obligent pas une bonne tenue), Éponges, Pinceaux, Doigts, Des pommes de terre, Bouchons, Pots, Brosses de différentes natures, Rouleaux.  Multiplier les jeux de doigts impliquant la préhension (déchiqueter, découper, coller) et les frappés de mains.  La mobilité, l’agilité de la main et des doigts dépendent, évidemment, de l’exercice d’une motricité plus globale qui concerne bras, avant-bras, poignets.  Mais aussi le corps dans sa complétude :  les exercices de motricité sont primordiaux tout au long de la scolarité en particulier en PS,  l’activité motrice et les manipulations précèdent nécessairement les apprentissages plus symboliques.  Les « mauvaises » tenues se prennent très tôt et résistent ensuite à tous les traitements.  Elles sont dues pour la plupart à la qualité des outils inadaptés pour un travail précis :  trop gros ou trop fins, trop courts ou trop longs, trop légers, ils sont difficiles à agripper et à maintenir (à cause du corps lisse en plastique).  des crayons feutres, ils glissent facilement sur le papier, sur un support plastique ou sur une ardoise blanche,  ce qui ne facilite pas la maîtrise gestuelle,  la précision et la qualité des tracés. C’est dès la petite section qu’il faut agir sur la tenue des outils lors des exercices graphiques de format réduit qui requièrent la précision, le respect strict d’une trajectoire et d’une forme lors de l’apprentissage de l’écriture. En particulier pour l’écriture, l’outil scripteur doit être tenu avec trois doigts (prise digitale) : le pouce en appui sur la première phalange du majeur, l’index repose sur le corps du crayon pour guider le mouvement alterné de flexion et d’extension pour le tracé des lettres. Toute tenue de l’outil qui entrave ce mouvement conduit à des crispations, à une mauvaise visibilité de l’acte d’écriture, à des compensations par une gestuelle qui mobilise fortement les autres segments du bras.  Les fabricants proposent actuellement des crayons de papier, des feutres ou des stylos billes qui prennent en compte la question de l’ergonomie enfantine.  Des précautions sont cependant à prendre pour effectuer des choix : la présence d’une bague uniforme, aux emplacements prédéfinis et modélisés, ne convient pas à tous et peut même gêner: certains, notamment les plus jeunes qui ont des doigts courts et potelés, les plus grands déjà conditionnés par une prise personnalisée. La présence d’une bague antidérapante (grip) peut déjà apporter une aide. Lorsque l’enfant aborde les premiers essais d’écriture, il faut privilégier les crayons de papier : un peu tendres, pas trop minces, de forme triangulaire.  Les crayons-feutres seront proposés lorsque l’habileté pour écrire sera en grande partie acquise, ainsi qu’une fois la latéralité de l’enfant acquise. On veillera néanmoins à leur forme, à la qualité du corps pour une prise facilitée. Mauvaises tenues Apprendre à placer correctement ses doigts sur le stylo L’usage de l’index s’apprend avec la peinture à doigt: La position du corps Le tronc doit être tonique, le dos droit, incliné en avant, le bras est libéré pour la translation. L’angle thorax/cuisse doit être ouvert pour que le corps soit redressé. Chaise trop basse : angle tronc/jambe fermé, position nocive pour le dos, oblige à lever les bras. Chaise trop haute :les pieds ne sont pas au sol, gêne circulatoire, manque de stabilité, fait courber le dos. Chaise trop loin de la table : dos trop couché, compression abdominale, mauvais appui des coudes. La posture Quelle est la posture la plus adaptée à l’acte d’écrire?  En situation d’apprentissage premier,  les élèves peuvent s’appuyer sur le rebord de la table.  grande attention pour écrire, leur concentration est maximale,  les muscles du dos et de la nuque ne sont pas encore suffisamment développés pour assurer la tenue du buste et de la tête dans l’effort,  La feuille d’écriture devrait se situer à environ 20 cm des yeux.  Pour les droitiers,  L’avant-bras gauche en appui sur la table,  Le buste est légèrement incliné vers la gauche,  La feuille d’écriture modérément penchée à gauche dans l’axe de l’avant-bras.  La position est inverse pour les gauchers.  Les pieds doivent être à plat sur le sol.  les cuisses reposant sur l’assise de la chaise.  ne pas accepter les tenues fantaisistes.  apporter des corrections épisodiques à ces tenues corporelles.  Les tables doivent être dégagées de tout ce qui n’est pas utile à la séance d’écriture. Les mauvaises postures engendrent une plus grande fatigabilité. Main presque à plat sur la table: effort qui empêche la souplesse du poignet. Avant-bras en rotation externe : effort de torsion de la main ou soulèvement du poignet pour que l’outil laisse une trace sur la feuille. Poignet fléchi vers l’arrière : crispation des doigts. Poignet cassé vers l’intérieur : (col de cygne) muscles de l’avant bras et du poignet sont tendus. Le poignet est soulevé en pont : l’écriture est laborieuse, l’appui se fait sur le crayon. Travail sur l’horizontalité Différentes écritures  L'apprentissage de l'écriture en capitales d'imprimerie ne peut être considéré comme un préalable à l'apprentissage de l'écriture cursive.  C’est une première application du travail sur l’espace graphique.  Nécessite cependant un véritable apprentissage structuré et un accompagnement de l'adulte afin de ne pas favoriser la mise en place de gestes et d'orientations contraires à la maîtrise du sens de l'écriture cursive.  Le recours à l’écriture en capitales d’imprimerie facilite l’activité en proposant des formes aisées à reproduire. Cela nécessite un accompagnement vigilant, notamment pour parvenir à une orientation correcte.  Exemple : Rituel de l’accueil. Des choix possibles en fonction de l’avancé des apprentissages Premiers essais : le crayon de papier. Pour aider l’enfant à ralentir le geste. Développer la mémoire kinesthésique. Crayon de papier, mine large (o,7 mm), un peu tendre (2B), ni trop gros, ni trop long, dont le corps est triangulaire. Corps triangulaire avec une butée. Pas de bague ajoutée. Crayons avec des alvéoles à condition qu’elles soient identiques. Apprendre à écrire en atelier dirigé  D’observer avec précision les attitudes et les procédures des élèves.  D’installer les conditions favorables aux interactions sur l’action avant de confirmer les procédures correctes.  Le travail avec le groupe classe dans sa totalité est également envisageable et répond à certains objectifs :  écrire tous les jours un mot au tableau devant tous les élèves pour déployer l’acte d’écriture ;  réactiver les acquis dans un autre contexte ;  redéfinir et consolider les règles déjà rencontrées en petit groupe.  Groupe homogène ou hétérogène.  Le groupe homogène permet une aide ciblée et un étayage sur des difficultés communes :  il atténue le sentiment d’échec de certains élèves face à ceux qui réussissent plus facilement.  Le groupe hétérogène est plus centré sur la dynamique des interactions :  les élèves qui prennent facilement la parole facilitent les échanges et permettent aux autres d’obtenir des informations. Il est bon de composer des groupes différents d’une semaine à l’autre pour éviter les routines entre élèves ou la stigmatisation de certains. La présence de l’enseignant est obligatoire Les réglures Pas toujours efficace d’introduire un lignage (des réglures) dès les premiers essais d’écriture. Cela impose une consigne supplémentaire à respecter alors que les élèves ont à résoudre d’abord le problème : de la forme, uploads/Litterature/ le-geste-d-ecrituresite 1 .pdf

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