Le Nazaréen de San Paul-du Limon VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015 Petite introduction

Le Nazaréen de San Paul-du Limon VENDREDI 27 NOVEMBRE 2015 Petite introduction pour nous nous remettre à jour avec l’inquiétante réalité mondiale. Jeudi, 12 novembre on était à l’Institut Français pour participer à la rencontre avec l’écrivain David Foenkinos . On était tous heureux. Vendredi 13, nous apprenons une nouvelle qui nous laisse en état de choc émotionnel : les attentats de Paris… onze mois après le massacre de Charlie Hebdo… À cette occasion-là « nous étions Charlie », maintenant « nous sommes Paris »… Nous exprimons un souhait : que ce livre « magique » nous aide à « digérer » nos chagrins, à trouver des réponses à nos questions, à nous convaincre que le seul chemin possible c’est la connaissance pacifique entre nous tous. Qu’une éducation humaniste puisse vaincre l’horreur de ce monde …. LE VOYAGE D’OCTAVIO SUR L’AUTEUR : MIGUEL BONNEFOY Écrivain franco-vénézuélien Né à Paris d'une mère diplomate vénézuélienne et d'un père chilien, Miguel Bonnefoy, sans parenté avec le poète homonyme, grandi entre la France (pays d'origine de son arrière-grand-père), Caracas et le Portugal. Ses deux masters, passés à la Sorbonne, il les a consacrés à Louis Aragon et à Romain Gary. En 2015, à l'âge de vingt- huit ans, il publie un premier et magistral roman Le voyage d'octavio. Parfaitement bilingue, il fait le choix d'écrire directement en français, à l'instar d'autres Sud- Américains de Paris, tels que le Chilien Vicente Huidobro ou l'Équatorien Alfredo Gangotena. Le pétroglyphe de Campanero SUR L’ŒUVRE Personne n'apprend à dire qu'il ne sait ni lire ni écrire. Cela ne s'apprend pas. Cela se tient dans une profondeur qui n'a pas de structure, pas de jour. C'est une religion qui n'exige pas d'aveu. Résumé : Les tribulations épiques d'Octavio, un paysan analphabète vénézuélien qui va se réapproprier son passé et celui de son pays, grâce à Alberto Perezzo, un médecin de village, et surtout grâce à la belle Venezuela, qui va lui apprendre à écrire. Mais le destin voudra qu'il soit enrôlé par la bande de brigands "chevaleresques" du charismatique Guerrero, qui organisera un cambriolage précisément au domicile de sa bien-aimée Venezuela.... C’est le premier roman d'un jeune auteur franco-vénézuélien, ce merveilleux récit allégorique raconte la grande histoire du Venezuela à travers la petite histoire des tribulations épiques d'un paysan analphabète, Octavio. Le livre débute par l'évocation de l'Histoire. Le 20 août 1908 accoste dans le port de la Guaira, près de Caracas un bateau en provenance de la Trinidad. Il y amène une épidémie de peste. L’auteur enchaîne avec un conte truculent,"l'histoire du citronnier du seigneur”, le citronnier d'un habitant créole qui en dix mois, fera reculer dix ans de peste, et qui donnera son nom au village et à l'église qui y seront érigés: Saint-Paul-du- Limon. On fera connaissance avec Octavio dans ce village, un bidonville aux portes de Caracas. Octavio, physiquement un géant, un homme à tout faire, nous cueille de suite avec ses ruses pour cacher sa honte de l'illettrisme. Une femme au nom très symbolique va l'aider à s'en sortir, mais le destin l'entraînera dans un voyage forcé.... Ce premier roman est une manière de fable à la fois picaresque et baroque, proche du «réel merveilleux» chanté par le Cubain Alejo Carpentier, et qui peut également se lire comme un récit d'apprentissage de la vie. Mais au-delà des diverses tribulations d'Octavio, un analphabète au grand cœur, qui découvre dans le même temps l'écriture et l'amour, ce conte intemporel, empreint de poésie lumineuse, adresse un hymne d'amour au Venezuela, son histoire, ses paysages et ses hommes. DES MOTS QUI SUGGÈRE LE TEXTE : magique premier roman initiation errance cambrioleur bidonville apprentissage quête onirique i llétrisme nature écriture illettrisme religion amour voyages littérature sud- américaine vénézuela littérature française littérature vénézuélienne DIFFÉRENTES OPINIONS SUR “CE VOYAGE” • L'écriture est onirique, riche en belles métaphores et allégories comme la littérature qui "devait aussi bien représenter ceux qui ne la lisent pas, pour exister comme l'air et comme l'eau, et toujours autrement". • C’est une surprenante et bien merveilleuse manière de découvrir à l'échelle humaine, l'histoire du Vénézuela. • Une grande force et vitalité sont données aux arbres comme le citronnier, à la pierre des écritures et des premières constructions, aux objets en bois empreints de religiosité, à l'argile des statues. • J'ai aimé le bel hommage à ceux qui sont privés de l'accès à l'enseignement de l'écriture et de la lecture. C'est un très beau roman circulaire où la fin est le début, le début est la fin dans la représentation éternelle de l'existence. Sur le NET A