L’HOROSCOPE Verseau Le Verseau est bien né, au début du deuxième semestre unive

L’HOROSCOPE Verseau Le Verseau est bien né, au début du deuxième semestre universitaire où il lance ses “tkt” à ses collègues car il sait qu’il y a du temps avant les exams. Les gars : 2012, année du flouze. Votre QI incontenable dans un champs à 2 caractères va vous permettre d’améliorer vos finances. Les tifilles : 2012, je mets ma blouse. Des changements s’opèrent, et ce- tte année vous réserve un gros travail sur vous même avec peut-être le bonheur à la clé pour vous et vôtre entourage. Ce qui est dit tôt Ce bout de papier est la nouvelle ver- sion d’un blog entamé et fermé en 2009, “Les aventures de la fac perdue”, et qui esquissait l’avenir d’un journal étudiant sur le campus de Saint-Claude. Cet essai fût un échec. D’abord parce que sans ligne directrice et sans véri- table équipe, ensuite et surtout parce qu’il n’a pas été suivi par les étudiants eux-mêmes et qu’il n’avait donc aucune interactivité. Leçon retenue. Nous avons donc décidé d’attendre des temps plus propices pour remettre sur la table le dé- bat du journal étudiant. Cette année, de nouveaux venus ont montré un plus grand intérêt à l’émergence d’un projet de vie étudiante : la renaissance de l’association Etudiants de Saint-Claude pour l’Avenir, le Progrès et l’Epanouissement (ESCAPE, qui remplace la VIPE) et la mise sur pieds de l’association des anciens, les As du Camp Jacob (ACJ) font partie de ce proces- sus d’appropriation de l’univers universitaire par les étudiants entamé l’an dernier, chargé d’événements étudiants (foire aux gateaux, journée idé-ô-ka, sorties à la rivière, etc..). Il est donc tout normal que ce vent d’implication porte avec lui l’idée d’un espace d’expression. Je dis “un” espace d’expression mais il me semblerait plus adéquate de parler “des” es- paces d’expression. En effet, dans un souçis d’interactivité, nous pensons à multiplier les supports. C’est pourquoi ces quelques pages ne sont qu’un pied à l’édifice, qui en comporte d’autres : un channel vidéo, un blog et l’utilisation des réseaux sociaux. Nous espérons ainsi mul- tiplier les traitements d’une même info, qu’il s’agisse de vie étudiante ou de faits d’ailleurs. Oui, car ce n’est pas parce que nous sommes un bulletin estudiantin qu’il faut se contenter d’observer notre propre nombril universitaire. De plus, les nouvelles infrastructures dont nous bénéficions nous permet désor- mais de faire venir du monde extérieur à l’université, d’ouvrir cet espace méconnu, quasi autarcique. Il est donc tout naturel que les sujets sur lesquels nous seront amenés à nous exprimer sortent également du simple cadre universitaire. Je vous souhaite bonne lecture de ce numéro pionnier et vous invite à partager vos remarques et attentes afin de le rendre plus agréable à lire encore. Addi Sorin As Camp Jacob Assos Escape Retrouvez-nous Département Pluridisciplinaire de Lettres et Sciences Humaines Campus du Camp Jacob, Saint-Claude Nouveaux locaux, nouveaux étudiants ? En 2009, on nous présentait la maquette du futur campus. Trois ans après, les lieux sont en plein travaux, accusant d’ailleurs quelques retards même si 2012 en verra la fin d’une grande partie. Les étudiants ne se presseront sans doute pas pour applaudir. Ils ont longtemps fait les frais des batailles politico-administratives qui ont retardé et ralenti ce chantier, aux dépends de leur confort d’étude. On se souvient des examens bercés par les marteaux-piqueurs !! Ça n’a vraiment pas été évident de développer les habitudes étudiantes dans ce capharnaüm et Saint-Claude a certainement laissé échapper quelques promos au goût de la vie universitaire. Mais peut-être quand on a l’ambition de devenir un pôle d’excellence faut-il passer par ces quelques sacrifices. Prenons l’exemple de la bibliothèque, aujourd’hui lieu de vie incontournable sur le campus. Au départ, il n’y avait qu’une étagère pour les étudiants du DPLSH dans un recoin sombre des locaux de l’IUT. La mairie a gracieusement accepté de « prêter » des locaux pour accueillir la bibliothèque. Les collections d’ouvrages ont pu s’étoffer et le nombre d’étudiants du DPLSH qui la fréquentent aujourd’hui comble largement la perte des étudiants de l’IUT qui ne la fréquentent plus tellement. Mais il a fallu batailler, car elle est largement éloignée des salles de cours et 3 ans n’ont pas été de trop pour que l’habitude du petit chemin se fasse. Cette “institution” fait peau neuve en 2012. Désormais située juste en face, elle s’offre deux étages de rayonnages, une salle de conférence, une salle informatique et de nombreux terminaux de recherche accessibles aux étudiants. Une salle de formation vient compléter