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excellence collaboration partenariat entrepreneuriat innovation réseau inclusion transdisciplinarité carrefour éducation international société pluralisme cultures numériques Proposition pour une université de langue française en Ontario Rapport du Conseil de planification pour une université de langue française – Le 30 juin 2017 Innover localement, Exceller mondialement :  La Fonction publique de l’Ontario s’efforce de faire preuve de leadership quant à l’accessibilité. Notre objectif est de nous assurer que tous les employés du gouvernement de l’Ontario et tous les membres du public que nous servons ont accès à tous les services, produits et installations du gouvernement. Ce document, ou l’information qu’il contient, est offert en formats substituts sur demande. Veuillez nous faire part de toute demande de format substitut en appelant ServiceOntario au 1 800 668-9938 (ATS : 1 800 268-7095). Proposition pour une université de langue française en Ontario Rapport du Conseil de planification pour une université de langue française – Le 30 juin 2017 Innover localement Exceller mondialement :  Le 30 juin 2017 Madame la Ministre, Le 13 décembre 2016, lors de sa première réunion, le Conseil de planification pour une univer- sité de langue française a eu le plaisir de vous recevoir et d’accueillir également à cette occasion la Ministre déléguée aux Affaires francophones. Vous avez confirmé que ce projet tenait à cœur au gouvernement, et que l’impératif, arrimé au mandat du Conseil, de « cerner des modèles de gouvernance universitaire par et pour les fran- cophones », n’était pas vide de sens. Vous avez demandé au Conseil d’être innovateur et stratégique, et de proposer des affiliations et des partenariats avec les universités, non seulement ici, en Ontario, mais aussi au Canada et dans le monde. En d’autres mots, vous nous avez accordé votre confiance. Aujourd’hui le 30 juin 2017, c’est avec fierté et le sentiment du devoir accompli, dans des délais serrés, que nous vous remettons ce rapport. Bien sûr, le Conseil n’a pas travaillé en vase clos et tient à remercier en premier lieu les membres des communautés de langue française qui ont tout de suite répondu à son appel et qui ont guidé ses activités par leurs conseils et leur expérience. Ils ont exprimé le désir de voir, de leur vivant, la création d’une université de langue française. Le Conseil a activement sollicité la participation des regroupements étudiants et communau- taires, des tables inter-agences, des associations, des conseils scolaires, des représentants du sec- teur public et parapublic et du secteur privé ainsi que des organismes à but non lucratif. Chemin faisant, le Conseil a pris conscience que les partenariats et les collaborations seront la clé du succès de l’université et en a fait un de ses traits distinctifs. Le Conseil a consulté les universités bilingues et d’autres universités de l’Ontario, du Québec et de l’étranger. Ces consultations lui ont permis de comprendre les enjeux actuels et futurs de l’enseignement universitaire et de proposer un projet éducatif adapté à notre époque et à nos besoins sociétaux. Le Conseil est parti de l’hypothèse que la nouvelle université du Centre-Sud-Ouest devait s’af- filier à d’autres pour voir le jour. Au fil des nombreuses conversations avec les universités bilin- gues et de langue française, le Conseil a découvert qu’il était possible de créer, par l’entremise d’affiliations académiques à l’Université de langue française, un réseau provincial d’éducation universitaire en langue française qui rayonnerait dans le Centre-Sud-Ouest, le Nord et l’Est de la province. Ainsi, ce projet d’envergure régionale au départ, a pris une dimension provinciale tout en assurant le respect d’une gouvernance « par » et « pour » les francophones tel que le spécifiait notre mandat. Les institutions culturelles, éducatives et socio-économiques des régions du Centre, du Sud- Ouest et du reste de la province ont été au rendez-vous, en s’investissant dans le projet éducatif universitaire de langue française. Non seulement ces organismes souhaitent participer active- ment à la formation universitaire des étudiantes et étudiants à travers des placements et des stages de travail, des incubateurs / accélérateurs d’innovation, des projets de création et autres mais ils veulent aussi contribuer à enrichir et animer un milieu de vie francophone sur le cam- pus, en participant à la mise sur pied du Carrefour francophone du savoir et de l’innovation de Toronto. Enfin, la Maison de la francophonie envisage d’assumer la responsabilité des ré- sidences étudiantes, ainsi que d’autres services connexes, en appui au Carrefour francophone. Partout, nous avons reçu un accueil chaleureux et l’expression authentique d’une volonté d’en- gagement concret à la pleine réalisation de ce projet fédérateur pour la francophonie ontarienne et pour l’Ontario. La preuve en est