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ART8R2 AL)AN'AR I • L- • - 0ET+2'E PRATI28E Ge LANG8E A8XILIAIRE (tL:té par l'a2+eXr 3, AvenXe EPLle 'Xra\, 3, %rXxelleV. t2OIt 0ET+2'E PRATI28E Ge NIEC LANG8E A8XILIAIRE Dedikam rispekte eta opraion a Lord BADEN-PO W ELL Fondisto del Skutismo ke realmil nel luneso lo kulton de Arno del Naturo e Arno del Proxeo Q) J e dédie respectueusement cet ouvrage à Lord BADEN-POWELL Fondateur du Scoutisme qui a ranimé en la Jeunesse le culte de l'Arnour de la Nature et l'Amour du Prochain Tous droits réservés. A57U52 ALFANDA5I • 0ET+2'E PR ATI28E Ge N IE LANG8E A8XLIAIRE • (GLté par l'aXteXr. 3, AvenXe EPLle 'Xra\, 3, %rXxelleV. PREFACE Je viens presenter un nouveau « ,sous-produit a visée universelle », pour employer une expression parue ces jours-ci dans le Soir sous la signature de Candide. je n'ignore pas que les travaux de ce genre sont de ceux qu'on accueille avec le plus d'ironie et de railleries, mais je fais comme le chanteur chargé de presenter une musique ingrate et qui a decide de braver crAnement les huées du public. Ayant mis la main par hasard sur un manuel d'Espe- ranto, et ayant été d'abord frappe &admiration pour la construction simple et geniale de cette langue, rai cru y découvrir. après un examen plus approfondi, des lour- deurs qui en rendent l'assimilation beaucoup moms aisée qu'on ne le penserait à première vue. j'ai eu l'impression que là devait are la raison essentielle de son succes insuffisant. Tout en rendant hommage à son auteur. le Dr. Zamen- hof, ainsi qu'à son précurseur Schleyer, auteur du Vola- puk, j'ai vu dans l'Esperanto une lourde et massive auto &avant-guerre se trainant péniblement sur la route, et je me suis dit qu'il fallait essayer de la remplacer par une voiture aérodynamique de nouveau modele. Je me suis mis à rceuvre dans cet esprit, dans l'inten- don de composer une langue plus légère, plus harmo- nieuse et plus facile. J'avais en un premier temps, en partant du principe de l'universalité du latin, song& a faire un « Néo-Latin », qui eilt été une langue derivée directement du latin, mais simplifiée a l'extrème. Cette conception est restée a la base du Neo, mais je me suis affranchi de tout esclavage vis-a-vis du latin. et essayé de former une langue qui, tout en gardant une consonnance.nettement néo-latine (l'Esperanto lui- méme. sans le rechercher comme moi, n'a pas su l'éviter), IÅW comme uQe syQWKèse Ge WouWes Oes SUiQciSaOes OaQgues euUoSéeQQes, a cKacuQe GesqueOOes eOOe emSUuQWeUaiW ce qu'eOOes oQW Ge SOus simSOe eW Ge SOus cOaiU. J'ai commencé par réduire au minimum le nombre des lettres de l'alphabet (21 au lieu des 28 lettres de l'Espe- ranto), en supprimant les sons qui ne sont pas communs presque toutes les langues européenne.s, tels que le ts de tsar, le tch de tchèque, le j de jour. le dj de John, ainsi que l'h, aspiré ou guttural. J'ai ensuite cherché à faire du Neo une langue aussi proche que possible de Fame humaine, en lui évitant une trop grande ernpreinte de la science philologique. afin de ne, pas aboutir a une langue de laboratoire comme le Volapuk, parfaite comme construction scientifique, mais barbare d'aspect et absolument inassimilable. Toutes les fois que cela m'a paru utile. raj délibéré- ment sacrifié l'étymologie et la philologie a la clarté et la facilité. Sous ce rapport, l'Esperanto représente déjà sur le Volapuk un progrès sensible, mais néanmoins tout a fait insuffisant. L'Esperanto, en dehors d'une certaine prolixité, pré- sente un abus inimaginable de suffixes et de préfixes, qui fait, par exemple, que pour dire nains on dit mal- grandeguloj, mot composé d'une racine, d'un préfixe et de trois suffixes, en déchiffrant lesquels ant obtient ce sens : « ceux qui sont le contraire de très grands ». Sans compter que cette définition ne donne pas une idée exacte de la chose représentée, restime que l'effort cérébral nécessaire pour déchiffrer le sens de ce mot est beaucoup plus grand gue celui gu'il faut pour apprendre simplement une racine spéciale donnant nettement l'idée de ce que Von veut dire. C'est pourquoi, en Neo, on dit simplement naruz a la place de malgrandeguloj, comme, pour traduire le mot « prisons », on dit prizu au lieu de malliberejoj. J'ai aussi évité au Neo les mots de prononciation trop difficile ou presque impossible qui abondent en Espe- ranto, comme Akvo. richeco (se prononce ritchetso). kvardekkvin. Ces mots se traduisent en Neo par : idro, rikeso. kareskin. Je tiens à dire que, m'étant fait un devoir, pour