Nom : Prénom : CODE CANDIDAT : Niveau C1 du Cadre européen commun de référence

Nom : Prénom : CODE CANDIDAT : Niveau C1 du Cadre européen commun de référence pour les langues Seuil de réussite pour obtenir le diplôme : Note minimale requise par épreuve : Durée totale des épreuves collectives : 50/100 5/25 4 heures /100 NOTE TOTALE : /25 /25 40 minutes 30 minutes Compréhension de l’oral Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur des documents enregistrés : - un document long (entretien, cours, conférence...) d’une durée d’environ huit minutes (2 écoutes) ; - plusieurs brefs documents radiodiffusés (flashs d’information, sondages, spots publicitaires...) (1 écoute). Durée maximale des documents : 10 minutes ÉPREUVES COLLECTIVES DURÉE NOTE SUR Préparation : 1 heure Sujet_démo_C1 /25 2 heures 30 50 minutes 3 Compréhension des écrits Réponse à des questionnaires de compréhension portant sur un texte d’idées (littéraire ou journalistique), de 1 500 à 2 000 mots. /25 Production écrite Épreuve en deux parties : synthèse à partir de plusieurs documents écrits d’une longueur totale d’environ 1 000 mots ; essai argumenté à partir du contenu des documents. 2 domaines au choix du candidat : lettres et sciences humaines, sciences . . . Production orale ÉPREUVE INDIVIDUELLE DURÉE NOTE SUR Exposé à partir de plusieurs documents écrits, suivi d’une discussion avec le jury. 2 domaines au choix du candidat : lettres et sciences humaines, sciences . 1 2 4 Volet à rabattre pour préserver l’anonymat du candidat 9 DIPLÔME APPROFONDI DE LANGUE FRANÇAISE DALF C1 - Lettres et sciences humaines DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES D O C U M E N T R É S E R V É A U C A N D I D A T - É P R E U V E S C O L L E C T I V E S 1 Production écrite 25 points 3 ÉPREUVE N°1 : Synthèse de documents 13 points Page 1 sur 7 Sujet_démo_C1 LETTRES ET SCIENCES HUMAINES Vous ferez une synthèse des documents proposés, en 220 mots environ. Pour cela, vous dégagerez les idées et les informations essentielles qu’ils contiennent, vous les regrouperez et les classerez en fonction du thème commun à tous ces documents, et vous les présenterez avec vos propres mots, sous forme d’un nouveau texte suivi et cohérent. Attention : – Vous devez rédiger un texte unique en suivant un ordre qui vous est propre, et non mettre deux résumés bout à bout. – Vous ne devez pas introduire d’autres idées ou informations que celles qui se trouvent dans les documents, ni faire de commentaires personnels. – Vous pouvez bien entendu réutiliser les « mots clefs » des documents, mais non des phrases ou des passages entiers. 200 à 240 mots Règle de décompte des mots : est considéré comme mot tout ensemble de signes placé entre deux espaces. « c’est-à-dire » = 1 mot ; « un bon sujet » = 3 mots ; « je ne l’ai pas vu depuis avant-hier » = 7 mots Attention, le respect de la consigne de longueur fait partie intégrante de l’exercice (fourchette acceptable donnée par la consigne). Dans le cas où la fourchette ne serait pas respectée, on appliquera une correction négative : 1 point de moins par tranche de 20 mots en plus ou en moins. DOCUMENT 1 La diversité linguistique : un atout pour l’humanité Lorsqu’une culture est assimilée par une autre, la langue menacée subit un processus qui passe généralement par trois étapes. Dans un premier temps, les locuteurs subissent une très forte pression – politique, sociale ou économique – pour parler la langue dominante. Ce phénomène peut venir d’en haut, sous forme de mesures d’incitation, de recommandations ou de lois, ou bien de la base, par la pression du groupe ou en raison de la nécessité économique. La deuxième phase correspond à une période de bilinguisme émergent. On maîtrise de mieux en mieux la nouvelle langue, tout en étant toujours compétent dans l’ancienne. Puis, souvent très rapidement, le bilinguisme commence à s’estomper, et l’ancienne langue cède le pas à la nouvelle. Cela débouche sur la troisième phase, au cours de laquelle la jeune génération s’identifie de plus en plus à la nou­ velle langue, l’ancienne ayant à ses yeux moins d’intérêt. Il arrive souvent à ce stade que parents et enfants éprouvent une certaine honte à utiliser l’ancienne langue. Les familles qui continuent de la parler voient diminuer le nombre de leurs interlocuteurs et, le domaine d’usage se rétrécissant, cela aboutit à la création de « dialectes familiaux ». Quel remède à cela ? Dans le cas de beaucoup de langues, il est trop tard pour