Les 10 droits du Lecteur selon Daniel Pennac By 3moopydelfy – 31 décembre 2009P

Les 10 droits du Lecteur selon Daniel Pennac By 3moopydelfy – 31 décembre 2009Posted in: BD, Comics, Littérature, Manga J’ai adoré cette affiche dessinée par Quentin Blake. Les droits énoncés devraient être universels et affichés partout (écoles, bibliothèques, maison…) En voici les termes: 1- le droit de ne pas lire Je me souviens encore des ouvrages obligatoires au programme du collège et du lycée. L’or de B. Cendrars m’a marqué, j’ai eu un mal fou à le terminer. -ce qui m’a pas empêché de réaliser mon exposé j’ai juste eu moins de coeur à l’ouvrage que si j’avais choisi mon livre. Je crois que la lecture mérite de venir doucement, de se lover dedans comme un cocon, de découvrir les recueils qui nous plairont. Un livre lu avec plaisir laisse de meilleurs souvenirs qu’un autre lu par « devoir ». 2- le droit de sauter des pages J’ai déjà sauté des chapitres d’auteurs comme Tolstoï honte à moi sur le moment, seulement je crois que si je l’avais pas fait j’aurai jamais terminé l’histoire. Parfois certains mots, certains passages peuvent être passé si c’est trop dur de les lire. Je pense que mieux vaut cela que de passer à côté de la suite qui pourrait nous plaire. Je ne jetterai pas de cailloux à la personne qui m’avouera avoir zappé des lignes d’un récit. (les longues descriptions par exemple) 3- le droit de ne pas finir un livre Arrêter de lire un livre est possible, pourquoi se forcer à terminer un ouvrage si le coeur n’y est pas? rien ne nous empêche d’y revenir un jour ou jamais. Lire doit être un plaisir. 4- le droit de relire Pourquoi ne pourrions nous pas relire un livre 10 fois? une histoire qui nous a touché, nous a plus, nous a emmené vers d’autres horizons qui nous offrent des émotions. J’ai lu à n’en plus compter Dracula ou Entretien avec un Vampire. Je ne parlerai même pas des contes de Voltaire. Si bous appréciez un livre ne vous privez pas relisez le! 5- le droit de lire n’importe quoi Je m’étonne toujours de voir les gens réagir négativement quand un jeune lit des mangas, des comics ou des BD. J’ai envie de leur répondre que c’est de la lecture, des mots, des histoires toute aussi passionnantes que leur pavé de Rousseau, Balzac ou autres… J’ai rien contre eux, loin de là, simplement chacun lit ce qu’il désire. Tous les genres sont permis: frisson, roman à l’eau de rose, horreur, fantasy, policier, drame… Les seules limites devraient être l’imagination pas le regard des autres. Personnellement, j’ai plusieurs ouvrages en cours, et je peux lire partout. (oui parfois j’oublie ainsi ma station de métro mais chut ) 6- le droit au bovarysme Qui n’a pas vibré à la lecture de son roman? qui n’a pas ressenti l’envie de consoler son héros? qui n’a pas eu la sensation de vire réellement les aventures décrites dans le livre lu? J’ai eu diverses occasions de m’immerger totalement dans un bon récit. J’apprécie d’avoir des émotions. Parfois je claquerai le personnage, d’autres fois les événements me retirent des larmes ou des sourires (le premier vous avez l’air neuneu dans les salles d’attentes ou au boulot tant pis j’assume) 7- le droit de lire n’importe où J’ai la sale manie d’avoir un livre dans mon sac. J’entends pas là que j’ai tendance à le lire partout: métro, bus, salle ou file d’attente, d’autant plus si je suis vraiment prise dans l’histoire. J’ai parfois l’impression que j’ai développée une faculté à me déplacer en mode lecture. Les inconvénients: les poteaux eux vous oublient rarement. 8- le droit de grappiller Certains papillonnent dans divers chapitres, le milieu et la fin n’ont plus de secret pour eux. Pourquoi pas? Je ne vois pas en quoi c’est gênant. Ils ne vont pas forcément dévoiler l’histoire et si ça leur donne envie de lire où est le mal? 9- le droit de lire à voix haute J’aime lire à voix haute, tout particulièrement les livres pour enfants. Vivre l’émotion la partager. Je trouve que les lectures sont très agréables. Vous n’avez jamais assisté à une séance donné par une voix? Je vous le conseille vivement ça permet de découvrir des trésors que nous n’aurions pas lu sinon. Je lis aussi à haute voix les ouvrages de terreur parfois – j’ai besoin de partager ma frousse le chat s’en plaint pas. Je me souviens des professeurs qui demandent de lire un passage, c’est assez marquant en langues étrangères si comme moi vous avez pas du tout le don pour ces dernière à l’oral. (voix de canard à couper le beurre) 10- le droit de nous taire Un ouvrage peut nous offrir tellement de sensations que nous avons envie de les garder pour nous. Nous avons le droit de ne rien dire, de ne pas en parler. Parfois les mots sont loin d’être simple pour décrire ce que nous apporte la lecture de tel ou tel livre. uploads/Litterature/ les-10-droits-du-lecteur-selon-daniel-pennac.pdf

  • 22
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager