k.> '•.' ri ''?;'/. W: ïtïiï'-;:-' '; :14' il :/fi;.'* ;:>:!:: :;t;ijn!i; ST0RA
k.> '•.' ri ''?;'/. W: ïtïiï'-;:-' '; :14' il :/fi;.'* ;:>:!:: :;t;ijn!i; ST0RAGE-IT7 ,i ^AIN LI3RARY LP9-P29G U.B.C. LIBRARY Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of British Columbia Library http://www.archive.org/details/leversfranaiOOgram Ho.NORii CHAMPION, libraihe-éditkur. — 5, Quai Malaquais COLLECTION LINGUISTIQUE, publiée par la Société de linguistique de Paris, in-8. — I. A. Meillet. Les dialectes indo-européens, 1907. 4 l'r. 50 — II. Mélanges linguistiques offerts à M. F. de Saussure, 1908 lOfr. 50 — III. A. Ernout. Les éléments dialectaux du vocabulaire latin, 1909 7 fr. 50 — l\. Cohen. Le parler arabe des Juifs d'Alger, i9[3 . 25 fr. » (IL\11AGI-S DU M1-:ME AUTEUR LE PATOIS DE LA FRANCHE-MONTAGNE ET EN PARTICULIER DE DAMPRICHARD. l'uris, l'.HIl Ouvi-ago coiiroinu' ]).nr l' Académie do I5cs;iih;oii. \)v'\\ Marinier; — prrs(/u(' ('puiR(-) 15 » LA DISSIMILATION CONSONANTIQUE DANS LES LANGUES INDO- EUROPÉENNES ET DANS LES LANGUES ROMANES, Dijon, 1895 ()u\ra<;'(' rotironni'' [)ar riiisliliil, |ii'ix \'()liu'y; — ('-jnii^é). DE LIQUIDIS SONANTIEUS INDAGATIONES ALIQUOT, Dijnn, 1895 'l)n'f;'/in' rpui:<i'). . 2 » ONOMATOPÉES ET MOTS EXPRESSIFS, Montpellier, 1901 [épuisé i^oh'nK'nl ', figure dans le Trentcnni/'e de la Société des langues roninnes 5 » OBSERVATIONS SUR LE LANGAGE DES ENFANTS, Paris, 1902 [épuisé isolénicnl ; li^iiri» dans les Mélani/cs Meillet 5 » « RAGOTIN » ET LE VERS ROMANTIQUE, Montpellier, 1903 [épuisé isolénicnl ; Uguie dans la lirvue des Langues romanes, tome xLvi. ..: ' 3 » LA MÉTATHÈSE DANS LE PARLER DE BAGNÈRES-DE-LUCHON, Paris, l'.MJi [épuisé isolément) ; figure dans les Mémoires de la Société de Linguistique de Paris, tome XIII 6 » LA SIMPLIFICATION DE L'ORTOGRAFE FRANÇAISE, Montpellier, 1904 y épuisé). LA MÉTATÈSE EN BRETON ARMORICAIN, Paris, 1906 ; dans les Mélanges IL d'ArLois de JuLainrille » LES NOMS DE FAMILLE DES HABITANTS DE LA FRANCE, Montpel- lier, I9(lli éfiuisé . LA MÉTATHÈSE DE A E EN BRETON ARMORICAIN, L^aris, 190G ; dans Mémoires de In Société de Linguisli(]ue de Pui-is, Lomé XIV... 6 » NOTES SUR LA DISSIMILATION, Montpellier, 1907 ; dans Revue des Langues roman/'s, lonie L . . . 3 » LA MÉTATÈSE A PLÉCHATEL, Erlangen, 1907 [Mélanges Chabaneau). LA MÉTATÈSE EN ARMÉNIEN, Paris, 1908 [épuisé isolément) ; fig-ure dans les Mélanges de Linguislit/ue offerts à M. F. de Saussure. 10,50 UNE LOI FONÉTIQUE GÉNÉRALE, Paris, 1909 ; dans les Mélanges L. Ilnret » RECHERCHES EXPÉRIMENTALES SUR LA PRONONCIATION DU CO- CHINCHINOIS, Paris, 1910; dans les Mémoires de la Société de Lin- guisli(/iie de l'aris, tome XVI 6 » LA MÉTATÈSE EN PALI, Paris, 1911 ; dans les Mélanges S. Lévi 15 » ÉTUDES SUR LA LANGUE ANNAMITE, en collaboration avec M. Le (hiang- Trinh, Paris, 1911 [épuisé isolément) ; figure dans les Mémoires de la Société de Linguistique de Paris, tome X\'II, 2 fascicules. 12 » PETIT TRAITÉ DE VERSIFICATION FRANÇAISE, 2'^ édition, Paris, Colin. \'.)\[ . .' 