TEMPLUM M C S « Mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et aussit
TEMPLUM M C S « Mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et aussitôt il sortit du sang et de l’eau. » Les Évangiles. roman L’ouvrage que vous allez lire, vous of frira matière à réflexion... Nous avons longuement hésité avant d’effectuer cette reprise numérique et d’en faire distribution sur le Net. La principale étant bien entendu les droits d’auteur. M.-C. S. n’ayant aucune publi cité pour ses remarquables ouvrages, en en comprendra la raison lors de la décou verte de son texte. Il n’est guère connu que dans le milieu des initiés. Nous avons fait le pari que vous, lecteur, allez l’aider à vivre de son labeur, car celui-ci est source d’élévation spirituelle et de connaissance. Ce document prophétique nous don nera des clefs pour appréhender cet ave nir qui s’annonce sous le signe de la vraie Foi en notre Seigneur Jésus-Christ. Les tribulations que nous allons vivre devront être accepter pour paiement de nos lâ chetés envers la France . Voici exposées les raisons de notre hésitation ... Nous lui demandons son pardon. Aussi, notre challenge consiste à ce que vous participiez à son effort en lui envoyant une modique somme, le prix de l’ouvrage, ou que vous lui commandiez d’autres de ces publications et que vous en fassiez publicité pour son travail, afin que reconnu soit l’excellence de celui-ci. L’indulgence est à ce prix ? Peut-être ! L’auteur lors de conférences privées et d’entretiens particuliers, décrypte in tégralement les versets de l’Apocalypse de saint Jean. Lors de ces rencontres sont dévoilées des cartes géographiques de la France au 1/1 000 000/me sur lesquelles figurent les tracés évoqués dans ce texte. Les participants peuvent ainsi effectuer leurs propres mesures et constatations. Soyez-en certains elles confirment en tout point celles décrites succinctement au fil de ce récit romancé. Ce texte prophétique est axé autour des découvertes de l’auteur dont les pu blications furent effectuées dans diffé rents numéros de la revue d’archéologie scientifique : Atlantis. Pour tout renseignement : michelsoulier533@orange.fr Tel : 02 48 80 69 30 Droits réservés. © Michel Christian Soulier. Précy 2014 Les livres auto édités et auto imprimés sont hors-champ du dépôt légal à la Bibliothèque nationale de France. Prix : ce que vous pouvez ou 10 € TEMPLUM Un petit livre à avaler Clepsydre Dispositif ancien servant à quantifier le temps par un écoulement d’eau issu d’une réserve. 5 I PROLOGUE Paris, dans les années 90 du siècle dernier D e l’épaisse tenture assurément très mal tirée de la fenêtre de notre chambre, un rai solaire irrespectueux me taquine une paupière. Il est exceptionnel de ne pas me retrouver au réveil en travers de notre lit, il est pourtant suffisamment spacieux pour que je puisse y sommeiller à ma guise sans avoir à franchir sa frontière virtuelle, celle d’un douillet territoire qui m’est depuis nos noces imparti. Manifestement cette nuit la consigne à la lettre fut respectée. Malgré cette constatation, j’ai encore bien du mal à me convaincre que mon repos fut comparable à celui d’un transi d’albâtre sur son blanc sépulcre de Carrare. Mon épouse comme à son habitude est levée depuis, pas mal de temps. Particulièrement re posé, avec une envie d’entreprendre que j’avais depuis longtemps oubliée, j’enfile prestement mes pantoufles. Dans mon crâne, au fond, tourbillonnent de brumeuses fumerolles, ce sont celles d’un cauchemar, rémanentes elles excitent mes synapses vers un souvenir à reconfigurer. Celui d’un rêve attristant et attirant à la fois, l’un de ceux qui marquent à jamais certaines nuits. Cette réminiscence semble se réorganiser, je cerne à présent de mieux en mieux ses différentes étapes successives. Paradoxalement cette onirique aventure après m’avoir bouleversé d’effroi m’a enchanté sur sa fin. Il en résulte une immense satisfaction inattendue. C’est insolite, au fur et à mesure que les phases de cette singulière pérégrination nocturne resur gissent et s’articulent, intérieurement une incommensurable et indéfinissable félicité me submerge. Après m’être levé puis étiré une sensation domine, celle d’être réellement vivant. Physiquement requinqué, psychiquement apaisé et comblé, comme empli d’une délivrance inespérée, je ressens tous mes doutes ainsi que mes incertitudes s’évanouir. Une sagesse nouvelle semble se renforcer peu à peu en moi en se cristallisant. A l’issue de ce songe insolite, les mystères impliquant l’humanité en l’espace d’une nuit m’ont été révélés. Tout particulièrement celui concernant son avenir. Ce futur je l’ai vécu, et je sais que malgré d’insupportables tribulations son accomplissement sera inattendu