Lire avec fiston 1) Catégorie : • Projet 2) Problème de départ : • Selon Statis
Lire avec fiston 1) Catégorie : • Projet 2) Problème de départ : • Selon Statistique Canada (2008), plusieurs grands indicateurs de réussite scolaire semblent montrer que les garçons sont en retard sur les filles, notamment en lecture, et ce, dans tous les pays. Or, l’acquisition de solides compétences en littératie est essentielle à la réussite scolaire qui, à son tour, vient largement déterminer l’étendue et la nature des possibilités qui s’offriront au jeune au terme de ses études secondaires. Sans de solides compétences en littératie, les choix demeurent restreints sur le marché du travail. • Depuis quelques années, on entend dire, dans les médias et le milieu scolaire, que les garçons ne lisent pas ou n’aiment pas lire. De multiples raisons sont évoquées pour expliquer ce phénomène, notamment l’absence de modèles masculins. Pourtant, en examinant la situation, il est possible de constater que les garçons lisent, mais pas nécessairement les livres qui leur sont proposés à l’école. Ils choisiront plutôt des livres de jeux tels Donjon et Dragon, des journaux, des livres documentaires, des magazines, des livres pratiques ou même des livres de recettes. Par ailleurs, on remarque que les garçons lisent rarement des romans. • Le réseau scolaire manque cruellement de professeurs masculins depuis plusieurs années. En 2009, il n'y avait que 22,3 % d'hommes qui enseignaient dans les écoles du Québec, comparativement à 30,4 % en 1990. Cette proportion chute à 12,9 % pour les écoles primaires. (Le Devoir, 2010) D’ailleurs, à l’Université de Sherbrooke, la majorité de la faible proportion d’étudiants masculins inscrits au baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire (BEPP) était portée à abandonner leur diplôme en cours de route. 3) Objectifs : • Développer le goût de la lecture chez les garçons en difficulté, et ce, en se basant sur leurs champs d’intérêt. • Fournir à ces élèves des modèles masculins qui aiment la lecture. • Favoriser la relation famille-école et l’exploitation des compétences parentales en mettant en place un projet de partenariat à l’extérieur de l’école. • Élargir les conceptions par rapport à la lecture, entre autres en ce qui a trait à la diversité des supports qu’il est possible d’utiliser. • Interpeler les étudiants masculins en formation au BEPP afin qu’ils disposent de la motivation nécessaire pour compléter leur diplôme. • Sensibiliser les étudiants à certaines réalités familiales particulières. 4) Milieu de réalisation : • Domicile familial Cette fiche est tirée du site Web suivant : http://rire.ctreq.qc.ca/. Page 1 sur 6 5) Clientèle visée : • Garçons de 8 à 10 ans qui disent ne pas aimer la lecture • Adulte masculin en lien direct avec l’élève : père, oncle, grand-père, beau-père, etc. (N.B. Il peut s’agir d’une femme dans le cas où il serait impossible de trouver une présence masculine.) • Étudiants masculins inscrits au baccalauréat en enseignement au préscolaire et au primaire 6) Mots clés : • Lire avec fiston, cœuréaction, partenariat école-famille-communauté, projet, lecture, garçons, EHDAA, motivation, intérêt, modèle masculin, compétences parentales, pratique innovante, estime de soi, persévérance scolaire 7) Description : • Lire avec fiston est un projet qui vise à développer le goût de la lecture chez les garçons du deuxième cycle du primaire qui n’aiment pas lire ou qui éprouvent des difficultés en lecture. Il consiste à jumeler un garçon avec un proche (de préférence un homme) et un étudiant au BEPP afin de former un trio masculin qui vivra diverses activités en lien avec la lecture. Les champs d’intérêt des garçons constituent le point de départ des activités. • C’est en 2007 que madame France Beauregard, professeure à l’Université de Sherbrooke, s’est associée à madame Isabelle Carignan, aussi professeure à l’Université de Sherbrooke, afin de mettre en place le projet Lire avec fiston. Les chercheuses ont laissé une liberté totale aux participants dans l’organisation des rencontres. En effet, dans la mesure où les activités étaient choisies en fonction des champs d’intérêt de l’élève, les trios étaient libres de décider du lieu, du moment et des modalités des séances. Les étudiants devaient toutefois s’engager jusqu’au terme du projet. Par ailleurs, aucun résultat n’a été exigé, que ce soit du point de vue de la motivation ou des résultats scolaires des élèves. 