2 » PHONÉTIQUE HISTORIQUE ET PHONÉTIQUE EXPÉRIMENTALE, P>ologne, 1912 ; extrait de « Scienlia », tome XII... 1,50 PC Z,ô05- Gin mm LE VERS FRANÇAIS COLLECTION LINGUISTIQUE PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE DE PARIS — 5 LE VERS FRANÇAIS Maurice GRAMMONT PARIS LIBRAIRIE Edouard CHAMPION, ÉDITEUR 5, QUAI MALAQUAIS, 5 Téléphone Gobelins 28-20. 1913 COLLECTIOiN LliNGUISTIQUE l'CBLIKE PAR LA SOCIÉTI-: DE LINGUISTIQUE DE PARIS —5 LE YERS FRANÇAIS SES MOYKNS D^KXPRESSION SON HARMONIE Deuxième édition refondue et augmentée PA,I{, . ^ Maurice GRAMMONÏ PARIS LIBRAIRIE ANCIENNE HONORÉ CHAMPION Edouard CHAMPION, Éditeur 5, QUAI MALAQUAIS, 5 Téléphone Gobelins 28-20. 1913 INTRODUCTION Un vers français peut être parfaitement correct, c'est-à-dire conforme aux règles, et pourtant mauvais. « Quun vers ait une bonne forme, dit V. Hugo [Lit t. et phil. mêlées), cela n'est pas tout ; il faut absolument, pour qu'il ait parfum, couleur et saveur, qu'il contienne une idée, une image ou un sentiment. Labeille construit artistement les six pans de son alvéole de cire, et puis elle l'emplit de miel. L'alvéole cest le vers ; le miel, c'est la poésie ». Il y a en effet deux choses à distinguer dans le vers, le contenu et le contenant, le fond et la forme ; et un vers ne saurait être parfait que si ces deux éléments sont irréprochables. Ce sont là des banalités qu'il est bon de répéter quelquefois. Quand l'idée réunit les quali- tés désirables et que la forme n'est que strictement correcte, on ne peut pas dire que le vers soit mauvais, mais il est permis de souhaiter mieux. Un bon tableau se contente à la rigueur du cadre le plus modeste : une simple latte de bois blanc peut lui suffire, mais non pas le mettre en valeur. Cha- cun sait combien un cadre artistement orné donne parfois de relief à l'œuvre qu'il entoure. Mais il faut pour cela qu'il remplisse certaines conditions ; ce n'est pas assez qu'il soit beau en lui-même, en tant que cadre, il faut qu'il soit appro- prié au tableau. Le même cadre ne pourra pas servir indiiïé- remment pour une nature morte et pour un paysage où l'on voit le ciel se confondre à l'horizon avec les flots d'une mer immense ou avec les ondulations d'une campagne illimitée. Dans les deux cas il pourra être très simple, la simplicité n'excluant pas la beauté, mais dans le second il devra en M. Grammont. — Le vers français. 1 INTRODUCTION g-énéral avoir plus de moulures et plus de relief afin d'accu- ser davantage les plans successifs et de faire reculer le dernier jusqu'à l'infini. Les vers qui se bornent à être corrects sont comme ces cadres appelés passe-partout. qui, s'adaptant indistinctement à tous les tableaux, ne conviennent en réalité à aucun. Pour (piun vers soit parfaitement bon comme forme, il faut en outre qu'il soit beau, c'est-à-dire harmonieux, et que tous ses éléments, son rvthme, sa rime, les sons de ses voyelles et de ses consonnes soient appropriés à l'idée de telle sorte (|u ils se moulent sur elle comme un maillot bien juste sur les muscles d'un athlète et concourent chacun ])our leui- part à l'exprimer d'une manière plus frappante. La correction c'est dans la forme du vers la partie mécanique, tandis que l'har- monie et 1 expression représentent