בעזרת ה' יתברך 5 minutes éternelles Programme d’étude journalier 15 Sivan - 14

בעזרת ה' יתברך 5 minutes éternelles Programme d’étude journalier 15 Sivan - 14 Tamouz 5775 Au sommaire : - Halakha: Berakhot ch.172 à 174 - Manger sans Berakha 16 au 20 Sivan - Abblution des mains au milieu du repas 21 au 29 Sivan - Berakha sur le vin 30 Sivan au 15 Tamouz - Moussar: Emouna et Bitahon - Emouna et Hashga'ha 16 Sivan au 1 Tamouz - Miracle et nature 2 au 12 Tamouz - Combien de Hishtadlout? 13 et 14 Tamouz © 2015 - H.M & S. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du livret est interdite Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté lasériedebrochuresdédiéeauxfrancophonesqu’ilal’intention d’éditer et d’appeler « 5 minutes éternelles ». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Aprèss’êtredélectédeladouceurdelaTorah,ildémultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. Jérusalem, le 23 Octobre 2011 A l’intention du Rav Arié Dahan, Tout le monde connaît l’importance de la mitsva de «והגית בו »יומם ולילהqui consiste à étudier la Torah jour et nuit. Elle n’est cependant pas facile à accomplir pour tout le monde. Le concept développé par le Rav Dahan à travers la brochure « 5 minutes éternelles », permet à chacun de vivre l’expérience du limoud au quotidien. Je tiens à souligner la qualité du travail accompli et la richesse des sujets évoqués. Je voudrais apporter ma bénédiction à cette initiative et encourager ses auteurs à poursuivre leurs efforts. Laréalisationd’untelprojetprésenteévidemmentdesdifficultés. C’est pourquoi soutenir « 5 minutes éternelles » apportera un grand mérite à ceux qui le pourront. 4 Introduction Mar. 15 Sivan 5775 Le Avot Dérabbi Nathan [ch.6 §2] raconte : « A l’âge de 40 ans, Rabbi Akiva n’était encorequ’un berger. Un jour, il s’arrêta devant un puits et contempla une pierre que l’eau avait percée. Il s’interrogea: ‘Qui a donc percé cette pierre ?!’ Lesgens qui étaientautourde lui ne saisirentpas sa stupéfaction,et lui répondirent: «– אבניםשׁחקוּ מיםl’eau a effrité la pierre (Iyov 14:19).» Rabbi Akiva reprit: ֲ ָ ִ ָ ֲ ַ ִ «Si l’eau, fluide, a fait fondre la pierre solide, la Torah ferme comme du fer parviendra à percer mon cœur de pierre!» Il alla alors au Talmud Torah pour apprendre les lettres de la Torah. Puis il se rendit chez Rabbi Eliezer et Rabbi Yéhoshoua pour étudier la Mishna…» C’est avec enthousiasme qu’a été reçu le 5 minutes éternelles du mois dernier, dans lequel nous reprenions, après 3 mois d’interruption, l’étude systématique du Choul’han Aroukh et du Mishna Beroura. Alors que certains pensaient l’étude de ces livres au-dessus de leurs capacités, ils ont découvert une arme capable de pulvériser ces idées préconçues: la Hatmada – la persistance. Taper toujours au même endroit, perpétuellement, même lorsque la force appliquée est douce comme de l’eau, est capable de détruire la pierre. A raison de quelques minutes par jour, semaine après semaine, mois après mois, nous sommes tous capables d’avancer et de connaître un jour ces œuvres si élémentaires dans la vie d’un juif ! A titre indicatif, après 3 mois et demi de programme, nous bouclerons Beezrat Hashem plus de 30 des quelques 300 pages du tome II du Mishna Beroura. Respectable, non ?! Ce mois-ci, nous continuerons les lois des Berakhot, en abordant les ch.172 à 174, qui traitent de sujets assez diversifiés. Aussi, nous avons jugé utile de les introduire en exposant la structure du Choul’han Aroukh, qui présente une certaine problématique. De manière générale, leChoul’hanAroukh estcomposé de 4 sections – Yoré Déa, Ora’h Haïm, Hoshen Mishpat et Even haEzer. Chacune traite des lois de 4 domaines: les interdits généraux, les Mitsvot quotidiennes, les litiges financiers, et le mariage. La section que nous étudions –le Ora’h Haïm–, traite des lois rencontrées au fil du temps. Le 1er tiers est un 5 Introduction 02/06/15 manuel pratique des jours de semaine – le lever et la prière du matin, le repas et les Berakhot, le travail, jusqu’à la prière de Min’ha et d’Arvit, puis le coucher. Les 2 autres tiers