Jacques André Petites leçons de typographie Version 1990 — PDF du 3 novembre 20
Jacques André Petites leçons de typographie Version 1990 — PDF du 3 novembre 2012 http://jacques-andre.fr/faqtypo/lessons.pdf YZ a Éditions du jobet 2 Jacques André – Petites leçons de typographie Avertissement En 1990, j’avais fait, sous le titre de Petites leçons de typographie, la compila- tion de notices qui paraissaient sous forme d’un feuilleton dans Irisa Hebdo où je « rappelais » quelques règles fondamentales de typographie et dont je pensais faire la base d’un manuel de rédaction de textes scientifiques. Mais je me suis vite rendu compte de la diYculté, voire de la vanité, de la chose et ai donc laissé traîner ce projet. Toutefois, ces Leçons ayant été mises sur le web (souvent de façon piratée) dans un format peu accessible (fichier .dvi), on m’a demandé de les réédi- ter. Après avoir longtemps hésité, j’ai donc décidé d’en profiter pour les réécrire, corriger, étendre... En attendant qu’elles soient disponibles, voici une version légèrement modifiée 1 de la version originale de 1990. Je ne puis être tenu responsable de l’état des versions qui ont été copiées sur d’autres sites. Seule peut être considérée comme à jour la présente version de ce site : http://jacques-andre.fr/faqtypo/lessons.pdf 2. © Jacques André version d’octobre 2003 révisée en continu 3, la dernière fois le 3 novembre 2012 Merci de signaler toute erreur à : Jacques.AndreNN@gmail.com avec NN= 35 1. Principales diVérences : mise en page, plan, ajouts de quelques URL, mise à jour de la bibliographie et... correction de fautes « de frappe » qui m’avaient été signalées (merci aux lecteurs passés et futurs...). En revanche, je n’ai pas encore ajouté de compléments, ni modifié la présentation de certaines règles ni revu mes choix sur certains principes de façon à m’approcher de l’Orthotypographie de Jean- Pierre Lacroux (voir référence [5], page 49). 2. Les url, les renvois aux références bibliographiques et les appels de note de couleur sienne correspondent à des zones cliquables. 3. Grâce aux corrections suggérées par : Marwan Auger, Guillaume Becq, Patrick Bideault, Guillaume Cabanac, Yves Cinotti, Antoine Colin, Pierre Dauchy, Armelle Domenach, Matthieu Dubuget, Laurent Douchin, Gilles Esposito-Farèse, Alain Fossé, René Fritz, Fabien Galand, Xavier Gnata, Henri Jabot, Charles Levert, Claude Lenormand, Jean-Baptiste Luciani, Jonathan Maurice, Olivier Miakinen, Geneviève Naud, Marc-André Oberholzer, Serge Paccalin, Patrick Percot, Olivier Pérès, Normand Perron, Éric Picheral, Jean-Baptiste Rouquier, Filippo Rusconi, Arnaud Schmittbuhl, Gerhardt Stenger, Michel Taton et Patrice Tréton que je tiens à remercier ici. Introduction 3 1 Pourquoi ces leçons ? Premier exercice. Pour commencer, voici un extrait d’un article ima- ginaire (le fond n’a aucun sens) qui présente quelques erreurs de ty- pographie ou plutôt des fautes d’usage 4. Combien en trouvez-vous ? 2.3.1. La Transformation Rapide de Bases de Données Avancées. A la fin de sa très célèbre publication sur les BDAs, J.M. PENDIBIDU [PEN82, pp. 251–253] signale que l’emploi d’un ZEN (Zero Ending Node) permet de "transformer" les noeuds n˚ 1 à n avec des évaluations paresseuses : la 1IEREdisparaîtet estremplacée parla 2nde quiest rem- placéeparla3ième,etc...Ceciimpliqued’unepart,quela racine et/ou son premier descendant soit full, et d’autre part que les feuilles, ou leurs prédécesseurs soient de type fib., fab., ou fob.. On a appliqué ceci au vieux con- cept TH du Professeur Pendibidu dans divers cas, e.g. au poids des publications de la DANI ; les gains sont: • i) Poids : -17. 89 Frs pour 100 Kgrs (Approximative- ment). • ii) Débits : 2 terabit pour 3 Ampère vs 3 pour 2 avant, ce qui est très bon . Nous utilisons désormais... Figure 1 – Un texte mal composé 4. Il n’y a pas de « règles » oYcielles de typographie française (contrairement à l’orthographe) mais plutôt des recommandations, marches, etc. (voir bibliogra- phie en section 8). Mais, même si celles-ci diVèrent d’un auteur à l’autre, elles sont cependant assez proches les unes des autres pour qu’on puisse dire qu’il y a un consensus ! 