"1 UNIVERSITE PARIS 8 Vincennes-Saint Denis Département Cinema Dossier de Licen

"1 UNIVERSITE PARIS 8 Vincennes-Saint Denis Département Cinema Dossier de Licence 1 étude sur le film: ‘LES CONSEQUENCES DE L’AMOUR’, «Vivant autour les lignes de convergence» LEFKOU-PANAGIOTOU Zinovia No et:15606897 rédigé dans le cadre du cours de M. Vincenzo Borlizzi, «Modeler par la lumière,modeler par la distance» «Les conséquences de l’amour» , 2004, Paolo Sorrentino Dans les bars des hôtels, on peut toujours trouver ce type des personnes. Personnes seuls, assis dans un coin,toujours le même,qui observent discrètement et silencieusement l’environnement autour d’eux. Habitués à leur solitude, les conversations typiques et les questions indiscrets, les molestent. L’ héros de ce film est un tel personne. La seule révélation qu’il entend y faire est son nom, qu’il le déclare ridicule, dans son cynisme. Titta di Girolamo, italien distingué dans le monde des entreprises d’ une cinquantaine d'années, vit depuis huit ans dans un hôtel anonyme d'une petite ville de la Suisse italienne, dans la solitude et l’anonymat. Son tache hebdomadière,transférer une valise plein d’ argent à une banque ,en nom de la mafia. Il est intelligent, rapide et exécute son travail avec une précision mécanique. Mari et père de trois enfants, qui ne veulent pas ni lui parler au téléphone, il fume constamment, il promenade dans une centre commercial, toujours en observant son entourage, il paie son habitation le premier du chaque mois, il fait d’héroïne chaque mercredi matin, à 10 heures, sans exception et il déclare que personne jamais l’ai aimé. Du temps en temps, il joue une partie de jeu de cartes avec une couple vieille qui habite à cet hôtel , qui était auparavant leur propriété. Une routine exacte, les jours pareils, il est complètement conscient de sa situation et il l’a accepté avec dignité et en restant bien tenu, élégant et avec le rigueur et le prestige d’une vielle noblesse. Voire, il a renforcé son cynisme, car il manque d’imagination. Son visage semble toujours inexpressif, passif, mais c’est pas du tout la manque d’ expressions qui le caractérise,finalement, mais une mélancolie et une tristesse bien cachées, mélangées avec les pensées nihilistes qu’il fait, et qu’ils n’arrêtent, ni la nuit pour le laisser dormir. Cette situation semble pouvoir se continuer éternellement, comme il est enfermé dans cet hôtel, et même enfermé dans son intimité et sa solitude, sans aucune possibilité à s’enfuir. Jusqu’a ce moment il a un certain contrôle sur la situation, il a même parvenu, grâce à son intelligence, à désamorcer les voleurs du même seine de mafia qui voulaient violer sa valise. Cependant, « Ne pas sous-estimer les conséquences de l'amour ». Il le note dans son carnet , mais ses actions prochains vont le démentir. Sofia, cette jeune belle fille, avec le regard intense et provocant, qui travaille au bar de l’hôtel, essaie attirer son attention et avoir finalement une réponse de sa part à ses questions de politesse et ses saluts. Mais elle a déjà gagnée son attention. Il résiste, jusqu’au moment ou il va faire le chose le plus dangereux de sa vie. Dès le commencement de leur relation, plutôt platonique pour le moment, sa vie programmée est totalement bouleversée. Il va changer son attitude et découvrir le fraude du couple vieille a fin qu’il arrête à perdre,il va même nous offrir son premier léger sourire en passant le couloir habituel. Il va subtiliser 100.000 dollars pour offrir une voiture de courses à Sofia, admettant à altérer complètement leur relation et commençant à se conduire progressivement mais inévitablement vers son fin, un fin que le réalisateur lui le donnera d’une manière spectaculaire. Lui même a déclaré aux premiers séquences du film que mourir d’une manière spectaculaire, exige du courage. Et le courage ne le manque. "2 Les dernières secondes avant la mort, ils disent qu’on voit toute notre vie passer devant nos yeux. Mais lui, cet homme extraordinaire, profondément mélancolique, ne voit que , à l’ autre cote de l horizon, son vieil ami, son meilleur ami, assis sur un pylône dans la montagne et qui est peut-être le dernier à se souvenir de lui avec nostalgie. "3 Analyse- Travail sur la photographie L’intrigue commence d’une manière minimale, avec peu de dialogues et en donnant beaucoup d’ importance tant aux cadrages que aux mouvements de la camera, qui visent à introduire dès le commencement le spectateur dans l’univers de Tita. Un univers crée des couloirs interminables,escaliers, lignes droits,diagonales, rigoureux qui l’enferment et chaque point de convergence est fatalement destine à être évité le dernier minute et suivi par l’éloignement ou même, si ce n’est pas évité, il