développent quant à eux les lois des jours particuliers – Shabbat, Rosh Hodesh, et les différentes fêtes. Mais voilà, il arrive qu’après avoir évoqué un sujet annexe, le Choul’han Aroukh saisit le tremplin pour attaquer de fond ce hors-sujet. Pire encore: il se peut que ce sujet entraîne ensuite une autre bifurcation, laissant le lecteur perdre complètement de vue le fil directeur des thèmes. C’est ainsi que les lois de vénération des lieux saints se retrouvent dans le Ora’h Haïm [ch.150-154] plutôt que dans le Yoré Déa. Ou encore, les lois de Ribit –prêt avec intérêt– sont détaillées dans le Yoré Déa, plutôt que dans le Hoshen Mishpat – les lois des litiges ! Ces ‘déviations’ se retrouvent aussi dans la présentation d’un même thème. Nous étudierons ainsi le ch.172 qui traite des lois de celui qui met un aliment en bouche en omettant la Berakha. Puis dans le ch.173, le Choul’han Aroukh abordera le thème de l’ablution des mains entre 2 plats. Pour passer ensuite dans le ch.174 aux lois de la Berakha sur le vin pendant le repas. Ce passage du ‘coq à l’âne’ est dû au fait que les lois de Berakhot sont initialement organisées selon le déroulement du repas. A commencer par la Netilat Yadaïm –ch.157-166–, puis la Berakha sur le pain – ch.167, et des différents pains – ch.168. Nous apprenions alors le mois dernier les bonnes conduites pendant le repas – ch.169-170, qui nous ont fait bifurquer sur l’interdit de gaspiller – ch.171. L’étude du mois –ch.172– clôturera ainsi le thème du gaspillage, en abordant le cas particulier de celui qui met en bouche un aliment sans Berakha. A partir du ch.173, nous reprenons le cours du repas, en abordant les lois de l’enchaînement des plats du repas. Quant aux lois de Berakha du vin pendant le repas, elles introduiront en fait le vaste thème des Berakhot à dire au milieu du repas – sur des aliments particuliers, ou dans des situations spéciales, telles que les interruptions. 6 Halakha : Berakhot Mer. 16 Sivan 5775 • Lois de celui qui omet de dire une Berakha – ch.172 1. Introduction. Lorsque l’on mange un aliment, la Halakha prescrit de dire une Berakha avant de le consommer. Aussi, notre chapitre (172) prescrit la conduite à adopter lorsque l’on met en bouche un aliment ou une boisson en oubliant de dire la Berakha. Ces lois peuvent paraître complexes du fait qu’elles explicitent plusieurs situations nuancées. Aussi, commençons par poser 4 conduites de base, sur lesquellesnousajouterons desprécisions,selonlecasouletyped’aliment. Soit, quand on met en bouche un aliment en oubliant la Berakha : 1°- A priori, il faut le ressortir de la bouche, dire la Berakha, et le ravaler. 2°- S’il n’est pas possible de le ressortir, on le poussera sur le côté, à l'intérieur de la bouche, et on récitera la Berakha. 3°- S’il n’est pas possible d’articuler des mots lorsque l’on garde l’aliment en bouche, la loi stricte permet de l’avaler sans Berakha. 4°- Il est tout de même préférable de recracher l’aliment et de le jeter, plutôt que de le manger sans Berakha. 2. Concrètement, les instructions ne seront pas les mêmes pour les solides et les liquides, car il n’est pas possible de cracher un liquide puis de le ravaler, ni même d’articuler les mots d’une Berakha en le gardant en bouche. Aussi, l’instruction pour les liquides sera en général les conduites 3 ou 4 – l’avaler sans Berakha, ou le cracher pour le jeter. 3. Lorsqu’on optera pour l’avaler sans Berakha, les décisionnaires préconiseront de s’acquitter tout de même un tant soit peu du devoir de Berakha en s’appuyant sur des avis qui ne font certes pas loi, mais sont tout de même considérables lorsque l’on n’a pas d’autre choix. Aussi, nous apprendrons qu’il sera alors souhaitable de penser au moins aux mots de la Berakha, même si on ne les prononce pas. De même, on veillera après coup à reprendre le même type d’aliment pour dire dessus la Berakha, en pensant à acquitter rétroactivement l’aliment consommé. 7 Moussar : Bita’hon 03/06/15 Dans la 9e uploads/Litterature/ n056-sivan-tamouz-5775.pdf

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