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☆ Explication linéaire : « Recueillement », Les Fleurs du Mal, Charles Baudelai

☆ Explication linéaire : « Recueillement », Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire Introduction : Baudelaire – 1821/1867 XIXe siècle Romantisme/Parnasse – précurseur Symbolisme 1857 : 1ere édition -> condamnation + censure de textes Sonnet en alexandrins Publié de manière posthume - Nov. 1868 dans la 3e édition « Spleen et Idéal » ensemble de textes consacrés au crépuscule ʚ Lecture du texte ɞ 1er quatrain : le poète s’adresse à sa douleur comme à une amie 2e quatrain : il exprime son opposition à la foule. 2 tercets : il fait ressurgir le passé/ évoque l’approche de la mort. I/ Le poète s’adresse à sa douleur comme à une amie V1 – Relation étroite/ intimité entre le poète et sa douleur Décrite comme un personnage apostrophe « ô ma Douleur » ☆ maj/ pp/ impératifs « Sois sage », « tiens-toi plus tranquille » V2 – Arrivée du « Soir » ☆ apaisement : rythme régulier du vers + coupe à l’hémistiche ☆ allitération en « s » = effet de glissement ☆ insistance : au présent « il descend » / présentatif « le voici » V3 – Crépuscule évoqué de manière répétitive ☆ « obscure » « enveloppe » : aspect protecteur/ tranquillisant V4 – Nuit = début de l’agitation Pour d’autres = soulagement aux souffrances de la journée ☆ parallélisme « aux un/ aux autres » + antithèse « paix » / » soucis » Poète premier avis/ atténué par l’arrivée du soir = vieillesse ☆ Baudelaire vieillis ⇾tranquillité d’esprit II/ Le poète s’oppose à la foule V5 - Baudelaire rejette les distractions de sa jeunesse/ condamne les plaisirs auxquels s’adonne la foule ☆ méprisable : « mortels » / » multitude » / » vile » péjoratifs ☆ reproche de chercher à oublier la condition humaine et la mort en se tournant vers le « Plaisir » dont elle devient esclave V6 – Plaisir personnifié ☆ maj + image allégorique bourreau cruel poursuivant la foule de son fouet « Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci » Antithèse « plaisir » / « bourreau » V7 – Oxymore « fête servile » Baudelaire insiste sur la déchéance morale lié au plaisir ⇾sentiment de culpabilité « cueillir des remords » clin d’œil sarcastique/ parodique à la formule épicurienne de Ronsard : « Cueillez les roses de la vie » ☆ fleurs qui peuvent être cueillies : « Fleurs du Mal » - Paris : capitale vice/débauche Baudelaire influencé par son éducation chrétienne ⇾ poème marqué par la conscience de la faute originelle V8 – Poète s’adresse d’un ton + intime/doux à sa douleur- cherche à l’apprivoiser « Ma douleur, donne-moi la main : viens par ici » V8 s’oppose aux 3premiers : « les mortels » contrastant avec « moi » du poète ☆ Fin systématiquement au début du vers suivant – Rejet « Loin d’eux » solitude morale de Baudelaire/opposition à la foule ⇨ Thème romantique poète incompris de la société/ image dandy ne se mélangeant pas au commun des mortels- complexe de supériorité III/ Le poète évoque le passé et l’approche de la mort 2 tercets consacrés au passage du temps - apaiser la douleur du poète V9 – Passé ressurgis de manière fantasmagorique – impératif « vois » : vision de rêve Allégorie des « Années » maj+ faisant le geste de se pencher Caractère dégradant des distractions auxquelles se consacre la foule V10 – Métaphore « balcon du ciel » temps associé à l’espace V11 – Années/ image du regret qui sort « du fond des eaux » ☆ impression de réel mélangé au rêve V12 – Associe l’arrivée de la nuit à l’approche de la mort : ☆ « moribond » « s’endormir » Mort : promesse de sérénité – soleil se couche « sous une arche » image protectrice berceau V13 – Rythme de + en + lent ☆ allitération en « l » (« long linceul ») ☆ sonorités en « on », « in », « an » + diérèse « Ori/ent » (écho v11 « souri/ant ») ⇨ Apaisement/douceur V14 – Baudelaire crée une atmosphère de spiritualité : ☆ répétition incantatoire « entend » + présence mystique de la nuit personnifiée maj + « marcher » ↲ Soleil se couche à l’Est « trainant à l’Orient » au lieu de l’Ouest (Occident) ⇨ Entorse à la réalité = mort vue comme délivrance + renaissance ✧ Conclusion ✧ Forme du sonnet⇾ évoquer comme les romantiques sa différence avec le commun des mortels S’adresse à sa douleur comme à une amie capable de l’accompagner dans sa solitude + condamne plaisir dont s’adonne la foule – dimension spirituelle : Vieillesse = source d’apaisement – Mort = délivrance / renaissance « Spleen « IV Baudelaire compare son esprit à un cachot humide Trouve ici une certaine paix · Baudelaire développe cette allégorie du temps- « Années » ⇾ femmes vêtues de « robes surannées « Regret » ⇾ « souriant » uploads/Litterature/ re-cue-il-lement.pdf