4 Jacques André – Petites leçons de typographie Figure 2 – Le texte de la figure 1, annoté par un correcteur Si vous aviez envoyé cet article tel quel à une revue scientifique en- core munie d’un secrétariat de rédaction (par exemple à TSI : Tech- nique et Science Informatiques), vous auriez reçu une « épreuve » res- semblant à celle de la figure 2 et on vous aurait demandé de revoir votre copie. Nous ne donnerons pas ici la correction détaillée de cet exercice, ce serait trop long... Mais nous reprendrons certaines de ses fautes dans la suite de ce fascicule 5 et nous donnons en figure 3 une meilleure façon de rédiger ce petit texte. Voici cependant quelques fautes classiques présentes dans la figure 1 : Titre : — on ne commence en général pas un titre par un article ; — on ne met pas de majuscules à tous les mots d’un titre ; — on ne met pas de point à la fin d’un titre. Ligne 1 : — les majuscules doivent être accentuées (voir section 3.2) ; — pas de pluriel aux abréviations (voir section 2.3) ; — on ne coupe pas entre un prénom et un nom (voir section 5.1.3). Ligne 2 : — les noms propres ne se mettent pas tout en majuscules ; — l’abréviation de « pages » est « p. » (voir section 2.3). 5. La mention « (voir fig. 1, ligne 5) » renvoie à l’erreur, la forme corrigée se trou- vant en figure 3. Introduction 5 2.3.1. Transformation rapide de bases de données avancées À la fin de sa très célèbre publication sur les bda, J.-M. Pendibidu [PEN82, p. 251-253] signale que l’emploi d’un zen (Zero Ending Node) permet de « transformer » les nœuds nos 1 à n avec des évaluations paresseuses : la première disparaît et est remplacée par la seconde qui est remplacée par la troisième, etc. Ceci implique, d’une part, que la racine ou son premier descendant soit full et, d’autre part, que les feuilles ou leurs prédécesseurs soient de type fib., fab. ou fob. On a appliqué ceci au vieux concept TH du professeur Pendibidu dans divers cas, no- tamment au poids des publications de la Dani ; les gains sont : – poids : –17,89 F pour 100 kg (approximativement), – débits : 2 terabits pour 3 ampères contre 3 pour 2 avant, ce qui est très bon. Nous utilisons désormais... Figure 3 – Le même texte qu’en figure 1, revu en tenant compte des corrections de la figure 2 Ligne 3 : — on met en italique les mots en langue étrangère ainsi que les pa- renthèses les entourant (voir section 4.6) ; — les guillemets français sont les doubles chevrons « ... » (voir en section 2.2). Ligne 4 : — noeud s’écrit nœud ; — l’abréviation de numéro s’écrit avec un o supérieur (nO ) et non avec le symbole degré (n˚) et ici prend un S pour le pluriel ; — il vaut mieux utiliser de l’italique que du gras pour « souligner ». Ligne 5 : — ce deux-points devrait être à la ligne précédente ; — les abréviations de première et troisième sont 1RE et 3E (voir sec- tion 2.3) ; mais elles seraient mieux ici en toutes lettres ; quant à « se- conde », ici il faut écrire « deuxième ». etc. À priori 6, on a envie de dire qu’il ne s’agit que de cheveux coupés en quatre (surtout avec une telle accumulation). Pourtant, en regardant la version revue (figure 3), on voit que le texte est plus lisible, plus 6. J’emploie l’écriture moderne de cette expression. Voir note 19 page 25 6 Jacques André – Petites leçons de typographie précis, etc. Et comme ça ne coûte rien du tout de respecter ces règles, autant les connaître et les appliquer. Mais pourquoi toutes ces fautes ? Il se trouve que, de plus en plus, les chercheurs saisissent leurs articles ou rapports eux-mêmes. Or, ils ont rarement reçu une formation de secrétariat et ignorent donc souvent les règles usuelles de dactylographie et de typographie. Par ailleurs, alors qu’autrefois (disons il n’y a que quelques années) l’édi- tion scientifique passait par les mains de professionnels tant pour le fond (comités de rédaction des revues, comités scientifiques des congrès, etc.) que pour la forme (secrétariats de rédaction), aujour- d’hui n’importe qui peut mettre n’importe quoi sur le web. D’où des documents (papier ou sur écran) apparemment bien présentés mais qu’il faut, en fait, corriger profondément avant de les diVuser : à titre d’exemple, il y avait, dans le rapport d’activité de l’Irisa pour 1989, une moyenne de six fautes par page. Quant aux mémoires de mas- ter voire de thèse... Alors, autant que les auteurs possèdent quelques éléments de typographie 7. L’objet de ces quelques leçons est donc d’inciter mes collègues 8 à mieux saisir les textes de leurs publications en vue d’une plus grande qualité de celles-ci. Tout ce qui suit est indépendant de tout formateur 9 et ne concerne jamais des problèmes plus esthétiques (choix de polices, mise en page, etc. ; uploads/Litterature/ petites-lecons-de-typographie.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 05, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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