Conrad, Au cœur des ténèbres Résumé I La nouvelle se déroule du début à la fin

Conrad, Au cœur des ténèbres Résumé I La nouvelle se déroule du début à la fin sur la Nellie, immobilisée dans l'estuaire de la Tamise dans l'attente de la marée haute. A son bord, le narrateur, le capitaine et hôte PDG, un Juriste, un comptable et Marlow. Le narrateur contemple la sérénité rêveuse du coucher du soleil sur l'eau quand Marlow entame une longue réflexion sur l'arrivée des Romains sur la Tamise il y a 1900 ans. On comprend une analogie avec l'histoire de Kurtz en Afrique. Après un long silence, Marlow se met à raconter le récit de son aventure en Afrique. Après six ans de navigation dans différents endroits du monde, Marlow revient se reposer à Londres mais il s'en lasse très vite. Attiré depuis son enfance par l'exploration et les cartes et surtout par le grand continent vierge qu'est l'Afrique et son grand fleuve, “ immense serpent déroulé ”, Marlow tente d'obtenir un travail sur un vapeur d'une Compagnie affectée au commerce sur ce fleuve. Grâce à sa tante, il obtient très vite son poste, remplaçant le capitaine Fresleven, tué dans une échauffourée avec les indigènes à la suite d'une histoire de poules noires. Marlow se rend dans les bureaux de la Compagnie à Bruxelles. Deux femmes, l'une mince et l'autre grasse (gardiennes de la porte des Ténèbres), tricotent ; la mince le mène dans la salle d'attente, où il contemple une carte du monde colonisé : rouge, bleu, vert, orange, violet et jaune pour les colonies des différents pays. (Marlow se rend dans le jaune, à savoir le Congo belge.) Le docteur mesure le crâne de Marlow et ajoute que “ ce serait intéressant pour la science d'observer les changements de mentalité des individus, sur place ”. Marlow dit ensuite au revoir à sa tante, apprenant au passage qu'elle l'a présenté comme un être exceptionnellement doué à de nombreux personnages importants de la Compagnie. Marlow embarque sur un vapeur français qui fait escale dans tous les ports de la côté afin de débarquer des soldats et des douaniers. Au bout de 30 jours d'un voyage teinté de la stupeur oppressive des débuts de cauchemar, il arrive enfin à l'embouchure du fleuve, au large du siège du gouvernement. Il continue sa route sur un petit vapeur d'un capitaine suédois, qui lui raconte qu'il a emmené quelques jours avant un Suédois qui s'est pendu en chemin. Il débarque près du poste de la Compagnie, autour duquel des Noirs malheureux construisent un chemin de fer. Montant la colline pour atteindre le poste, Marlow est dépassé par un groupe d'esclaves noirs maigres et piteux. Il décide de redescendre la colline et rejoint un bosquet d'arbre où il découvre le spectacle horrifiant et abominables de paquets d'ombres spectrales, travailleurs noirs mourant lentement dans toutes les attitudes de la douleur et du désespoir. Il offre un biscuit au mourant le plus proche de lui et rebrousse chemin en hâte. Marlow rencontre alors le comptable de la Compagnie, un Blanc vêtu avec une élégance presque miraculeuse. Lors des 10 jours qu'il a à attendre dans le poste, confusion et chaos, il se rend parfois dans le bureau du comptable qui écrit sans cesse. C'est de la bouche de ce dernier que Marlow entend pour la première fois le nom de Kurtz, “ un homme très remarquable ” qui envoie de son comptoir plus d'ivoires que les autres réunis. Marlow part pour une marche de 200 milles avec soixante hommes à travers un paysage désolé et abandonné. Des porteurs meurent régulièrement. Il retrouve son compagnon blanc, porté en hamac à cause de sa fièvre, abandonné dans un buisson. Deux semaines après, il arrive enfin au Poste Central. Des Blancs avec de grands bâtons rôdent autour du Poste et viennent l'examiner. L'un deux lui apprend que son vapeur a coulé et lui dit d'aller voir le Directeur. Particulièrement commun mais doté d'une capacité à mettre mal à l'aise et à ne jamais tomber malade, le Directeur, agité, confie à Marlow la tâche de sauver Kurtz, malade, et son poste. Marlow mettra trois mois à réparer le vapeur, ce que le Directeur avait estimé avec grande précision. Lors de l'incendie d'un abri de paille dont la faute est attribuée à un Noir châtié sans pitié, Marlow engage la conversation avec le briquetier du Comptoir, agent de première classe. Invité chez lui, il remarque un tableau d'une femme les yeux bandés et portant une torche allumée (L'avancée des Lumières sur l'Afrique est aveugle, symbole ironique et ambigu car yeux bandés = Justice, torche = Liberté), peint par Kurtz, après quoi le briquetier exprime son admiration pour le prodige Kurtz et sa “ mission de charité, de science, de progrès ”. Sur la Nellie règne déjà une obscurité totale. Le narrateur écoute attentivement. Marlow ne peut réparer son vapeur car il lui manque des rivets, qui malgré ses demandes, ne lui parviendront pas. Un soir, il se met à danser avec l'un de ses copains mécanos, après lui avoir annoncé qu'ils auront enfin des rivets. Mais ils ne viennent pas, et, à la place, plusieurs groupes de nègres débarquèrent avec une multitude d'objets, avec à leur tête l'oncle du Directeur. II Un soir qu'il dort sur son vapeur (Marlow reste jour et nuit sur son vapeur), Marlow surprend une conversation entre le Directeur et son oncle à propos de Marlow. Kurtz serait gravement malade mais refuse obstinément de quitter son poste. Enfin, le vapeur part avec à son bord Marlow et le Directeur, une vingtaine de Noirs cannibales et quelques Blancs pèlerins. La traversée est dangereuse et pénible, Marlow est toujours les sens en alerte et parfois les cannibales doivent descendre à l'eau pour pousser le bateau. Elle est accompagnée du bruit régulier de tam-tam et parfois des indigènes dansant dans la brousse. Marlow est interrompu par un autre auditeur qui lui rappelle d'être poli. A cinquante milles du Poste de l’Intérieur, l'équipage rencontre une cabane de roseaux abandonnée dans laquelle a récemment vécu un Blanc. Un carton indique : “ Du bois pour vous. Dépêchez-vous. Approchez prudemment ”. Marlow y trouve un vieux livre de navigation de Towson, annoté en russe (ce qu'il prend pour un code) et l'emporte, car il le sort du cauchemar flou qu'est son aventure en amenant le réel. A huit milles du poste de Kurtz, la nuit tombant, l'équipage s'arrête. Le lendemain matin, un lourd brouillard couvre la jungle. Un cri venant de tous les côtés s'élève soudain et s'intensifie en hurlements, laissant l'équipage terrifié. Feignant une attaque, les pèlerins affolés sortent leurs armes tandis que les Noirs cannibales veulent manger les sauvages. A cause du brouillard, le vapeur ne peut quitter les lieux et l'équipage est contraint d'attendre la levée du brouillard sous la menace d'une attaque. A un mille et demi du poste de Kurtz, après être repartis, le vapeur rencontre un banc de sable au milieu du fleuve, obligeant Marlow de choisir de passer par la gauche ou la droite. Marlow choisit la gauche mais c'est une erreur car le fleuve est peu profond : il est contraint d'avancer très lentement. C'est ici que le bateau est attaqué par les flèches des indigènes. L'équipage, au désespoir de Marlow, riposte par une fusillade ce qui pousse presque le bateau à l'écueil. Le timonier du vapeur, un Noir, est transpercé par un javelot tout près de Marlow et le sang remplit ses souliers. Pendant qu'il change de souliers et de chaussettes, Marlow ressent la tristesse de ne plus pouvoir entendre la voix de Kurtz, ce dernier étant probablement mort. Sur la Nellie, Marlow allume sa pipe. Il se met à parler par avance de sa future rencontre avec Kurtz et du rapport sur la Suppression des Coutumes Sauvages. Retour au moment du récit : Marlow balance le timonier mort par-dessus bord. Peu après, le vapeur arrive au poste de Kurtz et est accueilli par un Blanc aux airs d'arlequin. Pendant que le Directeur et les pèlerins montent vers la demeure, Marlow parle avec l'arlequin qui s'avère être un Russe à l'origine de la cabane, du tas de bois et du livre de Towson. III L'arlequin raconte comment il est arrivé en Afrique et comment il en est arrivé à faire la rencontre de Kurtz et devenir son admirateur dévoué. Pendant la discussion, Marlow observe les alentours avec ses jumelles et découvre que les piquets cerclant la demeure de Kurtz sont ornés de têtes coupées et séchées. Alors Kurtz apparaît sur une civière, portés par les pèlerins et le Directeur. Il est transporté dans une cabine du vapeur. Les indigènes s'approchent de la rive, dont une femme magnifique et lourdement ornée qui, dans une démarche imposante et le regard fixe, s'arrête au niveau du vapeur et lance ses bras au-dessus d'elle avant de s'éloigner. A ce moment, le Directeur sort de la cabine de Kurtz après une conversation animée, et témoigne de sa déception à Marlow quant aux méthodes vicieuses de Kurtz. Marlow soutient Kurtz avec force, ce qui lui fait gagner uploads/Litterature/ re-sume-conrad-au-coeur-des-tenebres.pdf

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