et merveilleux, pas pour tous malheureusement, mais uniquement pour ceux qui avec détermination et constance s’appli queront à pratiquer l’indulgence, la miséricorde et le respect d’autrui, dans un renoncement à toute violence. Une odeur de café me fait réagir, elle m’incite à mettre mes nouvelles certitudes de coté. Me voilà souriant pénétrant dans la cuisine où la table est dressée pour le petit déjeuner. Mon épouse, dans sa longue robe d’hôtesse d’un joli bleu outremer, semble enjouée. Nous nous enlaçons tendrement en nous souhaitant réciproquement une bonne journée. « Qu’il est plaisant d’accueillir un gentil petit mari apparemment de bonne humeur au matin. Claironne-t-elle, en virevoltant devant le grille pain. — Oui, tu peux le dire ! La forme est bien là, c’est prodigieux, plus de nervosité ni de stress, cette nuit fut spéciale et j’ai la satisfaction inattendue de me se sentir libre, léger, comme invincible. — Ben ! Dis donc. Miracle, miracle. Persifle-t-elle. » Tel un ogre très légèrement boulimique, après avoir consciencieusement mastiqué de croustil lantes tartines méticuleusement beurrées, et vidé deux grands bols d’un onctueux chocolat sucré 6 templum à souhait, je m’apprête à filer dans la salle de bain me doucher, puis dans notre chambre me vêtir. « Nous sommes samedi, je dois passer au bureau, veux tu que je te dépose quelque part, Chérie ? — Oui Si tu peux me jeter à Port-Royal, tu serais un ange, il me faut faire quelques emplettes, demain notre garçon vient déjeuner. » Sur le transistor que je viens d’allumer j’écoute, d’une oreille distraite pleine de mousse à raser, un journaliste omniscient faire une grande rétrospective de l’année qui s’achève. Il y est question de la guerre du Golfe et de l’opération Tempête du désert, à laquelle activement nous participons. Mourir pour du pétrole voilà une brillante idée ! les Scuds tombent du ciel et Gainsbourg y monte. La veuve du grand timonier d’un grand peuple inassouvi prend la tangente à la corde, et Miles dévisse. Aux Philippines un typhon provoque la mort de plus de cinq mille personnes. Les bonnes nouvelles ne sont apparemment pas aux rendez-vous depuis le début de sa longue énumération, mais elles semblent pointer leurs nez en fin de discours. Une femme devient Premier ministre, les députés sont résolus à résorber le déficit abyssal de la Sécurité Sociale. La France gagne la coupe Davis et rafle au passage celle de l’Amiral. Tout n’est pas noir ni négatif, et excellentissime devient la conclusion : Gorbatchev est renversé par un putsch, fin de l’Union Soviétique, l’U.R.S.S. n’est plus ! De retour dans la chambre où ma femme est présente. « Chérie ! — Oui ? — Concernant ce que tu as évoqué au sujet de ceux qui nous doivent de l’argent, tu sais, effa cer leurs ardoises. J’ai réfléchi et je suis d’accord. Tu as raison, nous avons ce qu’il faut et cela leur donnera un peu d’oxygène, surtout pour un ou deux qui sont, crois-moi, à mon avis en ce moment dans un état proche de la suffocation. — Tiens te voilà devenu généreux, ce n’est pas Noël que je sache ? — Si tu n’y vois pas d’inconvénient j’aimerais aussi que nous invitions mon demi-frère et son épouse, avec lesquels je suis brouillé depuis trop longtemps à passer une soirée ensemble. — Mais c’est le grand pardon ! M’envoie-t-elle, assise devant son beau miroir, où consciencieu sement elle se pomponne le minois. — Non ! Non ! Juste une attitude logique que j’aurais dû adopter depuis longtemps. — Un philanthrope en grande forme, il ne manquait plus que cela ! Tu sembles avoir bénéficié d’une nuit bougrement réparatrice effectivement. Si j’ai bonne mémoire hier encore, lors du sou per, tu m’as fait un inventaire de niquedouilles de tous poils, que tu aurais volontiers épilé avec un chalumeau oxyacétylénique. — J’étais dans l’erreur ! Je m’en excuse. — T’es vraiment malade ? Je ne te reconnais plus ! » Dans la voiture je fais à ma tendre et chère moitié la confidence qu’un rêve la nuit dernière m’a étrangement bouleversé. Qu’en moi s’est involontairement opérée une surprenante métamorphose. Je lui avoue, baissant le ton, ne plus me sentir tout à fait le même. « Je pense, d’après ce que j’ai pu un peu comprendre, m’accommoder d’ un tel changement, dit-elle. Et si tu es un amour tu ne manqueras pas de me raconter ce songe aux pouvoirs surnatu rels, dès ce soir. — Prépare-toi chérie, tu es arrivée à destination. Dis-je en précipitant la voiture là où un auto bus vient de s’extraire, sans activer son clignotant. — uploads/Litterature/ mcs-templum.pdf
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- Publié le Mai 17, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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