Novecento : pianiste de Alessandro Baricco Traduction de Françoise Brun coprodu

Novecento : pianiste de Alessandro Baricco Traduction de Françoise Brun coproduction : Compagnie Le Voyageur Debout - Lyon L’histoire : Janvier 1927. Tim Tooney a 17 ans et des envies d’Amérique. Il est engagé comme trompettiste au sein de l’orchestre du paquebot « Le Virginian ». Il rencontre le plus grand pianiste qui ait jamais joué sur l’Océan. Entre eux naît une amitié “à la vie à la mort”. Ce pianiste de génie, né sur le bateau, recueilli par un marin et baptisé par lui : Danny Boodmann TD Lemon Novecento n’est jamais descendu à terre. Jamais. Pas une fois. Un jour de Février arrive ce que Tim Tooney n’espérait plus : Novecento veut descendre à terre pour voir le monde de ses yeux, de ses propres yeux. Mais au milieu de la passerelle, il s’arrête……….. Juste après la guerre, Novecento livrera à son ami la raison de son renoncement. Tim Tooney, par sa gouaille, son franc-parler, et la poésie de Baricco nous offre en cadeau cet étrange voyage, cette incroyable histoire : celle d’un homme, pianiste inclassable et génial, né sur un bateau et qui depuis, y est resté. Toujours. Extrait de Novecento : pianiste Le monde, il ne l’avait peut-être jamais vu. Mais ça faisait vingt-sept ans que le monde y passait sur ce bateau : et ça faisait vingt-sept ans que Novecento, sur ce bateau, le guettait. Et lui volait son âme. Il avait du génie pour ça, il faut le dire. Il savait écouter. Et il savait lire. Pas les livres, ça tout le monde peut, lui, ce qu’il savait lire, c’était les gens. Les signes que les gens emportent avec eux : les endroits, les bruits, les odeurs, leur terre, leur histoire... écrite sur eux, du début à la fin. Et lui, il la lisait, et avec un soin infini, il cataloguait, il répertoriait, il classait… Il m’a fallu des années, mais j’ai fini un jour par prendre mon courage à deux mains et je lui ai posé la question. Nom de Dieu, Novecento, pourquoi est-ce que tu ne descends jamais, même une fois, rien qu’une, pourquoi est-ce que tu ne vas pas le voir, le monde, de tes yeux, de tes propres yeux. Pourquoi est-ce que tu restes dans cette prison flottante? Nom de Dieu tu ne peux pas continuer toute ta vie à traverser dans les deux sens comme un con... t’es pas un con, tu es grand, et le monde est là, il y a juste cette foutue passerelle à descendre, qu’est-ce que c’est, juste quelques petites marches de rien mais il y a tout, nom de Dieu, au bout de ces quelques marches, il y a tout. Novecento... Pourquoi tu ne descends pas ? Pourquoi ? Pourquoi ? L’auteur : Alessandro Baricco. Ecrivain et musicologue, il est né à Turin à 1958. Dès 1995, il a été distingué en France par le prix Médicis étranger pour son premier roman, Châteaux de la colère. En 1997, il s’impose avec Soie comme l’un des grands écrivains de la nouvelle génération. Il collabore au quotidien La Republica et enseigne à la Scuola Holden, une école sur les techniques de la narration qu’il a fondée en 1994 avec des amis. Alessandro Barrico invente un style qui mélange la littérature, la déconstruction narrative et une présence musicale qui rythme le texte comme une partition. Sa traductrice, Françoise Brun, écrit, à propos de son style : « Ce qui n'appartient qu'à lui, c'est l'étonnant mariage entre la jubilation de l'écriture, la joie d'être au monde et de le chanter, et le sentiment prégnant d'une fatalité, d'un destin. » Bibliographie non exhaustive : 1998 Océan mer 1997 Novecento : pianiste 2001 City 2003 Sang sang 2007 Cette histoire là Notes de mise en scène L’envie première était de conserver une grande sobriété, le travail de mise en scène s’est donc concentré sur deux choses : l’énergie d’une comédienne et un unique élément de décor : une caisse en bois. Cet élément permet une grande liberté : la caisse évoque tour à tour des objets ou des lieux : le tabouret du piano, le piano lui même, la salle des machines, la couchette... et enfin, la caisse de dynamite. Un costume d’homme, couleur terre composé d’une veste, d’une chemise, d’un pantalon et d’une casquette a été choisi lui aussi pour sa sobriété. Il n’y a aucun changement de costume, aucun apport à cette base non plus. L’émotion que nous voulons partager passe par les mots de Baricco interprétés avec maîtrise et émotion. Sandrine Gelin Le mot de la comédienne : Je plongeai dans le livre, et me retrouvai sur la peau de l’océan, emportée par cette histoire dingue, brassée dans la tempête, puis déposée