LES MISÉRABLES - commentaire composé - Introduction Au XIXe siècle les artistes
LES MISÉRABLES - commentaire composé - Introduction Au XIXe siècle les artistes français ont créé deux mouvements majeurs dont l’un était le Romantisme. Par cela, les individus voulaient renoncer aux notions classiques afin de voir le monde d’une autre perspective. Ainsi, ils ont tenté d’aborder la subjectivité, les émotions et l’identité du monde entier par rapport à l’art. Leur premier objectif était la liberté. C’était le moment de la Révolution de Juillet et de l’Insurrection républicaine à Paris de Juin 1832. Hugo s’interrogeait à l’époque sur ce qu'était l'histoire, qui la crée, quel est le rôle de l'individu dans ce type d’événements. Il est l’une des figures les plus importantes; il va dénoncer les « escamoteurs politiques » pour être puis condamné, ce qui le détermine de s’enfuir. Lors de l’apparition de Les Misérables, en avril – juin 1962, Victor Hugo était en exil. Lui-même nommait ce type de roman « à la fois drame et épopée, pittoresque, mais poétique, réel mais idéal, vrai mais grand ». Ce roman est un classique international, l’un des rares qui joue encore de popularité, si longtemps après sa première parution. 1) Dans cette œuvre là, il tente de couvrir le champ social et géographique de son époque, la lutte des classes sociaux ; par les « misérables », le grand Hugo vient de montrer les gens, leurs traits, d’une part de point de vue matériel (les pauvres de la société), mais aussi au sens spirituel visant les « pauvres de cœur ». C’est pour ça que le nom de Gavroche devient à l’époque un des noms communs. Au même temps, c’est un roman qui tente de mettre en relief les différents problèmes sociaux et économiques – la pauvreté de la société française à l’époque. On va tenter de les présenter en quelques lignes dans ce qui suit. 2) D’autre part, l’auteur peint bien minutieusement le profil d’un garçon qui paraisse d’avoir oublié tout son passé, ses parents qui l’ont quitté, qui l’ont laissé dans les mains du Dieu, et d’avoir décidé de vivre la vie au maximum, de prendre tout ce qu’il peut de cette société – le bon et le laid, l’épouvantable et le charmant, et au même temps de donner tout en échange. 3) Dans cet extrait, on va tenter de prendre en compte les techniques utilisées par l’auteur afin de construire cette œuvre d’une manière complètement monumentale. 4) Enfin, on analysera l’impact des actions de Gavroche sur le peuple français, l’exemple qu’un garçon pourrait donner aux civilisations de l’époque mais pas seulement. 1. La perception d’une société malade a. La misère d’un monde fou Pour Hugo, l’individu ne se décompose pas en corps, âme, cœur et esprit, il fait partie des réalités plus grandes de l’époque. Les événements par lesquelles il connaît une autre face du monde dans quel il vit ont un si grand impact sur lui, qu’il va les faire connaître aux 1 générations entières. Gavroche devient ainsi non seulement une légende, mais encore une marque, un emblème, un modèle pour tous ceux qui veulent échapper, ceux qui veulent sauver premièrement leur vie – il va lancer un nouveau ‘courrant’, ou au moins de faire les autre penser à ce qui est vraiment important dans la vie (avoir le courage de découvrir, de protéger les valeurs, et de les maintenir, jouer, chanter…). b. L’image d’un enfant (d’une société) abandonné(e) Gavroche est l’un des héros du roman, le plus petit représentant de l’humanité de XIXe siècle qui se trouve dans une situation misérable, même ténébreuse, devant les pouvoirs des « gardes nationaux ». Il a la capacité de transformer l’image terrifiante de la bataille dans un spectacle « épouvantable et charmant ». Ses armes ne sont autres que l’image de son éprit libre, de son courage, de son intelligence, son agilité et d’un fort désir de faire face, de résister et riposter « à la mitraille par des pieds de nez », attitude que seulement un enfant pourrait avoir vers le danger, vers la mort ; seuls les enfants peuvent être si indifférents et naturels dans des conditions pareils. 