© Illustrations Benjamin Van Blancke 23 PIÈCES QUI RACONTENT L’HISTOIRE DE FRAN

© Illustrations Benjamin Van Blancke 23 PIÈCES QUI RACONTENT L’HISTOIRE DE FRANCE 9 PIÈCES DE 10 EURO ARGENT 333 MILLIÈMES, 2 PIÈCES DE 50 EURO ARGENT COLORISÉES 900 MILLIÈMES ET 1 PIÈCE DE 200 EURO OR 920 MILLIÈMES PREMIER LANCEMENT AVEC 12 PIÈCES DÉVOILÉES LE 25 MARS 2019 Dagobert, Roi de France de l’an 629 à l’an 639, plus connu sous le nom du bon roi Dagobert, fait frapper à son profil, cette pièce historique par son célèbre orfèvre, Eloi qui en est à l’origine. Plus qu’un simple personnage de comptine enfantine, Eloi, ou Eligius de son prénom latin, est l’une des personnalités les plus brillantes de son temps. Monnayeurs, orfèvres, forgerons et plus généralement tous les professionnels du métal, en feront leur saint-patron. La légende « Parisi Civi », fait référence à la Cité de Paris devenant capitale du royaume et entoure le profil du roi de ce rarissime triens d’or, frappée à Paris. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. Quelle incroyable famille que celle de Richard II, duc de Normandie, grand-père de l’audacieux Guillaume le Conquérant ! Cette pièce exceptionnelle montre la grande puissance de Richard II, le premier dirigeant à faire figurer son titre de duc sur sa monnaie. D’ailleurs la légende ROTOMACUS rappelle que Rouen en est l’épicentre et que ce denier y a été frappé. Avec le motif immobilisé du baptistère à colonne, qui s’inspire de deniers carolingiens plus anciens, Richard II montre que la Normandie est une puissance européenne avec laquelle il faut désormais compter. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. DAGOBERT GUILLAUME LE CONQUÉRANT © Illustrations Benjamin Van Blancke La Masse d’or du Roi Philippe IV Le Bel, frappée en 1295 dans un or à 21 carats, compte parmi les plus belles monnaies d’or de l’occident médiéval. Le roi y est représenté trônant sur un siège curule à tête de lions, symbole du pouvoir de la Rome antique, initialement conçu par le fameux orfèvre Eloi. L’exemplaire que conserve le Musée du 11 Conti à la Monnaie de Paris, n’a que très peu circulé. Il est dans son état de frappe, ce qui est exceptionnel pour une monnaie d’or de cette époque. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. Le franc dit « à cheval » du roi Jean II Le Bon compte parmi les monnaies insignes de la numismatique française. Claire allusion à l’affrontement contre les Anglais à la bataille de Poitiers, le roi y apparaît casqué et cuirassé, chargeant à cheval. Capturé par l’ennemi anglais et affranchi au prix d’une caution faramineuse, Jean Le Bon baptisait sans le savoir la monnaie française d’un nom qu’elle porterait sur plusieurs siècles : le franc. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. LES TEMPLIERS LA GUERRE DE CENT ANS © Illustrations Benjamin Van Blancke En l’an 1665, Louis XIV, à la tête du royaume, porte une attention particulière à la bonne discipline de ses mousquetaires et de ses soldats. La Petite Académie, fondée en 1663 pour concevoir les dessins et les légendes en latin des médailles du roi, illustre donc Louis XIV, le bâton de commandement à la main, passant en revue ses mousquetaires. La légende signifie en français “Prélude des Victoires” pour évoquer la politique guerrière du roi. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. Le quart d’écu au buste, dit aussi “à la cravate”, est une pièce d’argent frappée en 1682 par un graveur de renom : François Warin. Frappée par le maître de la Monnaie de Paris, Pierre Batilie, il y fait figurer son symbole en forme de palme au-dessus de la tête du roi. Il réalise ce formidable écu en représentant le roi Louis XIV en buste, perruqué et cravaté. Grâce à ce portrait monétaire royal, actualisé à périodes régulières afin de rendre compte de l’évolution des traits du souverain, Louis XIV apparaissait tel une personne familière aux sujets du royaume. Cette monnaie est gravée de la légende « Ludovicus XIIII, Dei Gratia » par la grâce de dieu, roi de France et de Navarre. