METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION Elles se présentent sous deux formes : la citat

METHODOLOGIE DE LA DISSERTATION Elles se présentent sous deux formes : la citation ou la question (par exemple : qu'est- ce qu'un poème ?) Dans une citation, il faut bien analyser les termes. On donne beaucoup de citations de critiques littéraires. Si jamais on vous donne un sujet c'est qu'implicitement quelqu'un a dit le contraire. Observation du sujet On est face à un long sujet : prendre de la distance, observer la structure de la citation. On ne commence pas par définir les mots importants mais comment les phrases s'articulent : s'il y a des connecteurs logiques (donc, mais, c'est pourquoi...) les encadrer. Comme ça on repère la structure logique qui donne un cadre avec lequel travailler. Les mots-clefs On essaye ensuite d'identifier les termes clés, observer la présence de répétition, de champ lexicaux... On les recopie, on cherche les définitions en profondeur même si les mots nous paraissent simples, ils peuvent souvent être polysémiques, attention aux mots faussement simples. On peut également chercher les synonymes et les antonymes (contraires) ainsi on voit au mieux ce que peut englober ce mot-clef. Ensuite, on barre les éléments qui ne sont pas en rapport avec le sujet. Ex : réaliste : 1. être fidèle au réel, 2. "Il faut être réaliste" -> ne te fais pas d'illusions. Les romans d'apprentissages montrent d'ailleurs comment un idéaliste apprend à devenir un réaliste. Les termes secondaires On repère après les termes secondaires qui apportent des nuances, des sous parties, des arguments... Il faut bien tenir compte également des modalisations : si l'auteur pose une question ou s'il émet son opinion, une hypothèse. Des fois l'auteur tient pour acquis une chose qui ne l'est peut être pas. Il faut passer du temps à l'analyse des termes du sujet ! Si c'est un sujet question, la recopier. Si c'est un sujet citation court le recopier également. Si la citation est grande : - Si on a bien relevé les éléments centrals, résumer mais c'est une prise de risque. - Sinon tout recopier également. Résumer ensuite dans l'introduction l'analyse des termes du sujet puis formuler la problématique, et enfin l'annonce du plan en étant très précis ! Il vaut mieux faire trois parties, donc trois phrases. On hésite pas à écrire nous verrons... puis... enfin que..., l'utilisation des connecteurs logiques. L'introduction Entrée en matière, phrase d'amorce, un courant littéraire, l'affirmation d'un critique littéraire. On peut prendre un exemple du courant réaliste si le sujet concerne le réalisme. Il faut que ça amène le sujet. Si c'est un sujet question on recopie l'intégralité. Si c'est un sujet citation, on recopie également. Ensuite résumer notre analyse du sujet en cinq, six lignes. Vraiment ne pas hésiter. Puis formuler la problématique sous forme d'une question. Enfin annonce du plan. Trois parties = Trois phrases. « Nous verrons dans un premier temps que.... Puis que …..... Enfin que …... » Essayer de faire trois parties, trois sous parties. (deux à quatre sous parties à la rigueur) Les types de plan Le plan dialectique (thèse, antithèse, synthèse) 1. Oui, l'auteur a raison car... 2. Mais par sur ça et ça... (nuances et objections, ou encore incomplet) 3. A éviter : ne pas résumer le 1 et 2. Il faut proposer autre chose. Le but de la syntèse est de reprendre la thèse (il a raison) mais qu'on peut ajouter des objections, donc on reformule la thèse en apportant les objections qu'on a faite, on complète en reformulant une thèse plus enrichie. Le plan analytique Les deux premières parties illustrent le sujet (l'auteur a raison). 1, 2. Explique pourquoi l'auteur à raison sur deux aspects. 