בעזרת ה' יתברך 5 minutes éternelles Programme d’étude journalier 15 Nissan - 14

בעזרת ה' יתברך 5 minutes éternelles Programme d’étude journalier 15 Nissan - 14 Iyar 5773 Au sommaire : - Halakha : - La Matsa recuite du 16 au 24 Nissan - Le Omer du 25 au 28 Nissan - Pat haBaa Bekisnin 29 Nissan au 7 Iyar - La Keviyot Séouda du 8 au 14 Iyar - Moussar : - La Shirat haYam du 15 au 22 Nissan - Le Matan Torah 23 Nissan au 8 Iyar - La Mitsva d'étudier du 10 au 14 Iyar - Parashat Hashavoua toutes les semaines © 2013 - H.M & S. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du livret est interdite Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté lasériedebrochuresdédiéeauxfrancophonesqu’ilal’intention d’éditer et d’appeler « 5 minutes éternelles ». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Aprèss’êtredélectédeladouceurdelaTorah,ildémultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. Jérusalem, le 23 Octobre 2011 A l’intention du Rav Arié Dahan, Tout le monde connaît l’importance de la mitsva de «והגית בו »יומם ולילהqui consiste à étudier la Torah jour et nuit. Elle n’est cependant pas facile à accomplir pour tout le monde. Le concept développé par le Rav Dahan à travers la brochure « 5 minutes éternelles », permet à chacun de vivre l’expérience du limoud au quotidien. Je tiens à souligner la qualité du travail accompli et la richesse des sujets évoqués. Je voudrais apporter ma bénédiction à cette initiative et encourager ses auteurs à poursuivre leurs efforts. Laréalisationd’untelprojetprésenteévidemmentdesdifficultés. C’est pourquoi soutenir « 5 minutes éternelles » apportera un grand mérite à ceux qui le pourront. 4 Halakha : Morid haTal Mar. 15 Nissan 5773 1. Le Tikoun Hatal – la prière pour la rosée. Aujourd’hui, avant le Moussaf, on ouvre le Heikhal pour réciter le Tikoun Hatal. Dès lors, on ne dira plus dans la 2e Berakha de la Amida, Mashiv Harouah Oumorid Haguéshem –qui souffle le vent et fait tomber la pluie–, mais Morid Hatal –qui fait tomber la rosée. Et dans la Amida des jours de semaine, on ne dit plus Barekh Aleinou pour un séfarade ou Veten Tal Oumatar pour un ashkénaze, mais Barekhenou et Veten Berakha. 2. Celui qui se trompe et dit Morid Haguéshem doit se reprendre. S’il réalise son erreur avant de commencer la Berakha de Mehayé Hametim, il reprendra immédiatement depuis le début de cette bénédiction –Ata Guibor… S’il dit Baroukh Ata Hashem, sans conclure Mehayé Hametim, il dira Lamedéni Houkeikha, et reprendra Ata Guibor… [Baroukh Ata Hashem Lamedéni Houkeikha est un verset du Tehilim. Lorsqu’on commence àprononcer une bénédiction en vain, on l’achève par ce verset, afin de ‘sauver’ le nom de Dieu en vain prononcé.] 3. S’il a achevé la Berakha de Mehayé Hametim, il faudra reprendre la Amida depuis le commencement. 4. Si on ne se souvient pas quelle mention a été prononcée, durant les 30 jours qui suivent Pessah, on se reprendra. 5. Le Omer. A l’époque du Beit Hamikdash, on apportait le 2e jour de Pessah une offrande d’orge, selon un rituel spécifique. La Torah enjoint de compter ensuite 7 semaines pleines, et d’apporter le 50e jour, à Shavouot, une offrande de blé. Ainsi, dès ce soir, nous commencerons le compte du Omer, jusqu’à la veille de Shavouot. 6. On accomplit la Mitsva de compter le Omer en exprimant chaque soir [ou le lendemain si on l’a manqué] ‘Aujourd’hui nous sommes tel jour du Omer’. On ne s’acquitte pas de cette Mitsva par la pensée. Chaque jour, nous rappelons dans notre brochure le jour à compter. Ne vous contentez pas de le lire des yeux. Dîtes: ‘Aujourd’hui nous sommes le Xe jour du Omer etc.’ Nous détaillerons les lois du Omer après Pessa’h. 5 Moussar : Shirat haYam 26/03/13 Le 15 Nissan à minuit, Hashem frappe les premiers-nés d’Egypte, et épargne ceux d’Israël. Pharaon capitule enfin, et se hâte chez Moshé et Aharon pour ordonner aux Bnei Israël de quitter l’Egypte sur le champ. Mais il n’est pas question de ‘s’enfuir’ en pleine nuit, comme des voleurs! La sortie concrète est donc reportée au petit matin. Et voilà que les 600.000 hommes, accompagnés de leurs femmes et enfants mettent un terme à 210 ans d’esclavage, et entament la traversée infernale du désert. Ils n’emportent comme provisions que les restes de Matsa, et leur Emouna –la foi– en Hashem qu’Il subviendra à tous leurs besoins. La rédemption n’est cependant pas totale. Nous expliquions dans le numéro précédent qu’elle se déroula en 4 étapes. Hashem annonçait la délivrance des Bnei Israël en utilisant 4 expressions:אמר לבני ישׂראל ֱ ֹ ִ ְ ֵ ִ ְ ָ ֵ אני יהוה, והוֹצאתי אתכם מתּחת סבלת מצרים, והצּלתּי אתכם מעבדתם, ֲ ִ ְ ָ ְ ֵ ִ ֶ ְ ֶ ִ ַ ַ ִ ְ ֹ ִ ְ ַ ִ ְ ִ ַ ְ ִ ֶ ְ ֶ ֵ ֲ ָֹ ָ וגאלתּי אתכםבּזרוֹע נטוּיהוּבשׁפטיםגּדלים. ולקחתּי אתכם לי לעם וכו' ְ ָ ַ ְ ִ ֶ ְ ֶ ִ ְ ַ ְ ָ ִ ְ ָ ִ ְ ֹ ִ ְ ָ ַ ְ ִ ֶ ְ ֶ ִ ְָ - dis aux Bnei Israël: ‘Je suis Hashem! Je vais vous soustraire aux souffrances de l'Égypte et vous délivrer de sa servitude; et Je vous affranchirai avec un bras étendu, à l'aide de châtiments terribles. Et Je vous adopterai pour peuple. Rabeinou Béhayé explique que ces 4 expressions font référence aux 4 étapes de Guéoula – la délivrance.והוֹצאתי- A Rosh haShana, Hashem les ְ ֵ ִ affranchit de l’esclavage.והצּלתּי- Toutefois, Pharaon n’accepta de les ְ ִ ַ ְ ִ laisser sortir que le 15 Nissan.וגאלתּי- Néanmoins, l’esclave continue ְ ָ ַ ְ ִ de se sentir psychologiquement opprimé par la simple idée que son ex-maître vit et peut le rattraper: Hashem noya donc les Egyptiens le 7e jour de Pessah dans la mer Rouge.ולקחתּי- Certes, être physiquement ְ ָ ַ ְ ִ libre est appréciable; mais vivre à présent sans but, sans idéal, sans patrimoine ou culture, sans fierté, est-il qualifiable de totale délivrance?! Hashem nous a donc élevés au-dessus des autres peuples, en Se dévoilant au Sinaï pour nous donner Sa Torah. Nous ne fêtons donc aujourd’hui que la 2e étape de délivrance, en attendant le 7e jour de Pessa’h, où nous célébrerons la Keryiat Yam Souf –l’ouverture de la mer Rouge– la dernière étape de la délivrance physique. Etudions pour cette semaine la singularité de la traversée de la mer Rouge. 6 Halakha : Berakha Matsa Mer. 16 Nissan 5773 1er jour du Omer A Pessah, plusieurs s’abstiennent de manger de la Matsa Ashira –litt. ‘la Matsa riche’–, une galette pétrie au pur jus de raisin ou d’orange, au vin, ou même aux œufs – par opposition au Le’hem Oni –‘le pain de la misère’– qui désigne la Matsa classique, pétrie à l’eau uniquement. Quelle est l’origine de cette restriction? Selon la loi stricte, ce type de galette est permis. Rabeinou Tam [Pessahim 35B] explique en effet que pétrir de la farine avec du jus ne devient jamais Hamets, même si on laisse la pâte reposer. Mais si une petite quantité d’eau se mélangeait, cette pâte fermenterait bien plus rapidement qu’une pâte à l’eau seule. Le Rama [ch.462] rapporte de ce fait l’usage ashkénaze de s’abstenir de consommer de la Matsa Ashira pendant Pessah –sauf en cas de grande nécessité–, car sa fabrication requiert une minutie trop sévère. Quant aux séfarades, la Choul’han Aroukh l'autorise explicitement, bien que certaines communautés ont adopté l’usage de s’en abstenir. Le Kaf haHaïm quant à lui propose un compromis: veiller à enfourner les galettes immédiatement après le pétrissage. A notre époque, la plupart des Beit Din méticuleux refusent de délivrer de tampon 'casher' pour une fabrication en chaîne si délicate. D’autant plus que certains utilisent des agents levants quelque peu contestés. [Attention: certaines manufactures impriment sur les emballages ‘Selon les décisions du Rav Ovadia Yossef shlita’. Cela ne signifie pas que le Rav cautionne la casherout du biscuit, mais que l’usine se fonde sur sa décision de tolérer le pétrissage de ce type de gâteau – par opposition uploads/Litterature/ n029-nissan-iyar-5773.pdf

  • 30
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager