Dans son poème, Saint-Amand fait semblant d’être fatigué. Tout d’abord, le poèt

Dans son poème, Saint-Amand fait semblant d’être fatigué. Tout d’abord, le poète exprime sa paresse. En effet, le participe passé « accablé » placé au tout début du poème, suivi de deux noms d’un vocabulaire péjoratif « paresse » et « mélancolie » démontrent bien sa démotivation à écrire. Ensuite il montre son envie de dormir, de se reposer tout au long de son écrit grâce au champ lexical de la paresse « fagoté », « rêve », « oisiveté » ou encore « dormant » souligne donne l’impression au lecteur que le poète fait des efforts pour rester éveillé. Enfin Saint-Amand incarne un personnage qui oublie le travail et commence même à le détester, l’hyperbole « haïr » dans « hais tant le travail » et l’adverbe d’intensité « tant » le démontre très bien. Nous remarquons donc qu’il semble est épuisé en écrivant son cette poésie. Saint-Amand vante paradoxalement la paresse dans son poème. Effectivement, il donne un aspect positif de la paresse, les adjectifs mélioratifs qui la décrivent « bel », « doux », « charmant » et l’adverbe d’intensités « si » reflètent cet aspect qui nous est donné. Ensuite, ce poète se contredit tout au long du poème. Le champ lexical de la « mélancolie », les comparaisons) la mort « mon âme en longueur est comme ensevelie » qui se poursuit par un vocabulaire mélioratif « ce plaisir » transforme le poème en un vrai paradoxe pour le lecteur. Saint-Amand fait un éloge paradoxal de la paresse tout au long de son œuvre. uploads/Litterature/ le-paresseux-partie-de-commentaire 1 .pdf

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