aboutit aux chocs frontaux, violents et pénibles. Sorrentino mobilise une système des plans CinémaScope, jadis lents, jadis vertigineux, mais toujours resplendissants et impressionnants et les accompagne d’ un design sonore hallucinatoire,presque psychédélique, pour depicter le verrouillage du personnage,son claustrophobie et aliénation, son enfermement interne, et le fait qu’on peut facilement nous trouver impliquées dans les situations labyrinthiques, pleins des impasses, comme des Minotaures contemporains, sans possibilité de sortir. Rien est défini,la vie peut changer dans un nuit et tout reste tan impossible que possible. Et le fin tragique, peut être plus rédemptrice que la continuation éternelle d’une situation insupportable. Paolo Sorrentino avec Luca Bigazzi construisent un entier environnement cinématographique esthète, qui même possède son propre rythme, celui du requiem, son mouvement chorégraphique et qui semble avoir sa propre personnalité en magnétisant tous qui sont condamnées à vivre chez lui, en remémorant leur grande vie, définitivement passée. Ils parvient, donc, à exercer la charme de la forme idéale, d’une manière qui peut sembler froid et distant, en une première lecture, mais qui est, en la réalité , profondément humain et emphatique. Avec un flux constant, la camera observe, approche et s’éloigne, traverse les espaces, change des angles de vue, se cache derrière des portes, en face des miroirs et parfois désoriente, confuse mais ne dissimule pas des choses et des faits et toujours respect ses morts-vivants de cet hôtel-fantasme, sans les juger. L’ hôtel est lui même un caractère, indépendant de l’epoque et de lieu . On remarque ici le plan-séquence extraordinaire (1h3min) au moment ou il fait l’héroïne et la camera erre au dessous de sa tête , le suive comme un camera suive un danseur dans in video dance, jusqu’il se laisse complètement à ce seul moment de relaxation et jouissance qui reste pour lui. Plus tard dans le film (1h21min), Tita se trouve en face les patrons de mafia pour s’expliquer et la camera pose aussi le spectateur à son place, les rend des complices. Et vers la fin, avant la conclusion tragique de Tita , ou il déclare cet héroïque, ‘Vous m’avez vole ma vie, je vous vol la valise’, le choix du montage rapide, intensifie le suspens. Sorrentino un vrai admirer de Antonioni,combine d’un cote ce sens de l’ atmosphère qui crée dans ses oeuvres, son distanciation,l’ enregistrement des paysages urbaines contemporaines et les relations humains impitoyables, mais d’autre cote un gangstérisme de type de Melville. L’expression des pensées de Tita à travers des citations, des lignes cyniques et brillants, impliquent beaucoup d’ autosarcasme et ironie, en créant un type d’une comédie tragique. Les détails autour lesquels Sorrentino insiste, discrédite et moque le drame, jusqu’au point ou il trouve un équilibre parfait entre ces deux dimensions constamment présentes de la vie. "4 Ouverture Le film ouvre sur un grand couloir des transports. La lumière blanche qui vient des lampes fluorescentes en haut, le marbre blanc au sol qui la reflète,les tonnes du gris et du beige du lieu créent un ambiance froid et distant. Les lignes convergent au bout du couloir en mouvement, ou on voit une porte et un dot noir qui rapproche d’un rythme stable. Le cadre de ce plan séquence fixe est construit selon une géométrie forte et très précise qui commence d’une ouverture en premier plan et ferme, progressivement à l’arrière, en attirant notre attention sur le personnage qui arrive. Le petit lampe de lumière jaune a droit, qui clignote constamment, donne du rythme et presque hypnotise le spectateur. On passe à la séquence prochaine ou Sofia, la jeune, belle fille qui travaille au bar nous est présentée avec un mouvement constant et un passage d’un plan à l’autre très continue et souple, comme si on est restés dans le même endroit. Elle est une figure mince et élégant, son visage éclairée d’une lumière douce,ou autrefois en sombre, elle est encerclée par des lignes droits verticales, celles du décor du bar. Elle se casse derrière la girandole, qui serve comme un obstacle visuel à ce jeu de flirt qu’elle fait avec l’homme qui ne peut pas prend ses yeux d’elle et en même temps cet obstacle visuel est utilisé pour modeler l’espace, donner du profondeur. En allant plus loin, les verres qu' elle est en train de servir sont des verres de cocktail, hauts et élégants, comme elle et les lignes que l’entourent. "5 Tous les autres présentées dans la séquence ( l’homme avec les deux femmes et après Tita) sont assis et Sofia est évidemment celle uploads/Litterature/ modeler-par-la-lumiere-la-distance 1 .pdf

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