attein- dre le but que je m'étais proposé, de puiser dans chaque langue ce que trouvais de mieux, je n'ai non settlement pas exclu de ma sélection l'Esperanto et le Volapuk, mais au contraire ry ai consciencieusement cueilli tout ce que rai pu, surtout dans l'Esperanto, auquel raj emprunté une quantité énorme de matière. Dans mon esprit donc le Neo. plut6t que comme un concurrent, se présente comme un continuateur de ses ainés. a qui revient la plus grande part du mérite. Il a sur eux l'avantage de venir an monde un demi-siècle plus tard et de pouvoir ainsi profiter de leurs enseignements. Mes prédécesseurs ant inventé l'auto, mai je cherche à la perfectionner, pour qu'elle puisse, dégagée de ses poids encombrants, se lancer rapidement sur la route. C'est pourquoi radresse en particulier un appel aux Esperantistes (je n'ai pas le plaisir d'en connaitre un setti personnellement) pour qu'ils n'accueillent pas le Neo avec une hostilité précorKue, mais qu'au contraire ils l'examinent objectivement. Si je n'ai pas réussi a com- poser une langue plus claire, plus simple et plus pratique que l'Esperanto, le Neo échouera tout seul. Si, par contre, raj atteint mon bu . t, on rendra hommage à Zamenhof et Schleyer, et on servira leur idée, en aidant à la diffu- sion du Neo. Je dois ajouter que je suis très loin, pour ce qui con- cerne le Neo, du point où en était le Dr. Zamenhof quand il publia son « Fundamento », traité définitif et immuable de l'Esperanto. Le Neo devra subir encore beaucoup de retouches, et j'accueillerai avec plaisir toutes les sugges- tions qui pourront m'étre faites a ce sujet. De méme, je saurai gré à ceux qui voudront m'aider a traduire er. d'autres langues le présent manuel fait à 1'usage des lec- teurs de langue francaise. QUELQUES REMARQUES GENERALES. Arturo Alfandari. andari. Une minime partie de ce manuel est consacrée aux règles de grammaire. Le reste, c'est-à -dire la presque totalité du volume, contient des exercices et le vocabu- laire. Un européen d'instruction à peine moyenne pourra apprendre en quelques heures toute la grammaire Neo. Il ne lui restera alors qu'à s'exercer et étendre son vocabulaire pour se rendre tout à fait maître de la langue. Le vocabulaire lui-méme est très facile. presque tour les mots étant d'origine latine ou germanique et réduits à leur expression la plus simple, ce qui fait que toute personne ay_ant des notions, par exemple, de francais et de flamand. apprendra rapidement et sans aucun effort le vocabulaire Neo. Les proportions modestes de ce volume n'ont permis de publier qu'un vocabulaire réduit. mais comprenant cependant la plus grande partie des mots d'usage cou- rant. Si les circonstances le permettront, on pourra pu- blier bientót un vocabulaire beaucoup plus complet, qui est déjà élaboré. Bruxelles, le ler octobre 1937. Par le fait méme de sa simplicité, le Neo, tout en pré- sentant un maximum de clarté, se trouve are une lan- que beaucoup plusconcise que le Francais ou l'Esperanto. Un texte dont l'impression en Neo exige 100 pages en exigerait 130. ou 140 pour l'impression en francais. D'où grande économie de temps et de papier. — 14 — Cela fait que le Neo, qui a surtout voulu étre une lan- gue plus douce et plus agréable que l'Esperanto, se trouve étre en méme temps plus pratique. Elk conviendra au poéte. au savant. au politicien. au commerqant. à la dac- tyl° et à l'ouvrier. Void, A titre de comparaison, la traduction en Neo de quelques phrases puisées dans les traités d'Esperanto FratNais : Il demande que je sois attentif. Esperanto : Li petas ke mi estu atenta. Neo : Petal sem atensa. Francais : Il n'est pas bon que les malacies fument. Esperanto : Ne bone estas ke la malsanuloj fumu. Neo : No sal bene l'egru fument. FrarKais : Je chercherai ma montre, mais je crams que je ne la trouverai plus. Esperanto : Mi serchos mian horloghon, sed mi timas ke mi ghin jam ne trovos. Neo : Kerom ma union, sed tiinam no it trovom plu. Franois : respére que je la trouverai. Esperanto : Mi esperas ke mi ghin trovos. Neo : Speram it trovom. Francais : Ce livre a soixante pages. Esperanto : Tiu chi libro havas sesdek paghojn. Neo : Eta libro aval efes paiun. Franois : Donc, si je Ifs chaque jour à raison de quinze pages, Esperanto : Tial, se mi legos en chiu tago uploads/Litterature/ methode-pratique-de-neo-alfandari.pdf
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- Publié le Oct 24, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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