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בעזרת ה׳ יתברך © 2017 - H-M. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du livret est interdite L'étude au quotidien n°72 13 Iyar - 2 Tamouz 5777 Mishna Yomit : Shevouot 2:4 - 7:2 SOMMAIRE Les 100 Berakhot 12 Birkot HaShahar 16 Birkot HaTorah 27 Conduites du Shabbat 36 Ne pas marcher comme d'ordinaire - Ne te promène pas pour améliorer tes affaires Paroles du Shabbat 46 Que ton discours ne soit pas le même qu'en semaine Commercer le Shabbat 50 Acheter et vendre - Donner un cadeau - Travailler le Shabbat ? Lectures du Shabbat 54 Lire un contrat - La lecture du journal - Sanctifier sa bouche HALAKHA ETUDE QUOTIDIENNE Emor 66 Les mariages interdits du Cohen Behar-Behoukotaï 71 Chemita, un test de confiance PARASHAT HASHAVOUA ETUDE HEBDOMADAIRE MOUSSAR ETUDE MENSUELLE Birkot HaSha'har 106 L'origine de ces Berakhot - Modé Ani - Al Netilat Yadaïm - Asher Yatsar - Elokaï Neshama - L'historique de ces Berakhot - L'explication des Berakhot Birkot HaTorah 127 LA MISHNA DU JOUR ETUDE QUOTIDIENNE Shevouot 2:4 - 7:2 138 Retrouvez nos cours de Mishna sur notre site www.5mineternelles.com Bamidbar 76 La bénédiction des entrailles Nasso 80 La Birkat Cohanim Behaalotekha 87 La manne - Juger avec bienveillance Shela'h Lekha 91 Les explorateurs, aveuglés par leur égo Kora'h 94 La punition de Kora'h Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach chlita Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté la série de brochures dédiée aux francophones qu’il a l’intention d’éditer et d’appeler «5 minutes éternelles». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Après s’être délecté de la douceur de la Torah, il démultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. Joseph Haïm Sitruk Grand Rabbin Jérusalem, le 23 Octobre 2011 A l’intention du Rav Arié Dahan, Tout le monde connaît l’importance de la mitsva de qui consiste à étudier la Torah jour et nuit. Elle n’est cependant pas facile à accomplir pour tout le monde. Le concept développé par le Rav Dahan à travers la brochure «5 minutes éternelles», permet à chacun de vivre l’expérience du limoud au quotidien. Je tiens à souligner la qualité du travail accompli et la richesse des sujets évoqués. Je voudrais apporter ma bénédiction à cette initiative et encourager ses auteurs à poursuivre leurs efforts. La réalisation d’un tel projet présente évidemment des difficultés. C’est pourquoi soutenir «5 minutes éternelles» apportera un grand mérite à ceux qui le pourront. » והגית בו יומם ולילה « EDITO 'ַ ת ה ָ ה יִרְ א ְ מ ָ כ ׁ ִ ית ח רֵ אש Le prélude de la sagesse, c’est la crainte d’Hashem C e verset [Tehilim 111:10] enseigne que la crainte d’Hashem est LA condition inhérente pour acquérir la sagesse de la Torah. Soit, plus je craindrai le ciel, plus je pénètrerai les profondeurs de la Torah. De prime abord, cette cause à effet est étonnante. Sauf s’il s’agit d’une Segoula –cause mystique– ou d’un châtiment du ciel prévu pour celui qui enfreint l’ordre d’Hashem, le rapport entre l’acquisition de la sagesse et la crainte du ciel ne semble pas compréhensible. Acquiert-on une sagesse parce que l’on a un bon fond, de bons traits de caractère, ou plutôt, parce que l’on est intellectuellement doué, vif et raffiné ? Figurez-vous que le Gaon de Vilna [Mishlei 1:7] atteste cette corrélation, qu’il explique rationnellement : quelle que soit la science que l’on s’apprête à étudier, il est primordial de déceler et purifier la motivation profonde pour laquelle on veut l’aborder, afin d’accroître sa capacité à l’acquérir avec exactitude. Prenons l’exemple d’un étudiant en médecine. Si celui-ci ressent et vit la détresse de l’autre, et désire ardemment lui porter secours, cet étudiant deviendra sans aucun doute un grand médecin, car ses méninges plongeront constamment dans le puits d’étude théorique pour en déduire des mises en pratique concrètes. Lorsqu’il apprendra une nouvelle notion qui contredira ses connaissances antérieures, il bondira sur le champ pour poser des questions pertinentes, et se battra comme un lion pour éclaircir et définir chaque règle avec