que ce projet a favorisé, en moins de six mois, le lancement de collaborations avec toutes les universités ontariennes bilingues et de langue française, les deux collèges de langue française, sept universités anglaises en Ontario et plus de huit universi- tés et centres d’excellence en recherche au Québec et ailleurs dans la francophonie. Le Conseil tient également à remercier toutes les personnes qui, au sein du gouvernement, ont montré un empressement exceptionnel à contribuer à ce processus, ont fait part de leur point de vue et ont mis à notre disposition l’expertise et le temps de leur personnel. Les membres du Conseil et moi-même avons eu le privilège d’engager une réflexion avec quelques centaines de personnes, une expérience enrichissante et pourrait-on dire, rare dans une vie. Il faut dire que le mandat que vous nous avez donné était lui aussi unique : créer une université de langue française du 21e siècle. Peu de personnes peuvent se targuer d’avoir à relever un si beau défi! Pour terminer, je tiens à dire que sans les membres du Conseil et sans la très petite équipe qui m’a accompagnée dans ce voyage, je n’aurais pu vous remettre ce rapport aujourd’hui. Nous vous présentons un concept clé en main où tous les éléments s’imbriquent les uns dans les autres. Le présent rapport, je l’espère, sera à la hauteur des aspirations des communautés de langue française et répondra à vos attentes. Veuillez agréer, Madame la Ministre, l’assurance de ma haute considération. Dyane Adam, Ph.D., C.M. 6 Rapport du Conseil de planification pour une université de langue française / Sommaire exécutif 1 Les constats et les recommandations présentés ici sont présentés dans le chapitre 2 du rapport. 2  Malatest. (2017). L’étude des besoins et de l’intérêt à l’égard de la création d’une université de langue française dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario. Étude indépendante réalisée à la demande du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle de l’Ontario. Toronto, ON : R. A. Malatest and Associates Ltd. 3  Mercer (2017). Regard vers l’avenir : les opportunités d’emploi pour les talents francophones bilingues de l’Ontario. Repéré au : https://www.dropbox.com/sh/dkm3j1j7fvbuwxw/AADzEvuY6XZcq7eKYKUGM6dda?dl=0&preview=LP_FHCF_2017_FRAN.pdf Sommaire exécutif L’intention du sommaire exécutif est de faire le point sur le mandat qui a été confié au Conseil de planification pour une université de langue française par la Ministre de l’Ensei- gnement supérieur et de la Formation professionnelle (MESFP) et les recommandations qui s’en suivent. Les constats et recommandations sont regroupés sous les éléments du mandat du Conseil.  Intérêt de la clientèle étudiante et demande du marché1 : examiner les résultats de l’étude de l’intérêt des étudiantes et étudiants et de la demande du marché ainsi que toute autre étude pertinente afin de déterminer l’ampleur et la portée des pro- grammes d’études à offrir à travers ou avec des affiliées potentielles. Constats : L’étude indépendante des besoins et de l’intérêt à l’égard de la création d’une univer- sité de langue française dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario2 (Malatest, 2017) ainsi que plusieurs autres indicateurs pointent en direction de l’existence d’un bassin d’étu- diants suffisamment important pour alimenter une institution de taille modeste axée sur l’excellence académique qui se caractérise par son projet éducatif et pédagogique adapté pour le 21e siècle. Cette même étude et d’autres ont confirmé que les employeurs de la région font déjà face à des défis importants en matière de recrutement d’employés compétents en français et que les besoins continueront à s’accroitre. Les résultats de cette étude indépendante correspondent à ceux des consultations du Conseil de planification quant aux secteurs du marché de travail affichant la plus grande demande de diplômés fran- cophones universitaires : 1) éducation; 2) santé; 3) finances; 4) commerce; 5) commu- nications et technologie; 6) administration et fonction publique. D’ailleurs, les mêmes secteurs sont identifiés (dans un ordre légèrement différent) dans le rapport Mer- cer (2017)3 sur les opportunités d’emploi pour les talents francophones bilingues de l’Ontario. En résumé, il est clair qu’il existe des lacunes de main d’œuvre dans certains domaines (éducation, droit, services sociaux et de santé), essentiels à la capacité de la province à respecter ses engagements envers la population francophone en vertu de la Loi sur les services en français. 7 Rapport du Conseil de planification pour une université de langue française / Sommaire exécutif 4 Les constats et les recommandations présentés ici sont documentés dans le chapitre 3 du rapport. À la lumière de ces constats et dans la foulée des deux comités uploads/Litterature/ rapport-du-conseil-de-planification-pour-une-universite-de-langue-francaise.pdf

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