faire quoi que ce soit, parce que les locuteurs sont soit trop peu nombreux soit trop âgés, ou bien parce que la communauté linguistique est trop occupée par ailleurs à essayer de survivre. Mais bien d’autres langues n’en sont pas à ce stade et on peut encore dans bien des cas les revitaliser. Mais il faut pour cela qu’un certain nombre de conditions soient réunies : la communauté elle-même doit avoir envie de sauver sa langue ; la culture plus vaste dans laquelle elle s’inscrit doit respecter les langues minoritaires ; et il faut des fonds pour financer les cours, le matériel pédagogique et les enseignants. La mort d’une langue est-elle vraiment une catastrophe ? […] La disparition des langues devrait nous préoc­ cuper au même titre que celle des espèces animales ou végétales. Car cela réduit la diversité de notre planète. Des décennies de sensibilisation à l’écologie ont fini par nous convaincre que la biodiversité est une bonne chose. La diversité linguistique n’a malheureusement pas bénéficié de la même publicité. DALF C1 - LETTRES ET SCIENCES HUMAINES D O C U M E N T R É S E R V É A U C A N D I D A T - É P R E U V E S C O L L E C T I V E S Page 2 sur 7 Sujet_démo_C1 6 000 langues : un patrimoine en danger L’immense majorité des langues serait-elle condamnée à disparaître à court terme ? Les linguistes estiment qu’un idiome ne peut survivre qu’à condition de compter au moins 100 000 locuteurs. Or, sur les quelque 6 000 langues qui existent actuellement dans le monde, la moitié comptent moins de 10 000 locuteurs et un quart moins de 1 000. Depuis qu’elles se sont diversifiées, au moins 30 000 sont nées et se sont éteintes, souvent sans laisser de trace. A cette très grande mortalité correspond une durée moyenne de vie relativement courte. Rares sont celles qui, comme le basque, l’égyptien, le chinois, le grec, l’hébreu, le latin, le persan, le sanskrit, le tamoul et quelques autres ont soufflé leurs 2 000 bougies. Ce qui est nouveau, en revanche, c’est la vitesse à laquelle elles périssent en ce moment. En remontant dans le temps, on s’aperçoit que le déclin de la diversité linguistique a été considérablement accéléré par les conquêtes colonialistes européennes qui ont éliminé au moins 15 % des langues parlées à l’époque. […] La naissance des Etats-nations, dont l’unité territoriale était étroitement liée à leur homogénéité linguistique, a également joué un rôle décisif dans la consolidation des langues adoptées comme nationales, et la marginali­ sation des autres. Déployant de gros efforts pour instaurer une langue officielle dans l’éducation, les médias et l’administration, les gouvernements ont consciemment visé l’élimination des langues minoritaires. Ce processus d’homogénéisation s’est renforcé avec l’industrialisation et le progrès scientifique, qui ont imposé de nouveaux modes de communication, rapides, simples et pratiques. La diversité des langues a été alors perçue comme une entrave aux échanges et à la diffusion du savoir. Le monolinguisme est devenu un idéal. C’est ainsi qu’à la fin du XIXe siècle, est née l’idée d’une langue universelle (on a même songé à revenir au latin), qui a donné lieu à une prolifération de langues artificielles. Le volapük a été la première d’entre elles, tandis que l’espéranto a connu le plus vif succès et la plus grande longévité. Plus près de nous, l’internationalisation des marchés financiers, la diffusion de l’information par les médias électroniques et les autres avatars de la mondialisation ont intensifié la menace qui pesait déjà sur les « petites » langues. Une langue qui n’est pas employée sur Internet « n’existe plus » dans le monde moderne. Elle est hors circuit. Elle est exclue du « commerce ». Le rythme d’extinction des langues a ainsi atteint des proportions sans précédent dans l’histoire : 10 par an à l’échelle mondiale. L’avenir paraît encore plus sombre. Selon les pronostics, de 50 à 90 % des langues parlées aujourd’hui mourront au cours de ce siècle. Leur préservation est une affaire urgente. Les conséquences de la disparition des langues sont graves à plus d’un titre. Si nous devenions tous uniformé­ ment monolingues, notre cerveau en serait affecté, au point de perdre une partie de notre créativité linguistique innée. Toute tentative de remonter aux origines du langage humain deviendrait impossible et le mystère de la « première uploads/Litterature/ production-ecrite-dalf-c1-lettre-science-humaine.pdf

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