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. D’ARTAGNAN LOUIS XIV © Illustrations Benjamin Van Blancke En 1791, le portrait du roi Louis XVI est gravé sur une pièce d’argent de 30 sols, soit un demi écu. Son portrait est réalisé par l’artiste Augustin Dupré, graveur que la Révolution française va propulser sur le devant de la scène. Les traits du visage et la légende “Louis XVI Roi des François” rappelle que le roi partage désormais le pouvoir avec la Loi et bientôt l’Assemblée. Mais alors que la situation du Roi devient très incertaine, et qu’il tente de fuir à Varenne avec sa famille, le Roi sera reconnu à Sainte Menehould, et pour cause : son visage, présent sur cette pièce, est connu de tous les Français. La suite est bien connue, cette monnaie lui coûtera sa tête. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. Nouvelle unité monétaire déclarée en 1795, le Franc rejoint le porte-monnaie des Français en plus des pièces anciennes. Promulguée en 1803 par le Consulat, une loi permet une refonte globale du système monétaire et le franc Germinal devient de ce fait seule unité, les pièces nouvelles et anciennes n’ayant plus à coexister. Napoléon Bonaparte, alors premier consul, apparaît fièrement, animé par souffle du romantisme naissant, sur cette superbe pièce d’argent, signée par Pierre-Joseph Tiolier, graveur général des monnaies. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. LOUIS XVI NAPOLÉON © Illustrations Benjamin Van Blancke Parmi les monuments de la capitale parisienne qui ont été construits spécialement pour l’exposition universelle de Paris en 1889, la Tour de Gustave Eiffel est très emblématique. Érigée sur le Champs-de-Mars, où avait lieu un siècle plus tôt la fête de la Fédération, sa silhouette élancée aux courbes parfaites lui confère une rare élégance qui n’a pas échappé aux artistes de l’époque. Ferdinand Levillain (1837-1905) qui était un des médailleurs les plus connus qui lui a consacré une médaille qui a été frappée, à l’époque, dans les ateliers de la Monnaie de Paris. Si l’allégorie de la Ville de Paris,la tête ornée d’une couronne, tourne le dos c’est pour mieux regarder la Tour Eiffel qui surplombe tous les autres monuments de la ville. Célèbre dans le monde entier, elle contribua au rayonnement culturel de la France. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. TOUR EIFFEL © Illustrations Benjamin Van Blancke Adoptée comme fête nationale sous la IIIème République, la date rappelle la Fête de la Fédération des Français de 1790 au cours de laquelle Louis XVI avait prêté serment à la nation. Initialement, la médaille était réservée à une élite aristocratique et bourgeoise, elle perd son importance à la Révolution française, au profit de petits insignes devenue accessible à tous. Nicolas-Marie Gatteaux (1751-1832) était graveur en monnaies et médailles sous le règne de Louis XVI. Très apprécié pour ses qualités artistiques et techniques, les représentants de l’Assemblée Constituante lui commandent cette médaille. Il a donc créé une médaille à bélière qui commémore le 14 juillet 1790, un an après la prise de la Bastille. Commun à toute la série, le revers présente la valeur faciale de la monnaie. Posée sur un rameau de chêne, elle est coiffée d’une branche de laurier symbolisant l’euro, une géométrie évocatrice de l’hexagone venant l’entourer. Nourrie par la philosophie des Lumières et la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est édictée par l’Assemblée Constituante le 26 août 1789 et acceptée par Louis XVI uploads/Litterature/ monnaie-de-paris-pie-ce-d-x27-histoire.pdf

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