MÉTHODOLOGIE DU MÉMOIRE Institut d’histoire de l’art et de muséologie Universit

MÉTHODOLOGIE DU MÉMOIRE Institut d’histoire de l’art et de muséologie Université de Neuchâtel Espace Louis-Agassiz 1 2000 Neuchâtel tél. +41 32 718 19 30, fax +41 32 718 18 71 iham@unine.ch 2 Sommaire 1. DÉMARCHE RÉFLEXIVE ................................................................................................... 3 1.1 Choisir un sujet ................................................................................................................. 3 1.2 Choisir un directeur .......................................................................................................... 4 2. RECOMMANDATIONS FORMELLES .............................................................................. 4 2.1 Présentation générale ........................................................................................................ 4 2.2 Notes de bas de page ........................................................................................................ 5 2.3 Citations ............................................................................................................................ 6 2.4 Illustrations ....................................................................................................................... 6 2.5 La structure d’un travail de mémoire ............................................................................... 7 2.6 La bibliographie ................................................................................................................ 9 3. SOUTENANCE DU MÉMOIRE ......................................................................................... 14 4. BIBLIOGRAPHIE MÉTHODOLOGIQUE ........................................................................ 15 3 1. DÉMARCHE RÉFLEXIVE La réalisation d’un mémoire constitue une étape importante et indispensable dans le cadre de la formation universitaire. Le diplôme de Maîtrise en études muséales est décerné aux étudiants lorsque ceux-ci ont répondu de manière satisfaisante aux exigences du plan d’études ainsi qu’aux requis du travail de fin d’études. Ce chapitre se propose de présenter et d’expliquer brièvement les démarches méthodologiques et théoriques à entreprendre dans le cadre d’un mémoire axé sur une recherche en muséologie, en muséographie ou en études muséales au sens large. Lorsque l’étudiant décide de se lancer dans un projet de mémoire, il doit organiser et prévoir non seulement son temps de travail mais surtout réfléchir à un cadre de recherche ainsi qu’aux ressources matérielles et humaines qui pourront l’aider durant tout le processus d’élaboration et de rédaction du travail. Dans un premier temps, les aspects qu’il doit absolument envisager sont : le choix d’un sujet fiable et pertinent en vue d’une recherche, la documentation nécessaire pour nourrir cette recherche, la sélection d’un directeur (éventuellement co- directeur du mémoire). Note : En conformité avec le plan d’études, la formation de la Maîtrise universitaire en études muséales s’étend sur deux années, ce qui correspond à quatre semestres d’études. La rédaction du mémoire est prévue au dernier semestre. Elle est précédée par la réalisation d’un stage dans une institution muséale, dont la durée peut s’étendre tout au long du troisième semestre (stage à 100%) ou sur une année entière (stage à 50%). Il dès lors essentiel que chaque étudiant planifie durant sa deuxième année d’études un calendrier nécessaire à l’élaboration et à la rédaction de son mémoire. La durée maximale pour achever la Maîtrise universitaire en études muséales est de 6 semestres ! 1.1 Choisir un sujet La réalisation d’un stage, prévu au cours du troisième semestre de la formation, est souvent l’occasion de faire connaissance et de participer aux activités concrètes développées dans le monde muséal. Mais le stage offre à la fois la possibilité de se renseigner sur les projets de recherche menés dans une institution muséale. L’étudiant a dès lors la possibilité de définir un sujet en lien direct avec les tâches effectuées pendant son stage pratique ou les projets en cours du musée. Dans d’autres situations et indépendamment des activités déroulées pendant son stage, l’étudiant peut choisir de travailler sur une thématique générale en muséologie, qui l’intéresse particulièrement et qu’il souhaite approfondir dans un travail de mémoire. Dans les deux cas, la détermination d’un sujet se fait en accord avec un directeur de mémoire qui offre à l’étudiant l’encadrement nécessaire pour la réalisation du mémoire et évalue le travail final. 4 1.2 Choisir un directeur De manière générale, le directeur du mémoire est un enseignant de la Maîtrise en études muséales, accrédité par le Comité scientifique. L’étudiant a également la possibilité de choisir un co-directeur, représenté par un deuxième professeur de la formation ou une personne rattachée à une institution autre que l’université (à titre d’exemple, le musée ou l’institution culturelle où l’étudiant a effectué son stage). Dans tous les cas, le choix d’un co-directeur n’est pas obligatoire. Toutefois, lors de la soutenance, le jury doit être composé de deux membres, dont au moins un est titulaire du grade de docteur. La deuxième personne du jury est appelée à évaluer le travail dans son rôle de co-directeur ou d’expert. Une fois le sujet du mémoire prédéfini, c’est à l’étudiant que revient l’initiative d’un premier contact avec un enseignant afin de lui proposer la thématique choisie. Dans un premier temps, l’étudiant doit vérifier la disponibilité de l’enseignant pour le suivi du travail proposé. Dans un deuxième temps, il doit être capable de définir et présenter son sujet de manière claire et précise : la constitution d’un premier plan permet toujours de mieux expliquer les grandes lignes du travail. Cette première discussion est essentielle car elle aide l’étudiant à affiner sa recherche en fonction des conseils et des indications du directeur. Note : L’étudiant communique la thématique (avec mention du titre final ou provisoire) au secrétariat de l’institut ! Pour cela il complète un formulaire accessible sur le site du master en études muséales, « Espace étudiants », « Mémoire ». 2. RECOMMANDATIONS FORMELLES Après avoir trouvé une problématique, parcouru la documentation nécessaire et défini la démarche de recherche, il est important de penser à la rédaction effective du futur travail. L’Institut d’histoire de l’art et de muséologie a mis en place un système de conventions et règles formelles qui permettent d’organiser et mettre en forme le contenu du travail de mémoire. 2.1 Présentation générale Un travail de mémoire correspond à environ 80 pages dactylographiées, sans la bibliographie, le dossier des illustrations et les annexes. Utilisez une police lisible (Times New Roman, Cambria, Garamond, Arial, Calibri 12 points) et un interligne de 1,5. Pour ce qui est des notes de bas de page ou des citations dans le corps du texte, vous pouvez envisager une police de 10 points. Le texte doit être justifié et les marges doivent définies en fonction des exigences de l’impression et de la reliure du document (3 cm à gauche et 2,5 cm en haut, à droite, en bas). 5 Les pages sont numérotées. La numérotation débute dès la page de titre, mais n’est visible qu’après celle-ci. Les paragraphes doivent être très bien structurés en unités compactes et distinctes. Évitez de passer trop souvent à la ligne, départagez les différents paragraphes par un espace blanc avant et après, soignez et marquez les transitions entre paragraphes principaux et secondaires. La règle générale est la clarté et la facilité de lecture ! Guillemets : utilisez le système de guillemets propres à la langue dans laquelle vous rédigez le travail de mémoire (formes françaises « », formes anglaises " "). Pour marquer une citation à l’intérieur d’une autre citation, il faudra utiliser les apostrophes : « ’ ‘ ». Le gras et l’italique doivent répondre aux usages suivants :  les mots étrangers (en italique, sans guillemets) ;  les locutions latines : et al., a prori etc. (en italique) ;  les mots-clés ou les termes à faire ressortir dans le texte (en italique de préférence ; le gras sert également à appuyer une idée, mais attention à ne pas en abuser : son usage peut affecter l’aspect général de la page) ;  les titres et les sous-titres des ouvrages et revues (en italique) 1. Abréviations : toute abréviation qui n’est pas largement et couramment connue, doit être explicitée dans une table des sigles (voir ci-après). 2.2 Notes de bas de page Les notes de bas de page sont préférables aux notes de fin de document. Les notes constituent des unités textuelles en soi et signalent non seulement les références pures et simples des ouvrages et articles consultés mais également des commentaires secondaires ou des réflexions personnelles. L’appel des notes est indiqué par un numéro (1,2 …) après les guillemets et avant la ponctuation finale de la phrase. La première occurrence d’une référence doit faire l’objet d’une mention complète. La deuxième occurrence de la référence peut être abrégée sur ce modèle : 12. GOB André, Des musées au-dessus de tout soupçon, Paris : Armand Colin, 2007, p. 20. 13. GOB 2007, pp. 24-30. Les abréviations suivantes : idem., ibidem., op.cit. ne sont pas admises ! Pour les catalogues d’exposition et les actes de colloques, la notation se fait selon le modèle : 14. Les couleurs de la mélancolie dans la peinture neuchâteloise (1820 – 1940), de Léopold Robert à François Barraud. Catalogue d’exposition, Pfäffikon SZ, Seedam Kulturzentrum et Neuchâtel, Musée d’art et d’histoire, Pfäffikon/Neuchâtel : Seedam Kulturzentrum/Musée d’art et d’histoire, 2003, pp. 59-70. 15. Les couleurs de la mélancolie dans la peinture neuchâteloise (1820 – 1940), de Léopold Robert à François Barraud 2003, p. 50. 1 MACCIO Charles, Savoir écrire un livre, un rapport, un mémoire. De la pensée à l’écriture, Lyon : Chronique sociale, 4e édition, 2003, p. 132. 6 2.3 Citations Une citation est « la reproduction d’un texte écrit par un auteur, qui lui explicitement attribué avec indication de la source au moyen du guillemet et de la note »2. Pour chaque citation, le lecteur doit pouvoir clairement identifier la référence exacte et complète : le nom de l’auteur, le titre de l’ouvrage et la page d’où le texte a été extrait. Les citations relativement courtes figureront entre guillemets dans le corps du texte, alors uploads/Litterature/ methodologie-memoire-pdf.pdf

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