2. Le révolutionnaire : jouer avec la mort par la poésie et par le chanson a. Chansons satiriques De quoi parle-t-il, ce roman? De justice, d'amour, de dignité, de rédemption, de tolérance. Dans la lutte de Gavroche on peut trouver d’un coup de la justice, de l’amour (il tente de protéger ses camarades au prix de sa propre vie), de la dignité (il n’accepte pas d’être vaincu, il continue à protéger les valeurs), de la rédemption (« un étrange gamin fée », « Cette petite grande âme venait de s’envoler ») et de la tolérance (tout ce qu’il peut faire dans sa lutte vers les soldats est chanter). Même s’il est tombé sur la terre, il a encore le pouvoir de chanter, et il n’accuse personne de ça, car, dit-il, se moquant encore : « Je suis tombé par terre, / C’est la faute à Voltaire, / Le nez dans les ruisseau, / C’est la faute à…». La phrase suivante – « Il n’acheva point » - montre le fin tragique de cet « géant » et ainsi, la condition limité de l’homme et les conséquences néfastes des armes, de la guerre. b. Le champ de bataille C’est Gavroche avant tous ses camarades qui saute en face, c’est lui l’« étrange gamin fée », le «moineau becquetant les chasseurs», le révolutionnaire jouant « un effrayant jeu de cache-cache avec la mort » (on peut observer ici le rapport d’antithèse entre « la mort » qui est « effrayant(e) » d’une part, et le « jeu », qui d’habitude représente l’activité la plus envisagée des enfants, d’une autre). « Le spectacle » devient vraiment « charmant » par l’emploi des oppositions qui reflètent non seulement le jeu « effrayant » des « chasseurs » avec « le moineau becquetant », mais aussi du « nain invulnérable » avec « la mort ». On peut donc observer les contrastes, le bien et le mal. De plus, le rire 2 sur le champ de bataille apparaît dans chaque des deux groupes : d’une part, « Gavroche avait l’air de s’amuser beaucoup », et d’autre part, La comparaison de Gavroche (juste un enfant) avec le géant est elle aussi l’une des plus belles : « Pour le gamin toucher la pavé, c’est comme pour le géant toucher la terre ». 3. L’événement vu par les yeux de l’auteur a. La position du narrateur En ce qui concerne le narrateur et sa position, on a trois points de vue : externe : le narrateur s'efface, il donne de l'authenticité au récit et l’impression d'objectivité ; interne : le narrateur voit, sait et raconte au lecteur uniquement ce que percevrait un personnage, il permet de comprendre plus facilement le déroulement des actions; omniscient : le narrateur voit et sait tout dans le temps (il connait le passé et le présent) et dans l'espace (il sait ce qui se passe dans différents lieux au même moment). Il connaît et retranscrit toutes les pensées de ses personnages, il les explique, donnant au lecteur l'impression de dominer l'intrigue. b. Techniques employées afin de construire une série unique d’images colorées, vives et pleines de significations Le fil narratif est soutenu des verbes de mouvement, d’action à l’imparfait : « Il jouait on ne sait quel effrayant jeu de cache-cache avec la mort » - d’où résulte son courage, le sacrifice illimité qu’il fait pour sauver ses camarades, pour gagner la bataille avec l’injustice. Comment décide-t-il de faire ça? Il joue, parce qu’il est encore un enfant, il dépose toute sa énergie physique pour atteindre son but. Hugo raconte la lutte de vie à mort par l’intermède de l’énumération des verbes à l’imparfait montrant une action spontanée, son esprit si imprévisible : « Il se couchait, puis se redressait, s’effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait, reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier». Il crée donc un tableau, un cadre d’action, il lie les événements d’une manière subtile : de là, on voit le pronom « on » de la 3e personne (il n’utilise pas le « je », mais il implique directement le lecteur dans l’action, se rapprochant de lui de manière indirecte): « On le visait », « On eut dit le nain invulnérable », « on ne sait quel (…) jeu» (locution adjectivale), « On vit Gavroche chanceler ». 4. La forme d’un sacrifice Gavroche défie les limites imposées par ceux qui étaient au pouvoir dans ce moment là. Lorsque « la barricade tremblait; lui, il avance sans peur ». L’emphase utilisée par l’auteur vient de renforcer les émotions du lecteur: « Ce n’était pas un enfant, ce n’était pas un homme ; c’était un étrange gamin fée » mais il reste en fin un petit qui est mangé 3 par le grand (les gardes nationaux). La mort uploads/Litterature/ les-miserables-commentaire-compose.pdf
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- Publié le Mar 25, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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