l'occasion du Festival Etonnants Voyageurs à Saint Malo, rencontre avec Miguel Bonnefoy autour de son ouvrage "Le voyage d'Octavio" aux éditions Rivages. • Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/bonnefoy-miguel-voyage- octavio-9782743629410.html • France CULTURE : http://www.franceculture.fr/oeuvre-le-voyage-d-octavio-de- miguel-bonnefoy • LE VOYAGE D’OCTAVIO Loin des grands faits historiques, Miguel Bonnefoy parle de son pays en le personnifiant à travers la vie d'un homme, Octavio. Colosse au grand coeur, il est né de cette terre. Avant que sa bien aimée, Vénézuela, lui apprenne à lire et à écrire, Octavio cachait son analphabétisme derrière une vilaine plaie qui ne devait pas le trahir. Contraint de s'exiler de son village, il parcourt les distances en même temps qu'il part à la rencontre de ses origines. Il découvre les premières figures sur les parois des grottes, il nomme les choses. Conscient de sa force, iI défie un torrent qui se déchaîne devant toute personne qui ose le traverser. Devenu protecteur des voyageurs, il est vénéré par les hommes et les femmes qu'il rencontre. A l'écoute et très proche de la nature, il s'isole aussi tel un ermite. Il apprend beaucoup, de lui et de son pays. A ne faire plus qu'un. L'écriture est onirique, riche en belles métaphores et allégories comme la littérature qui "devait aussi bien représenter ceux qui ne la lisent pas, pour exister comme l'air et comme l'eau, et toujours autrement". J'ai aimé le bel hommage à ceux qui sont privés de l'accès à l'enseignement de l'écriture et de la lecture. C'est un très beau roman circulaire où la fin est le début, le début est la fin dans la représentation éternelle de l'existence. Le Voyage d'Octavio dans un pays de mangues et de batailles Miguel Bonnefoy, le Franco-Vénézuélien, nous offre une fable poétique et picaresque, magistralement composée. Une leçon OFFERTE ! Apprenez une nouvelle langue, facile et efficace Je me lance On avait retenu son nom après la lecture de son recueil, Icare et autres nouvelles(Buchet Chastel), lauréat en 2013 du prix du jeune écrivain de langue française. Aujourd'hui, Miguel Bonnefoy publie à vingt-huit ans son premier et magistral roman, une fable à la fois picaresque, allégorique et baroque, proche du «réel merveilleux» chanté par le Cubain Alejo Carpentier, et que l'on peut également lire comme un récit de formation et d'apprentissage de la vie. Mais au-delà des aventures rocambolesques et «candidesques» d'Octavio, un jeune analphabète qui découvre dans le même temps l'amour et l'écriture, ce conte adresse un hymne au Venezuela, un Venezuela intemporel et donc éternel, véritable personnage de ces pages lumineuses ; le Venezuela, ce «pays tout entier de mangues et de batailles». Après une série de mauvaises rencontres (la bande de coquillards menée par le charismatique Rutilio Alberto Guerra, entre autres) et de hasards heureux (la belle comédienne nommée… Venezuela), Octavio parcourt son pays et l'histoire de son peuple. La fable devient alors pure allégorie, chantant la nature «qui guérit tous les maux qu'elle provoque», les paysages, les «sourdes forêts de San Esteban», les cavernes, les plateaux, les manguiers, les palétuviers, les ceibas et autres gommiers ou mangroves. Et cette allégorie devient d'autant plus poignante qu'elle est portée par une écriture finement ciselée, aux facettes éclatantes. En voici une illustration: «La jungle protégeait ses vestiges. Un amphithéâtre d'arbres s'élevait pour faire de l'ombre aux dessins afin que le soleil ne les tanne pas. L'endroit était isolé de capucins qui par instinct se frottent à la pierre et font disparaître les marques. L'air était empli de ramages pour l'abriter des excréments des toucans. La nature couvait son héritage.» Donner voix au silence Italo Calvino nous l'avait dit: les meilleurs écrivains sont ceux qui savent instiller de la poésie dans leur prose ; la poésie et sa justesse, sa précision, ses fulgurances domptées. Un autre exemple: «Là, des grues bleues se rassemblaient pour aller migrer vers d'autres marais. Il s'enfonça sous un épais couvert. La pénombre paraissait à cet endroit comme une autre expression de la lumière. Il découvrit une ancienne construction laissée à l'abandon et un petit pré d'herbages où des ânes noirs venaient paître jusqu'au ventre.» Né à Paris d'une mère diplomate vénézuélienne et d'un père chilien, Miguel Bonnefoy (aucune parenté avec le poète homonyme) a grandi entre la France (pays d'origine de son arrière-grand-père), Caracas et le Portugal. Ses deux masters, passés à la Sorbonne, il les a consacrés à Louis Aragon et à Romain Gary. Parfaitement bilingue, il a fait le choix d'écrire directement en français, comme l'avaient fait uploads/Litterature/ le-voyage-d-x27-octavio-de-miguel-bonnefoy.pdf

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