le tableau de cet es- pace équipé dernier cri, dédié au travail. Plus proche, plus vaste, mieux achalandée, plus adaptée aux besoins universitaires certes, mais plus d’étudiant qui la fréquenteront ? La question se pose. Les cyber-outils qui lui sont liés ne sont pas plus utilisés, pas plus que ne sont plébiscitées les manifestations organisées par le service de la documentation... La nouvelle BU, premier pas vers la construction d’une mentalité étudiante ? Addi Sorin SOMMAIRE P2 - LE DOSSIER Un campus à Saint-Claude P3 - MAKRÉLAJ Homophobie et caraïbes P4 - LA VIE AU CAMPUS - L’EXPOSÉ : L’hécatombe des Lettres - PLACE 2B : Zeina Abichared - JE VOIS, J’ÉCOUTE : J. Edgar Les piques de l’Afro AfroMafios Episode 1 - Proverbes français et créolisation Sur Facebook Sur DailyMotion UAGitw Une image positive de la jeunesse sans délinquance, violence ni intolérance M. Nanhou - Enseignant en Lettres Modernes Le DPLSH ou 10 ans plus tard Elle en est partie - Soukeïna 2005-2007 Ce fut ma première ex- périence étudiante. Un studio ‘’loin’’ de chez moi, je touchais l’indépendance du doigt ! Les études supé- rieures ne furent pas ce à quoi je m’attendais : beau- coup de travail person- nel, d’énormes quantités d’informations à ingérer… Mais le DPLSH bénéficiait alors de fai- bles effectifs dans les classes et d’une équipe pédagogique très présente qui essayait de tirer le meilleur de nous. Heureusement, il n’y avait pas que les cours ! Il y avait une grande solidarité entre les étudiants : les cours étaient empruntés, explicités, on essayait d’avancer comme on pouvait avec les moyens du bord. Ceux qui avaient des véhicules n’hésitaient pas à fournir un moyen de transport à ceux qui en manquaient… Les années Saint-Claude resteront un très bon souvenir. Le campus du Camp-Jacob à Saint- Claude a une histoire plutôt récente, à peu près une décennie (sauf si on considère que l’AFPA Guadeloupe en a posé la première pierre !), mais une histoire déjà consistante. En tant qu’anciens (“de longue date”) étudiants sur le campus, certains actuels ou anciens (“ex”) étudiants peuvent passer quelques heu- res à raconter leurs premiers pas, différents à chaque rentrée, l’évolution du rapport en- tre enseignants et étudiants, la découverte et l’abandon de locaux, etc... En effet, d’abord cantonnés dans le petit bâtiment désormais réservé à l’administration, les étudiants ont occupé un peu toute la ville, utilisant la salle Coradin en guise d’amphi, le gymnase du centre ville, puis de Ducharmois, ou encore les salles Savery en face de la poste. La pénurie de locaux a traumatisé des générations d’étudiants, de même que celles de professeurs, empruntés aux autres pôles, ou missionnaires d’hexagone. C’est ainsi que les masters “logiques” des fil- ières proposés à Saint-Claude sont localisés eux à Pointe à Pitre, plus commode pour les professeurs qui sortent de l’aéroport, et plus facile de trouver des salles entre fouillole et l’IUFM, hors de porté de l’administration... L’enjeu de ce nouveau campus, outre d’offrir un certain confort aux étudiants, est aussi bien sûr de fusionner complètement IUT et DPLSH dans leur vie quotidienne. La nou- velle Bibliothèque Universitaire qui a ouvert ses portes mi-janvier offre un plus grand es- pace où les étudiants peuvent se croiser, de même que le nouveau Resto Universitaire au coeur du DPLSH. On espère bien sûr que ces nouveaux bâti- ments sauront accueillir les nouvelles forma- tions mais aussi les nouvelles technologies, de même que sauront le faire les enseignants, encourageant ainsi les connectivités, la spon- tanéité et l’interactivité entre lieux, domaines et personnalités pour une recherche plus dy- namique et humaine. C’est tout un pôle d’éducation qui nous est offert sur le secteur, à nous d’y apporter les compléments les plus pertinents pour la recherche et la vie étudiante. Addi Sorin LE DOSSIER - UN CAMPUS À SAINT-CLAUDE Elle vient d’y arriver - Sounita 2011 Le statut d’étudiant que l’on acquiert est un grand pas qu’on engage pour no- tre avenir. Tout le reste de notre vie dépend du com- portement adopté durant l’année scolaire. Force est de constater que le rythme de l’université diffère beau- coup de celui du lycée. On doit donc s’adapter. Les cours sont plus intenses, et les jours défi- lent. On a l’impression que la vie que l’on mène est accélérée. Il est donc nécessaire de se mettre au travail dès le début des cours. L’environnement paisible et naturel dans lequel évoluent les étudiants en Gua- deloupe est à prendre en compte. Étudier dans notre île est un atout puisque proche des parents, des uploads/Litterature/ les-aventures-de-la-fac-perdue-1.pdf

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