3. Regroupe des nuances des objections, en fait on s'arrête à l'antithèse. Dans chaque partie on oublie pas de bien séparer les parties, sous parties (passer des lignes, aérer les paragraphes...). Rédaction Il vaut mieux commencer par une phrase qui annonce les sous parties, c'est pas indispensable mais ça peut servir. On oublie pas une transition entre les sous parties/parties. Pour que ce soit bien fait, il faut essayer de dépasser le stade "On fait ça puis après on fait ça". Conclusion Ne pas reprendre mots pour mots l'annonce du plan ! Bien donner des titres aux parties/sous parties, ça permet de contrôler que nos idées ne sont pas hors sujets. On peut même juste rédiger une phrase sur ce que contient la partie I, II, III pour être sûr de bien fixer les limites et lister les arguments. Un mini résumé des parties. Attention ne pas reprendre mot à mot l'annonce du plan, chercher d'autres formulations. Répondre à la problématique surtout !!!! L'ouverture se fait sur un critère. Si un rapprochement est possible avec un autre genre littéraire, ne pas hésiter. Conseils pour trouver la problématique et le plan Pour éviter le hors-sujet ne pas hésiter à relire le sujet. De cette manière, le sujet est bien en tête. Avoir un plan bien précis sur le brouillon, il permet d'éviter le hors sujet. Pour éviter le hors sujet, donner un titre précis à chaque partie et sous partie. Les mots du sujet doivent figurer dans chaque partie. Il doit y avoir quelque chose du sujet. Sinon cela n'est pas très bon signe. Quelques règles relatives à la rédaction Essayer d'utiliser les connecteurs logiques. Cela montre qu'un raisonnement a bien été établi. Les exemples sont un critère d'évaluation. Il faut pouvoir varier les exemples pour montrer une grande aisance littéraire. On peut utiliser un même roman en exemple deux fois mais ne pas en abuser attention ! L'argument se place en premier. Et l'exemple vient appuyer l'argument et non le sens inverse. En deux trois lignes, on explique l'argument. Plus on est précis dans l'analyse de l'exemple et mieux c'est. Peut-on prendre plusieurs exemples pour illustrer un argument ? Oui ! Ne pas mettre ceci dit cinq exemples. Trois maximum. En analyser un et puis parler rapidement des deux autres exemples. Comment connaître tous ces auteurs et ces critiques littéraires ? Plusieurs possibilités : •relire les cours de cm littéraire •consulter le dictionnaire des œuvres de Laffont consulter les anthologies Collection Bouquin, Dictionnaire des oeuvres, édition Lafont Sujet : "Réfléchissez un moment sur ce qu'on appelle au théâtre être vrai. Est-ce montrer les choses comme elles sont en nature ? Aucunement. Le vrai en ce sens ne serait que le commun. Qu'est-ce donc que le vrai de la scène ? C'est la conformité des actions, des discours, de la figure, de la voix, du mouvement, du geste, avec un modèle idéal imaginé par le poète, et souvent exagéré par le comédien. Voilà le merveilleux." Diderot, Paradoxe sur le comédien C'est une citation qui se divise en trois partie : la vérité au théâtre, il réfute une première conception du vrai au théâtre, définition de ce qu'est selon lui le vrai. "Aucunement" : réfutation directe de la phrase précédente. Diderot oppose le vrai au commun (au théâtre). "Commun" : 1. ce qui est partagé par l'ensemble d'une société, 2. banal, pas d'originalité. Diderot propose une énumération (jeu du comédien, spectacle scénique...) "Poète" : XVIIIe = écrivain Paradoxe, le vrai = le merveilleux "Idéal" : Parfait ? Grande idée ? "Merveilleux" : rapport à l'imaginaire, à la fiction, se rapporte peut être à idéal ? Diderot propose une définition bien paradoxale de la vérité au théâtre puisqu'elle renvoie d'une part à l'imaginaire, à la fiction et d'autre part à quelque chose qui semble être de l'idéalisation. (Problématique) Donc, comment parler de vérité au théâtre puisque celle-ci est profondément associée à l'imaginaire ? uploads/Litterature/ methodologie-de-la-dissertation 6 .pdf

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