Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les moeurs, les usages,

Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les moeurs, les usages, ,c. des Chinois / par les missionnaires [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Amiot, Joseph (1718-1793),Bourgeois, François (S. J., Le P.),Poirot, Aloys de (S J Le P). Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les moeurs, les usages, ,c. des Chinois / par les missionnaires de Pe-kin. 1776-1814. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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MÉMOIRES CONCERNANT Ï/HISTQIRE, LES SCIENCES, LES ARTS LES MŒURS LES USAGES &c. DES CHINOIS, PAR LES MISSIONNAIRES DE PE-KIN. TOME QUATRIEME. "Vil A PARIS, Chez NyoN l'aîné, Libraire, rue Saint- Jean-de-Beauvais ç vis-à-vis le College. avertissement: \_jE quatrième Volume des Mémoires fur les Chinois, contient 1°. un expofé très étendu" dé la do&rine ancienne & nouvelle des Chinois fur If Piété Filiale, qui fait la bafe de leurs mœurs & de leur gouvernement. C'efl d'abord un extrait des Auteurs qui ont ecrit fur la Piété Filiale-- particuliérement du Li-ki, qui efl un des Livres canoniques des Chinois du Hiao-Aing, ou dialogue de Confucius; d'un autre Livre fur la Piété Filiale de l'Empereur; du Code des Loix de la dynaflie régnante, fur la pratique de cette vertu. Ce font enfuîte diverfes pièces en vers & en profe, anciennes & modernes; des exemples illuftres, des maximes, s des penfées, des proverbes, &c. tous relatifs à la Piété Filiale. Il contient “ z°. un Mémoire fur l'Intérêt de l'argent en Chine. 3°. Un précis des notions qu'on a à la Chine fur la petite Vérole. 4°. Une notice du Livre Chinois Si-yuen, fur la manière dont s'y prend la Juftice chinoife, pour faire ffcs recherches fur les meurtres,. & juger de leurs càufes par l'infpe&ion des cadavres. 5 °vUne notice des pratiques des Bonzes Tao-féet pour opérer des guérifons. 6°. Quelques obfervations de Phyfique & d'Hiftoire naturelle de l'Empereur Kang-hi. 7°. Un mélange de diverfes pratiques ufîtées chez les Chinois de «wiicçs d'animaux 9 &c. MÉMOIRES Tome IK A S»ïp»fy jffi^SÇffe. ^f|il»!ïy S~ '~LILmv Lll7"Ç s 4 u:'C7L1' C .h, ~C7uümüû~ st ~Ç J~I r: o,~o~o~~u'?"'J<7` f/n, VIL] o~"o:~nr~lH ?~ I~ )) OOl~O~fOLdJÜ~IIC_7 a 3' nk JCJC'7C ~f'f~ 7û7ü~rlr -?~9; ï t H '7Cu~uuuu~ m~7üû~ ?ma'Bi@BEEa!' 1] | f ^«^le^Vig ^nacasaSnacir'- ^ïc^V^H L'Jl jV"j MÉMOIRES MEMOIRES CONCERNANT LES CHINOIS. DOCTRINE ANCIENNE ET NOUVELLE D E S CHINOIS, ~c~ ~~`~~JFJCLjr.~J~. AVANT-P RO PO S. VJ'N a tant célébré la Piété Filiale des Chinois dans ces derniers temps on en a débité tant de choies qu'il eil jufte de fatisfaire la curiofïté publique fur cet objet. Mais ce fujet eft plus difficile à traiter qu'on ne l'imagine. La Piété Filiale eft à la Chine depuis près de trente-cinq iîecles ce que fut à Lacédémone l'amour de la liberté, & à Rome l'amour DOCTRINE DES CHINOIS de -la patrie. Il faudroit écrire l'hiftoire entière de ce grand Empire pour faire voir jufqu'où la Piété Filiale y a per- pétué de génération en génération ce refpeft univerfel pour l'antiquité cette beauté de morale cet ascendant irréfiftible de l'autorité légitime, cette nobleffe d'adininiftration ce zele pour la chofe publique enfin ces vertus fociaies & patrio- tiques qui l'ont confervé au milieu des ruines de tous les autres Empires & font conduit à ce haut degré de grandeur 'y de puiffance & de richeffe où nous le voyons aujourd'hui. Autant il eft