MYTHES 1. Définition : Le mythe est un récit populaire ou littéraire mettant en

MYTHES 1. Définition : Le mythe est un récit populaire ou littéraire mettant en scène des êtres surhumains et des actions remarquables. Les mythes expliquent l’origine du monde racontent l’histoire des dieux et des héros, leurs rapports avec les hommes. 2. Aspect : Le mythe raconte une histoire sous forme de légende ou de conte, performative pour celui qui appartient à la culture qui le crée. Il relate non seulement l'origine du Monde, des animaux, des plantes, de l'homme, celle des premières cultures, des premières découvertes mais aussi tous les événements primordiaux à la suite desquels l'homme est devenu ce qu'il est aujourd'hui, c'est-à- dire un être mortel, sexué, organisé en société, obligé de travailler pour vivre, et vivant selon certaines règles. Ils nous retracent tout cela sous forme imagée. Nous ignorons quand pour la première fois ces légendes furent contées dans leur forme actuelle mais la vie primitive était déjà largement dépassée. Les mythes tels que nous les connaissons sont la création de grands poètes tels que Homère. BIOGRAPHIE DE PLATON Platon est probablement l'un des plus grands philosophes de tous les temps, sinon le plus grand. Et pourtant, il était l'un des premiers philosophes, du moins dans la tradition philosophique occidentale qui naquit en Grèce quelques centaines d'années avant J. C., et en tout cas, il est le premier dont les œuvres complètes nous aient été conservées. Mais si nous avons plus que notre compte d'ouvrages attribués à Platon, puisque plusieurs des dialogues et lettres qui nous ont été transmis sous son nom ne sont très probablement pas de lui, nous n'avons en revanche que très peu d'informations sur sa vie et son activité littéraire. De ce fait, plusieurs théories concurrentes ont été proposées par les spécialistes de diverses époques en ce qui concerne l'interprétation des dialogues et leur chronologie dans la mesure où elle est censée influer sur cette interprétation. Ces pages se proposent de présenter une nouvelle théorie sur l'interprétation des dialogues et la « philosophie » de Platon. Mais elles ne cherchent pas à faire de vous des « spécialistes » de Platon, de sa pensée et de ses « théories », car une des convictions profondes de l'auteur de ces pages est que, si Platon a écrit des dialogues, et non pas des traités de philosophie, et de plus des dialogues dans lesquels il ne se met jamais lui-même en scène, c'est parce que son objectif n'était pas de dire à ses lecteurs ce que lui pensait, quelles étaient les réponses que lui avait données aux questions les plus fondamentales sur ce que veut dire « être un homme », mais de leur apprendre à penser par eux-mêmes afin de trouver leurs propres réponses à ces questions, car il savait qu'en ces matières, pas plus lui que nous n'aurions jamais de réponses définitives « scientifiquement » démontrables, et que chacun devait construire sa vie et la vivre (et cela, personne ne peut le faire pour un autre) sur des hypothèses qui devaient être les plus « raisonnables » possibles, puisque ce qui caractérise l'homme, c'est d'être un animal doué de logos (un mot grec qui veut dire à la fois « parole » et « raison », entre autres sens), mais qui n'en resteraient pas moins jusqu'au bout des hypothèses « indémontrables ». Bref, il voulait simplement aider ses lecteurs à mettre chacun pour soi en pratique l'adage gravé au fronton du temple de Delphes dont son « maître » Socrate avait fait sa devise : « Connais-toi toi-même » LES MYTHES PLATONICIENS Chez Platon, la dialectique n’exclut pas le mythe. Certains interprètes de Platon ont voulu rejeter le mythe de la philosophie de Platon comme étranger à l'essence de son système. Ce serait le fameux passage irréversible de la philosophie grecque du muthos au logos, du mythe à la raison. Mais la philosophie de Platon est plus complexe et subtile. Elle est un tout à l'intérieur duquel on ne peut pas choisir. Platon a recours au mythe car il est la seule façon de suggérer l'inexprimable et prolonge le raisonnement par un appel à l’imaginaire. Le mythe est pour l'homme, dans l'esprit platonicien, la façon de rendre l'invisible intelligible et sinon visible, du moins perceptible. Grâce au mythe, l'indicible se raconte. Grâce à lui, la distance qui nous sépare de ce lieu où réside le Bien se trouve en partie supprimée. LE MYTHE DE LA CAVERNE, Platon (V° siècle avant J.C) Le mythe de la caverne est une allégorie