Université Paris 7 – Denis Diderot UFR Lettres, Arts, Cinéma FICHE D’INFORMATIO
Université Paris 7 – Denis Diderot UFR Lettres, Arts, Cinéma FICHE D’INFORMATION SUR LA REDACTION ET LA SOUTENANCE DES MEMOIRES DE MASTER Les grands Moulins - 5 rue Thomas Mann - Paris 13ème Email : amoulin@univ-paris-diderot.fr 2 FICHE D’INFORMATION SUR LA REDACTION ET LA SOUTENANCE DES MEMOIRES DE MASTER 1 – Description Un mémoire de master est un travail personnel de recherche - pour le M1 LAPC de 40 pages minimum - pour le M1 Etudes Cinématographiques de 50 pages hors annexes et illustrations (2 200 - 2 500 signes par page notes comprises) ; - pour les M2 LAPC et Etudes Cinématographiques 80 à 100 pages. Il doit comporter l’étude proprement dite, des notes et des références, une bibliographie, une table des matières, éventuellement une annexe et des illustrations. Il doit être soigneusement rédigé par traitement de texte (pages de 2 200 -2 500 signes espace compris, notes comprises - interligne 1.5, corps de 12, marge d’au moins 3 cm, pagination). Il revient à chaque étudiant de déterminer, en accord avec son directeur de mémoire, le sujet du mémoire, ainsi que son orientation générale. 2 – Remarques Il s’agit d’un travail universitaire qui, dans la plupart des cas, se réfère à l’état présent du savoir dans un domaine déterminé. La bibliographie (voir p. 7), les notes et les références doivent faire apparaître les lectures et les commentaires qui ne s’intègrent pas directement au texte. Elle fait état des travaux sur lesquels l’étudiant s’est appuyé pour construire son propos. Tout plagiat sera sévèrement sanctionné. 3 – Recommandation Dès le début de ses recherches et ses premières lectures, l’étudiant doit se constituer des fiches reproduisant avec soin : - les titres et autres références des œuvres lues, qui nourriront la bibliographie ; - les citations et références (indication de la page, etc.), qui pourront être intégrées dans le mémoire au moment de sa rédaction. 3 4 – Exemple Voici une page de mémoire « standard » qui peut servir à illustrer les remarques concernant les règles de présentation (voir p.4). « Je me suis souvent demandé si ce n’était pas une superstition de ma part, une commodité, que d’avoir recours à l’événement. En réalité, n’est-ce pas, Le Jeu de patience, c’est un livre dans lequel j’avais l’ambition de montrer les choses à la fois dans le temps et hors du temps. Je ne crois pas y avoir réussi, mais c’était l’ambition, c’était de faire éclater le temps pour donner les choses […] telles qu’elles sont, dans une forme de permanence, en somme. Evidemment, dominer le temps est […] [un] des premiers soucis quand on veut élaborer, mettre en forme des ouvrages de cette nature »1 D’autre part, la transformation subie par les personnages et les faits dans le roman est aussi le masque derrière lequel se cache le romancier pour poursuivre son but. La création serait par trop révélatrice, si elle était l’exacte transposition de l’expérience, de l’état d’esprit de l’auteur. Celui-ci a besoin de mettre à distance l’objet de son récit pour ne pas être lui- même désarmé. Car écrire est à la fois une façon de remettre en ordre le chaos auquel on est confronté, de donner un sens à ce qui vous inquiète le plus profondément, mais c’est aussi se découvrir au regard de l’autre. Et la volonté de la faire par le moyen de la fiction révèle la pudeur qui accompagnera la volonté de communiquer son inquiétude. Louis Guilloux lui-même avoue cet aspect du roman, contredisant l’apparente transparence du narrateur. « Tout ce que vous pouvez dire, écrire, etc. est fonction de votre passeport ou de votre état-civil. Vous savez toujours, n’est-ce pas, que c’est vous. Vous ne le savez pas consciemment, mais vous le savez […] Si vous n’êtes pas nommé, vous ne rencontrez que le chaos […] Donc ce qu’on écrit est à la fois issu de l’inconscient, mais d’un inconscient limité. Par ailleurs, une œuvre quelconque n’est-ce pas, romanesque, une œuvre de fiction où vous allez, disons, comme on dit dans un beau style, étudier les passions […], ça vous donne la possibilité de ne pas parler des vôtres, c’est une cachotterie aussi très possible. L’œuvre devient paravent »². Cette réserve s’accompagne pourtant de la nécessité d’être « nommé » pour échapper au « chaos ». Cela se traduit dans toute l’œuvre de Louis Guilloux par les « matériaux » employés. La représentation permanente de la petite ville de province dans laquelle on reconnaît Saint-Brieuc, le recours des personnages aux références du proche XIXe siècle, aussi bien sur le plan philosophiques, culturel que politique et sociales, et leur […] 1 Louis Guilloux, entretien du 5 février 1975, France-Culture. 