perspicacité, jusqu’à ce qu’aucun principe ne contredise l’autre. En revanche, si l’étudiant est mû par des motivations superficielles, telles qu’une bonne situation, une renommée, etc., son intellect certes aiguisé lui permettra peut-être d’ingurgiter et de retenir de nombreuses données, mais cette étudiant n’aura jamais l’âme du médecin, par laquelle le vrai professionnel décèle des maladies et des remèdes au-delà de ce que le Vidal peut proposer ! Le principe est le même pour l’étude de la Torah. Certes, l’étude de la Torah apporte de nombreux bienfaits, dans ce monde présent comme pour le monde futur. Sa sagesse et son exactitude réjouissent le cœur, aiguisent l’intellect. L’homme qui plonge dans ses profondeurs accumule des mérites incommensurables, s’élève au-dessus des plaisirs matériels. Ces motivations ne suffisent toutefois pas assez pour imposer d’éclaircir et de graver dans son cœur tous les détails de la Torah, avec exactitude. Le verset cité nous apprend que la pure motivation pour laquelle l’homme amassera avec ferveur chacune des petites perles de la Torah est la crainte du ciel ! Pourquoi ? Nous devons auparavant définir 2 types de crainte du ciel, mis en évidence par le Messilat Yesharim [ch.24] : la Yireat ha’Onesh –la crainte du châtiment– et la Yireat haRomémout – révérence, la crainte devant la grandeur d’Hashem. La Yireat haOnesh est le niveau de crainte élémentaire, imposé à chacun. Instinctivement, l’homme souhaite réussir sa vie et renonce fréquemment à des plaisirs immédiats pour un bien-être plus durable. Il est parfois fatigué le matin, mais se lève malgré tout pour aller travailler, car sa subsistance vaut plus que quelques minutes de sommeil. Sa femme ou son voisin l’agressent à tort et à travers, mais il préfère se taire pour vivre durablement en paix. Tous ces choix, l’homme les fait par souci de son propre bien-être. Ou, si je puis dire, égoïstement, parce que mon bien durable ne peut être détruit par un plaisir passager. Selon le même principe, la Yireat haOnesh consiste à intégrer le devoir de servir Hashem parce que je risque de perdre à vivre en désaccord avec Sa volonté. Quant au 2e niveau, la Yireat haRomemout, elle consiste à servir Hashem pour l’honneur d’Hashem, et non pour notre bien-être. Nous prenons conscience de la Majesté d’Hashem, le Maître du monde, et réalisons qu’il est indispensable d’annuler totalement notre volonté devant la Sienne. La crainte du ciel qui est le prélude de la sagesse est ce 2e niveau : la Ireat haRomémout – révérer et vénérer le Maître du monde, au point d’aspirer ardemment trouver grâce à Ses yeux, sans pouvoir songer à Le décevoir. L’homme mû par ce désir approchera chaque enseignement de la Torah comme le plus précieux des joyaux, qu’il doit manipuler et préserver soigneusement, car il lui permettra de concrétiser un peu plus son plus cher désir : faire plaisir au Roi des rois ! I l va sans dire qu’atteindre ce niveau de crainte du ciel est un travail de longue haleine ! D’ailleurs, le Messilat Yesharim qui fait son éloge ne l’évoque qu’aux 24e et 25e des 26 chapitres du livre ! Néanmoins, chacun de nous doit, selon son niveau, aspirer et s’efforcer un tant soit peu à s’en rapprocher chaque jour davantage. Vous me direz : quand ?! Comment ? Nos emplois du temps sont tellement chargés ! Aussi dure puisse-t-elle être, la réponse demeure très simple… A défaut de chercher du temps que l’on n’a pas, commençons donc par exploiter ce que l’on a ! La vie juive requiert un mode de vie intense, que l’on veille tous tant bien que mal à suivre. Des bons juifs qui prient leurs 3 prières journalières, jusqu’à ceux qui ne veillent qu’à mettre quotidiennement les Tefilin et lire Shema, nous consacrons tous quelques minutes jusqu’à quelques heures à servir Hashem quotidiennement. Avant de vouloir augmenter la quantité de nos bonnes actions, efforçons-nous plutôt d’améliorer la qualité des Mitsvot que l’on fait de toutes façons, en y mettant un peu plus de cœur chaque jour ! L’approche de Shavouot, la fête du don de la uploads/Litterature/ n072-iyar-sivan-5777.pdf

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