par le ressac sur le rivage, j’étais orpheline et perdue. Alors comme une lame de fond, j’ai ressenti le besoin de rouvrir ses pages, de rejoindre le même paquebot que Novecento, avec comme seule embarcation les mots d’Alessandro Baricco. J’ai pris le meilleur des capitaines (Sandrine Gelin), celle qui pouvait le plus simplement possible me guider au cœur des émotions jusqu’à vous pour vous faire chavirer et embarquer dans mon bateau. Parce que ce voyage littéraire m’a enveloppé l’âme, instinctivement, naturellement, cette histoire d’hommes est devenue mienne. Sabine Messina Mise en scène Sandrine Gelin Interprétation Sabine Messina Création lumière Denis Servant Musiques Duke Ellington The feeling of Jazz : Taffy twist Leszek Mozdzer Impression on Chopin : Prélude Op.28 N°7 Accessoire Jean Auzer Régie Denis Servant ou Christophe Richard Productions / Diffusion Sherpa Productions Coproduction Le Voyageur Debout Fiche Technique Loge pour 2 personnes Espace scénique ouverture 5 m profondeur 5m hauteur 5m Montage Matériel lumière 1er service : montage et réglage lumière 2ème service : conduite et répétition 10PC 1Kw 4 DC 1Kw courte (type juliat 613 SX) 2 PAR 64 220V CP 61 (suivant hauteur) 3 PAR 64 220V CP 62 18 circuits 2 Kw pupitre à mémoire Matériel son 1 lecteur laser auto-pause diffusion : façade retour Durée 1H10 Cette fiche technique peut s’adapter à votre lieu (dans le respect du spectacle). Contact : Denis Servant +33 6 86 94 52 28 Conditions financières 1300 HT + frais de déplacement 0,64 € HT/Km au départ de Lyon + défraiement pour 2 personnes Contacts Sherpa Productions siège social 9 rue Saint Hippolyte 69008 LYON adresse de correspondance 15 rue de Cronstadt 69007 LYON courriel : contact@sherpa-productions.com web : www.sherpa-productions.com tel : +33 6 07 54 50 92 LʼÉveil Hebdo - semaine du 12 au 18 avril 2006 Vaucluse lʼ Hebdo - Le Comtadin 29 juillet 2005 NOV6CENTO:PIANISTA De/üesendToBeüooo Thé8tre des Corps Saints du 8 au30 juillet 2005 Création : Le Voyageur Debout Mise en scène: Sandrine Gelin Avec : Sabine Messina LE PLATRAU EST UN PONT D'UN BORD A L'AUTRE DE LA VIE C'est l'histoire de Novecento, pianiste qui passa sa vie sur le paquebot "Le Virginian" sans )amais mettre le pied à terre. Le personnage est attachent, profon‹f Il a quelque chose d'un ange. L'ange de la musique qui trouve la mesure de humanité i l'&hel1e du paquebot Son talent se mesure au ciel, ll'ocëan. Oèbarquer dans la ville immense avec ses rues, ses immeubles à l'infini, Ses millions de femmes et d'hommes, voilà qui le dépasse, comment choisir sa maison ? sa femme ? son ami. Le bateau suffit à toutes les élections, ä tous les désirs exaucés, le seul problème consiste ä assumer la fin, pas la fin de l'histoire mais la fin d’une histoire. Novecento dialogue avec son aini, avec la mer, avec le ciel, avec les passagers. Autant de frires de passate auxquels, un jour, il faudra renoncer. Sabine Messina joue le róle de Tim Tooney, le dépositaire de cette histoùe extraordinaire. Son interprétation est profondéaient émouvante. C'est Novecento en personne qui nous apparati, l'évocation est parfaite. Hlle incame les deux personnages, l'un gouailleur, plein de bon sens, un pen clown, un pen Sancho Paula, l'autrc rtveur, artiste, un peu Don Quichotte devant les gratte ciel de New York. Novœento est le représentant de l'individu non aliéné. Le contraire de t'homo consommateur ftvide de tout posséder, de tout conquérir. Il est dans son bateau, dans son village, poste d'observation pour connaître le monde. Il suffit d'écouter les gens, de les regarder avec suffisamment d'intérêt pour les connaître. Le héros de l'histoire c'est chacun de nous, embarqué dans son corps, dans son ètre, dans ses limites. Le problème n'est pas d'avoir plus de choses mais de s'en défaite oomme une Marguerite dont on enlève les pétales. Ce à quoi on tient est ce qui nous tient, n'est-il pas ? L'émoäon qui nous envahit, c’est une immense teodiesse pour un personnage, extraordinaire, soit, mais finalement suffisamment pieche pour qu'il nous appelle fïèrc. La mise en scène est une mise en ooëan, aussi sobre que le mouvement des vagues. Le plateau est un pont d'un bord à l'autre de la vie. Claude Kmíf Festival d'Avigoon 2005 tevue-spectacle.com Le Progrès de lʼAin - Avril 2006 www.sherpa-productions.com contact@sherpa-productions.com Contact diffusion +33 6 07 uploads/Litterature/ novecento-pour-pdf.pdf

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