qui illustre la situation des hommes par rapport à la vraie lumière, c’est-à-dire par rapport à la vérité. Supposons des captifs enchaînés dans une demeure souterraine, le visage tourné vers la paroi opposée à l’entrée, et dans l’impossibilité de voir autre chose que cette paroi. Elle est éclairée par les reflets d’un feu qui brûle au dehors, sur une hauteur à mi pente de laquelle passe une route bordée d’un petit mur. Derrière ce mur défilent des gens portant sur leurs épaules des objets hétéroclites, statuettes d’hommes, d’animaux, etc... De ces objets, les captifs ne voient que l’ombre projetée par le feu sur le fond de la caverne. De même, ils n’entendent que les échos des paroles qu’échangent les porteurs. Habitués depuis leur naissance à contempler ces vaines images, à écouter ces sons confus dont ils ignorent l’origine, ils vivent dans un monde de fantômes qu’ils prennent pour des réalités. Soudain, l’un d’entre eux est délivré de ses chaînes et entraîné vers la lumière. Au départ, il en est tout ébloui. La lumière du soleil lui fait mal, il ne distingue rien de ce qui l’entoure. D’instinct, il cherche à reposer ses yeux dans l’ombre qui ne le blessait pas. Peu à peu, cependant, ses yeux s’accoutument à la lumière, et il commence à voir le reflet des objets réfléchis dans les eaux. Plus tard, il se sent prêt à en affronter la vue directe. Enfin, il deviendra capable de soutenir l’éclat du soleil. C’est alors qu’il réalise que sa vie antérieure n’était qu’un rêve sombre, et il se met à plaindre ses anciens compagnons de captivité. Mais s’il redescend près d’eux pour les instruire, pour leur montrer le leurre dans lequel ils vivent et leur décrire le monde de la lumière, qui l’écoutera sans rire, qui donnera surtout créance à sa révélation ? Les plus sages eux-mêmes le traiteront de fou et iront jusqu’à le menacer de mort s’il s’obstine. On distingue sans peine la signification de cette allégorie : « La caverne est le monde sensible dans lequel nous évoluons, le symbole de toutes les dictatures, visibles comme invisibles. Nous sommes enchaînés dans cette caverne, esclaves de nous-mêmes et de notre éducation. La lumière est au dehors, mais il faut du courage pour la rejoindre, supporter la souffrance et la peur pour affronter la vérité. Nous devrons parcourir le sentier, qui est celui de la philosophie, pour espérer entrevoir la lumière » Cependant le philosophe, s’il est de son devoir de partager son savoir, aura du mal à le faire accepter par ceux qui sont restés dans la caverne. C’est pourquoi il est souvent rejeté. Il pourra dire ce qu’il a vu (et donc compris), mais il ne pourra jamais totalement décrire le chemin par lequel il est passé. L’apprenti philosophe doit donc entendre et accepter, à travers ce mythe, que sa vision du monde est une illusion, car basée sur des a priori, et qu’il doit sortir de la caverne pour se mettre réellement en quête de la vérité. Pour cela, il doit faire preuve d’humilité, appliquer la politique de la table rase, en oubliant ce qu’il a vu dans la caverne. LES TERRASSE D’ORSOL ET LE MYTHE DE LA CAVERNE : Dans la fosse, les êtres innommables répètent les mêmes mouvements. Ils sortent, rampent, s’accrochent à des rochers au bord de la mer et rentrent dans la fosse en donnant l’impression de parler entre eux. Pourquoi sortent-ils ? Parlent-ils réellement ?... Ce sont là des questions auxquels Eïd ne pourra jamais répondre. Son enquête n’en est pas une puisqu’il se contente de relever les faits sans les expliquer. Pour aller au-delà du texte, il nous semble distinguer ici l’angoisse de l’auteur face aux drames de l’histoire comme la Shoah, drames qu’il ne peut qu’observer comme témoin sans jamais pouvoir les expliquer. Il se contente de remarquer : « Tous les humains sont des monstres enchaînés. De toute évidence en passant pas cette dernière interprétation de la fosse dans le roman de Dib, chose flagrante c’est cette ressemblance dans les deux cas de figures, les êtres qu’il décrit qui sont ni des humains, ni des reptiles et encore moins des araignées enchainer sont une proche image crée par cette illusion, tout comme le mythe le suggère avec les habitants de la caverne, cette fosse qui est remplie d’ombre et de mystère nous donne une idée assai ressemblante a la caverne du mythe avec ses gens cacher de la lumière, Dib a bien choisi son inspiration dans ce dernier renforçant la personnalité uploads/Litterature/ mythes 1 .pdf

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