2 Ibid. 4 5 – Règles de présentation La page de couverture et la page de titre doivent comporter : - le titre du mémoire ; - par… ; - sous la direction de … ; - date ; - Université Paris 7 – Denis Diderot, UFR Lettres, Arts, Cinéma La page qui suit la page de titre peut comporter des remerciements. La page du mémoire cité donne un exemple de mise en page conforme aux règles de présentation habituelles. Elle comporte une marge à gauche et à droite (on peut la prévoir un peu plus large à gauche qu’à droite, à cause de la reliure), en haut et en bas. Le texte du mémoire est en interligne 1.5, les citations en interligne simple. Les citations sont en retrait d’au moins 1 cm par rapport au texte. Lorsqu’elles sont ainsi présentées « en pavé », les citations n’ont pas besoin de guillemets. En revanche, les citations intégrées dans le corps du texte doivent être mises entre guillemets. Les coupes dans les citations sont soulignées par des crochets encadrant des points de suspension. Les titres d’ouvrages sont soulignés ou mis en italique. Seule la première lettre est en majuscule. Lorsque le titre commence par un article défini, le premier mot après l’article prend également une majuscule (ex. : Le Jeu de patience). Les appels de notes suivent le mot ou la phrase auxquels ils se rapportent ; ils précèdent le signe de ponctuation. Les notes sont disposées au bas de la page. La numérotation est continue à l’intérieur de chaque chapitre. Il est préférable de faire recommencer la numérotation des notes à (1) au début de chaque chapitre. Les notes ont deux fonctions : - apporter, dans un court développement, un complément d’information utile à la lecture du mémoire, mais difficile à introduire dans le texte (la page donnée en exemple ne comporte pas ce genre de note) ; - préciser les références des citations. NB. : Afin que les paramètres des styles soient stables tout au long du mémoire, il est recommandé d’utiliser des feuilles de style (pour les titres, paragraphes, citations, notes, etc.) On obtiendra ainsi une mise en page homogène et régulière. On peut distinguer plusieurs types de références : a) Les références à un ouvrage Prénom (ou initiale du prénom), nom, titre de l’ouvrage, lieu d’édition, éditeur, collection, page citée. Ex. : Laurent Jenny, La Parole singulière, Paris, Belin, coll. « L’Extrême contemporain », 1990, p. 47. b) Les références à un article de périodique Ex. : Eliane Formentelli, « Jeu du double ou double jeu : les peintures de Victor Segalen », Littérature, Paris, Larousse, n°81, février 1991, pp.3-18. 5 c) Les références à une contribution à l’intérieur d’un ouvrage collectif Ex. : Michel Deguy, « La traversée du Léthé », in Philippe Delaveau, éd., La Poésie française au tournant des années 80, Paris, José Corti, 1988, p. 149. Pour économiser les notes, quand le mémoire porte sur un seul ouvrage ou sur un petit nombre d’ouvrages, on peut indiquer en début de mémoire l’édition utilisée, ainsi que l’abréviation par laquelle on désignera désormais le titre. Ex. : Marguerite Duras, La Maladie de la mort, Paris, Editions de Minuit, 1982 (désormais MM). Chaque fois qu’un passage est cité dans le mémoire, on peut utiliser l’abréviation et indiquer simplement le numéro de la page entre parenthèses. Ex. : « La Maladie de la mort pourrait être représentée au théâtre » (MM, p. 59). Quand plusieurs notes consécutives se réfèrent au même ouvrage, on ne cite le titre que dans la première note ; pour les suivantes, on utilise l’abréviation « ibid. » (de ibidem, lat. : « au même endroit »), suivie du numéro de la page. Quand plusieurs citations non consécutives sont empruntées au même ouvrage, le titre n’est cité que dans la première note ; pour les citations suivantes, on utilise l’abréviation « op. cit. » (de opus citatum, lat. : « ouvrage cité »), suivie du numéro de la page. Pour alléger les références, on peut aussi indiquer uniquement le nom de l’auteur, la date et le numéro de la page entre parenthèses, à condition que le lecteur puisse trouver la référence complète de l’ouvrage dans la bibliographie. Ex. : « … le jeu du « figural » : je veux parler de ce bouleversement formel toujours virtuellement à l’œuvre uploads/Litterature/ livret-memoire-redaction-et-soutenance 2 .pdf
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- Publié le Fev 03, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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