revue électronique clinique d'orientation psychanalytique dans le champ de l'éd
revue électronique clinique d'orientation psychanalytique dans le champ de l'éducation et de la formation n° 21 ISSN 2100-0670 avril 2019 Comité de rédaction Directrice de publication Claudine Blanchard-Laville (Cref, Paris Nanterre) Rédacteur en chef Louis-Marie Bossard (Cref, Paris Nanterre) Secrétaires de rédaction Patrick Geffard (Circeft, Paris 8) Catherine Yelnik (Cref, Paris Nanterre) Françoise Bréant (Cref, Paris Nanterre) Arnaud Dubois (EMA, Cergy-Pontoise) Laurence Gavarini (Circeft, Paris 8) Caroline Le Roy (Circeft, Paris 8) Bernard Pechberty (EDA, Paris Descartes) Illaria Pirone (Circeft, Paris 8) Comité scientifique Jacques Arveiller, université de Caen José Luis Atienza, université d'Oviedo (Espagne) Alan Bainbridge, Canterbury Christ Chruch University (Grande-Bretagne) Serge Boimare, centre Claude Bernard Michèle Bourassa, université d'Ottawa (Québec) Teresa Carreitero, université fédérale Fluminense (Brésil) Mireille Cifali-Bega, université de Genève (Suisse) Christophe Dejours, Conservatoire National des Arts et Métiers Leandro de La Jonquière, université Paris 8 et de Sao-Paulo (Brésil) † Dominique Fablet, université Paris Ouest Nanterre La Défense † Jean-Claude Filloux, université Paris Ouest Nanterre La Défense Charles Gardou, université Lyon 2 Jean-Luc Gaspard, université Rennes 2 Haute Bretagne Florence Giust-Desprairies, université Paris VII Michèle Guigue, université Lille 3 Cristina Kupfer, université Sao-Paulo (Brésil) Martine Lani-Bayle, université de Nantes Isabelle Lasvergnas, UQAM Montréal (Québec) Serge Lesourd, université de Strasbourg François Marty, université Paris Descartes Denis Mellier, université de Franche-Comté Patricia Mercarder, université Lyon 2 Sylvain Missonnier, université Paris Descartes Jean-Sébastien Morvan, université Paris Descartes † Jacques Natanson, université Paris Ouest Nanterre La Défense † Jacques Nimier, université de Reims Annick Ohayon, université Paris 8 Dominique Ottavi, université Paris Nanterre Françoise Petitot, psychanalyste Sylvia Radosh, université de Xochimilco (Mexique) Renata Salecl, université de Lubjana (Slovénie) André Sirota, université Paris Nanterre Marta Souto, université de Buenos Aires (Argentine) André Terrisse, université Toulouse Jean Jaurès Mariette Théberge, université d'Ottawa (Québec) Angela Verdanyan, université d'Erevan (Arménie) Linden West, Canterbury Christ Church University (Grande-Bretagne) Revue Cliopsy, n° 21, 2019 — 4 — Éditorial Dix ans se sont écoulés depuis le premier numéro de la revue Cliopsy proposé en avril 2009. Nous voici en 2019 et vingt numéros ont été mis en ligne à dates fixes, 30 avril, 30 octobre ; ces dates-limites n’ont pratiquement jamais été transgressées grâce à l’opiniâtreté de notre rédacteur en chef. C’est en nous retournant sur cette période pour penser à la confection de ce nouveau numéro-ci, le numéro 21, avec lequel nous souhaitions marquer cet anniversaire, que nous avons pris conscience du travail réalisé : tout d’abord par nous, les membres du comité de rédaction ; mais aussi par tous les collègues qui nous ont soutenus avec la réalisation de leurs expertises pour faire nos choix parmi les propositions d’articles reçues ; et surtout par les auteures et les auteurs qui, grâce à leur créativité et leur rigueur, ont alimenté ces vingt parutions. Ce n’est que lorsque nous avons lu les résultats des comptages et des analyses effectués par Louis-Marie Bossard dans le texte que nous publions en entrée de ce numéro 21 que nous avons commencé à réaliser plus précisément le voyage effectué depuis 2009. Tout au long de la traversée de ces dix ans, la première question que nous avions en tête après chaque mise en ligne d’un numéro était : « comment confectionner le prochain numéro pour qu’il soit de bonne tenue, intéressant et cohérent ? » Cette question était immédiatement suivie de celle-ci : « Comment faire pour que ce numéro s’inscrive pleinement dans notre ligne éditoriale et nous aide à circonscrire le périmètre du champ de la clinique d’orientation psychanalytique en éducation et formation tout en montrant la richesse et la diversité des travaux de ce courant de recherches ? » On le voit, nous avions les yeux rivés vers l’avant, soucieux avant tout de la suite à donner. Sans abandonner aujourd’hui cet objectif, les informations que nous mettons en lumière dans les pages qui suivent consacrées aux dix années passées devraient nous aider – et nous espérons qu’il en sera de même pour les lecteurs et les lectrices – à préciser ce qui n’était pour nous que des impressions fugitives du voyage aperçues par la fenêtre du train. Nous proposons ainsi quelques photos, sortes d’arrêts choisis sur images. – 5– Claudine Blanchard-Laville et Louis-Marie Bossard Après la typologie de l’ensemble des textes publiés au cours de ces dix ans proposée par Louis-Marie Bossard et la manière dont il fait ressortir quelques caractéristiques des auteur·e·s des articles de recherche et des recensions, nous sommes invités à une balade, toute