certain que la Piété Filiale touche de plus près au cœur de l'homme que l'amour foit de la liberté, foit de la patrie autant il eft aifé de comprendre que Rome & Lacé- démone ayant péri au milieu des plus eclatans prodiges de confiance & de valeur, d'intrépidité & d'héroïfme la Chine a pu & dû fe conferver au milieu du flux & du reflux de mille révolutions fe fauver de fes propres naufrages triompher de fes propres défaites, & fubjuguer ceux qui l'ont conquife, en les conquérant eux-mêmes à la Piété Filiale. La Piété Filiale en effet, ne montrant qu'un Père aux peuples dans leur Souverain, & ne faifant voir que des Enfans au Souverain dans les fujets plus la dépendance des fujets eil noble & libre, plus elle doit être illimitée plus aufîi l'autorité du Souverain eft douce, mo- dérée & bienfaifante plus elle doit avoir de force & d'energie. Toutes les Provinces, quelque nombreufes & quelque im- menfes qu'elles foient, ne font plus qu'une grande Famille dont l'Empereur eft le Pere & la Mere, comme difoient les Anciens: expreffion fublime& touchante; qui donne la plus magnifique idée de la Chine & eft comme le mot de l'enigme de la durée de ce grand Empire. Mais il faudroit toutes fes Annale» pour l'expliquer, & un Thucydide ou un Tite-Live pour les ecrire peut-être même encore que leur génie plieroit fous le faix. SUR LA PIÉTÉ FILIALE. Aij Voilà fans doute ce qu'cul n'avoit pas foupçonné au-delà des mers quand on a demandé le portrait fidele de la Piété Filiale des Chinois. Y foupçonne-t-on même que cette vertu eu encore aujourd'hui la vertu par excellence de tous les rangs & de tous les états, de tous les fexes & de tous les âges j qu'elle voit le trône à fes pieds, qu'elle préfide aux confeils, dirige les tribunaux, qu'elle regne dans le temple des fciences, triomphe dans les cérémonies, donne le ton à la Cour, tient le fceptre dans les familles l'emporte fur tous les intérêts réfifte à toutes les parlions, fubjugue toutes les idées, &fait tout plier enfin, à la ville comme dans les campagnes, parce qu'elle tient à tout, influe & prévaut fur tout? La Piété Filiale eïl la vertu nationale des Chinois. Un mot qui l'attaqueroit feroit un cri de guerre, un fignal de combat tout l'Empire prendroit les armes pour la ,venger; le fexe même le plus foible & les enfans affronteroient la mort pour fa querelle. En un mot, la Piété Filiale eil à la Chine ce qu'eft chez les François l'amour de leur Roi en ebau- cher même le tableau feroit une grande entreprife. Auffi nous avons reculé d'année en année devant les de- mandes les plus preffintes: & fi nous prenons enfin la plume, ce n'eil que pour faire agréer nos excufes. Toutefois pour qu'on ne puiffe pas foupçonner notre fincérité nous nous fommes chargés d'un travail qui etoit.plus à notre portée, & dont nous efpérons qu'on nous faura quelque gré. Comme la Doctrine des Chinois fur la Piété Filiale eft confignée dans leurs livres, & que cette doftrine fidèlement expofée par eux-mêmes eft très- propre à bien faire connoître en quoi ils font confifter cette excellente vertu, jufqu'où ils la portent, & comment ils la pra- tiquent, nous avons traduit dans notre langue ce que nous avons trouvé de plus propre à remplir ce deffein, & nous en avons formé un Recueil qui peut fournir des matériaux pour l'ouvrage qu'on defireroit ou même donner des vues pour un DOCTRINE DES CHINOIS autre uploads/Litterature/ memoires-concernant-les-chinoise-4.pdf

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