8) Étapes de réalisation : I. Invitation des étudiants à participer au projet. II. Dépistage des garçons en difficulté par l’orthopédagogue de l’école dans les classes où les enseignantes souhaitaient adhérer au projet. III. Invitation des parents par les élèves ciblés. IV. Rencontre préalable au lancement de Lire avec fiston. V. Début des entretiens des trios. VI. Rencontre de mi-parcours entre les étudiants et les enseignantes. VII. Suite des entretiens des trios. VIII. Rencontre finale de tous les participants dans le but de faire un bilan des activités. Cette fiche est tirée du site Web suivant : http://rire.ctreq.qc.ca/. Page 2 sur 6 9) Activités/Interventions : • Au total, six rencontres d’une heure ou deux ont été prévues pour réaliser le projet, qui s’est déroulé sur quatre mois afin d’éviter de surcharger les étudiants. Celles-ci ont eu lieu selon les disponibilités de chacun, à l’endroit et à l’heure que le trio avait préalablement déterminés. Il est à noter que la majorité des participants ont décidé d’organiser les séances au domicile des familles. D’autres activités ont aussi été vécues à l’école et à la bibliothèque municipale. • La première rencontre s’est déroulée à l’école. D’abord, les professeures et les étudiants se sont présentés à la directrice, aux enseignantes et à l’orthopédagogue. La directrice a ensuite tracé un portrait du milieu. Puis, les enseignantes et l’orthopédagogue ont décrit les forces, faiblesses et champs d’intérêt de leurs élèves. Cette démarche a permis aux étudiants d’entreprendre le projet en ayant une certaine connaissance des enfants et de leur famille. Peu après, les familles se sont jointes à la rencontre. Après s’être présentés, les étudiants sont partis avec les enfants pour visiter leur classe et l’école. C’est à ce moment que se sont composés les trios. Pendant ce temps, les professeures ont expliqué le projet aux parents et leur ont fait part de leurs attentes quant aux rôles de chacun. Enfin, les membres du trio ont échangé leurs coordonnées et planifié la deuxième rencontre. • Les entretiens suivants ont eu lieu toutes les deux ou trois semaines. Vu la liberté laissée aux étudiants, leur nature a varié considérablement d’un trio à l’autre. Ainsi, les supports de lecture utilisés ont été très diversifiés, du livre de blagues aux instructions de jeux de société. Néanmoins, les champs d’intérêt de l’enfant étaient au centre de tous les projets. Dans le cas où un jeune se désintéressait de ce qui était entrepris, un changement de cap était de rigueur. • Une rencontre supplémentaire a été ajoutée en cours de route pour répondre à la demande des enseignantes. En effet, elles désiraient en savoir plus à propos des activités qui avaient été mises en place et de la manière dont elles avaient été vécues. Les enfants n’ont pas participé à cette rencontre. • La sixième et dernière rencontre a permis de regrouper toutes les personnes concernées par le projet. Ce fut l’occasion de recueillir les impressions des participants, de parler des changements constatés chez les élèves et d’indiquer les points forts et les points faibles du projet ainsi que les améliorations possibles. Lors de cette soirée, les étudiants ont remis des livres aux enfants et une attestation de leur participation au projet. 10)Ressources nécessaires : • Ressources humaines : o Triade masculine (un élève, un étudiant et un proche) o Professeures o Professionnels scolaires : orthopédagogue, enseignante, direction o Coordonnatrice de l’École en chantier • Ressources financières : o Dans le cadre du projet PRSÉ École en chantier (Université de Sherbrooke), un budget a été prévu pour les étudiants afin de payer leurs dépenses en lien avec le projet (déplacements, sorties au musée, achat de jeux, de livres ou de revues, etc.). Cette fiche est tirée du site Web suivant : http://rire.ctreq.qc.ca/. Page 3 sur 6 11)Rôle des participants : • L’étudiant : o met en place les balises qui vont déterminer comment va se dérouler le projet en prenant en considération les disponibilités des parents ainsi que les champs d’intérêt des élèves; o présente à l’enfant différents livres ou supports de lecture, le suit dans ses choix de lecture et lit avec lui et son parent; o se procure le matériel nécessaire aux activités. • Le parent : o guide l’étudiant afin qu’il saisisse mieux les champs d’intérêt de son enfant; o participe aux activités de lecture; o doit veiller à ce que l’étudiant mette en place des activités en lien avec la lecture, sans toutefois procéder à un enseignement proprement dit. • Les professeures : o recrutent les étudiants; o constituent le lien entre l’école et les étudiants; o collaborent avec la coordonnatrice et la directrice; o accompagnent les étudiants en lecture et dans la collaboration parent-enfant- étudiant. • L’enseignante et l’orthopédagogue : o ciblent les enfants qui ont des besoins particuliers; o présentent les familles et les élèves aux étudiants. • uploads/Litterature/ lire-avec-fiston.pdf
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- Publié le Mar 31, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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