personnelle, proposée par Caroline Le Roy. À partir des 551 mots clés liés aux articles de recherche, elle propose un parcours singulier qui donne à voir la diversité des réalités éducatives et cliniques dont ces mots clés rendent compte. Cette balade très originale à travers ce que les auteur·e·s ont choisi de souligner au fil des parutions prend parfois des allures de course d'orientation dans le foisonnement dû à la très grande variété des termes retenus. Les quatre textes qui suivent sont très largement centrés sur une notion chère à chacun·e de leurs auteur·e·s. Ainsi, Arnaud Dubois se penche sur les usages dans la revue, depuis sa création jusqu’au numéro 17, de la notion de médiation. À partir d’une recherche menée dans le cadre de la rédaction de sa Note de synthèse pour l’Habilitation à diriger des recherches, il commence par rappeler quelques éléments sur l’usage de la notion de médiation dans les sciences de l’éducation et souligne comment cette notion a été au centre de nombreux travaux assez vite après la création de la discipline. Il présente ensuite la manière dont il en analyse les usages dans la revue Cliopsy et repère cinq acceptions de la notion dans les articles de recherche. Ce qui lui permet de constater que beaucoup d’auteur·e·s font usage de cette notion sans la référer explicitement à un champ théorique. Françoise Bréant propose ensuite une relecture des treize articles portant sur l’écriture parus dans la revue Cliopsy entre 2009 et 2019. Après quelques repérages quantitatifs, elle témoigne des résonances avec ses propres travaux cliniques sur l’écriture réflexive et identifie des points de convergence avant de repérer les auteur·e·s de différents courants psychanalytiques les plus cités. Elle reprend alors plus en détail quelques passages d’articles publiés dans la revue qui l’inspirent plus particulièrement. Antoine Kattar s’intéresse au thème de l’« adolescence » tel qu’il apparaît dans les 20 premiers numéros de la revue Cliopsy. Pour cela, il repère les articles où figure le mot se rapportant à cette thématique, soit sous sa forme adjectivée « adolescent·e·s », soit sous sa forme nominale « adolescence » ; il en compte 27, ce qui constitue une part non négligeable de l’ensemble des articles de recherche publiés. À partir de la présentation des articles retenus, l’auteur distingue les disciplines universitaires d’inscription des auteur·e·s et trois grandes tendances qui se dégagent à la lecture de ces articles. — 6 — Éditorial Revue Cliopsy n° 21, 2019, 5-9 À partir du relevé des occurrences du terme « dispositif » dans le corps des articles de recherche des vingt premiers numéros de la revue Cliopsy, Patrick Geffard étudie ce que désigne ce terme et les usages qu’en font les auteur·e·s. En prenant appui sur quelques exemples à partir de citations tirées des articles, il repère ainsi trois registres principaux au sein desquels le mot apparaît. Tout en remarquant que ces registres ne découpent pas des zones imperméables les unes aux autres, il note aussi que de nombreux dispositifs présentés dans les pages de Cliopsy lui sont apparus comme des créations singulières. Il termine enfin par une réflexion sur la notion de dispositif dans le contexte de ses propres travaux. Après ces quatre perspectives, en sa qualité de rédacteur en chef de la revue Estilos de Clinica – revue brésilienne en quelques points comparable à la revue Cliopsy – Léandro de Lajonquière apporte son point de vue « étranger ». Il commence par présenter les grandes lignes du développement des études psychanalytiques en éducation et formation au Brésil, depuis l’arrivée de l’invention freudienne jusqu’à aujourd’hui. Ce qui lui permet de faire apparaître comment ce qui est singulier de ce champ au Brésil et ce qui le différencie du courant français de l’approche clinique d’orientation psychanalytique résulte à la fois des débats internes au développement de la psychanalyse au Brésil, des particularités du système d’éducation et de formation de ce pays et des idiosyncrasies propres à la langue brésilienne. Trois articles « varia » sont ensuite proposés aux lecteurs et aux lectrices. Lui-même professeur de philosophie, Dominique Renauld explore certains aspects du discours tenu par une professeure de philosophie de l’enseignement secondaire qu’il a rencontrée dans le cadre d’une recherche liée à sa thèse et consacrée à la manière dont des professeurs de philosophie vivent l’acte d’enseigner leur discipline. Partant d’une élaboration psychique de ressentis contre-transférentiels en résonance avec plusieurs éléments d’énonciation du discours de cette enseignante qui concernent le spectacle et la mise en scène, l’auteur analyse des mécanismes psychiques inconscients qui semblent sous-tendre l’évocation, par cette professeure, d’une certaine théâtralisation de sa pratique d’enseignement. uploads/Litterature/ leandro-de-lajonquiere-fala-de-rapport-au-savoir.pdf
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- Publié le Sep 30, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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