la partie artistique. C'est cette seconde partie que nous nous proposons d étudier ici. (juels sont les moyens d'expression dont O'ispose la poésie française, quelle est la valeur sémantique des diffé- rents rythmes et celle des différents sons, telles sont les pre- mières questions auxquelles nous essaierons de réjiondre. Puis, passant à un autre ordre d'idées, nous rechercherons ce qui fait qu'un vers donné est ou n'est pas harmonieux, ou qu'il est plus ou moins harmonieux, (juels que puissent être d'ailleurs ses défauts ou ses qualités à d'autres points de vue. Notre entreprise est neuve. Sans doute il est arrivé aux critiques de déclarer au cours d'une étude qu un vers était harmonieux ou expressif, quelquefois avec raison, souvent à tort, mais comme ils n'ont jamais justifié ces appréciations, leurs jugements restent des opinions en l'air. Ce sont uniquement ces deux problèmes d'esthétique que nous essayons de résoudre. Au surplus ils embrassent à eux deux tout ce qui constitue I'Art dans la versification. Ce livre n'est donc pas un traité de versification française. LA MÉTHODE ^ quoiqu'on y trouve à l'occasion des préceptes ou, comme on dit couramment, des règles de facture. Ce n'est pas non plus une histoire du vers français et de son développement, bien (lu à différents endroits certaines phases de son évolution y soient exposées ou au moins indiquées. 11 est bien évident que nous ne pouvons pas pénétrer dans les détails les plus déli- cats, dans les secrets les plus intimes de la versification sans toucher à toutes les questions qu'exposent généralement les manuels et les traités. Mais nous supposons connus du lec- teur celui de Quicherat et toutes les études qui ont paru depuis cet ouvrage sur le vers français. Aussi ne faisons-nous allusion aux points déjà étudiés, aux théories déjà dévelop- pées que lorsque c'est utile pour la clarté de notre exposition ou que nous avons à rectifier les idées émises. Un mot, en terminant, sur la méthode emplo^^ée. Dans l'étude des moyens d'expression nous n'avons jamais pris des vers pour point de départ de nos recherches parce que nous n'aurions pu éviter de tourner dans un cercle ni d'être accusé ou coupable d'auto-suggestion, comme on dit aujourd'hui. Nous parlions un jour des mots expressifs de la langue fran- çaise devant une personne qui paraissait enthousiasmée des exemples que nous lui signalions et du commentaire qui les accompagnait; tout à coup elle nous dit : « Et le mot table! voyez comme il donne bien l'impression d'une surface plane reposant sur quatre pieds ». Ces paroles prouvaient si bien qu'elle n'avait rien compris et même qu'elle n'était pas apte à comprendre, que nous nous gardâmes de la détromper ; à quoi bon lui oter brutalement des illusions qui la rendaient heu- reuse ? '< Sans doute, lui avons-nous répondu ; c'est de toute évidence ; et voyez comme c'est curieux, vous avez le mot uploads/Litterature/ le-vers-francais-maurice-grammont.pdf
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- Publié le Apv 15, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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