Tristan Tzara Manifest despre amorul slab si amorul amar, Luati un ziar. Luati

Tristan Tzara Manifest despre amorul slab si amorul amar, Luati un ziar. Luati o pereche de foarfeci. Alegeti din ziar un articol care sa aiba lungimea pe care vreti so dati poeziei voastre. Decupati articolul. Taiati cu grija toate cuvintele care formeaza respectivul articol si puneti toate aceste cuvinte într-un saculet. Agitati-l încetisor. Scoateti cuvintele unul dupa altul, dispunându-le în ordinea în care le veti extrage. Copiati-le constiincios. Poezia va va semana. Si iata-va un scriitor infinit de original si înzestrat cu o sensibilitate încântatoare, desi, se întelege, neînteleasa de oamenii vulgari. La première aventure célèste de Monsieur Antipyrine „DOMNUL BLEUBLEU Tombo Matapo vice-regii noptilor si-au pierdut mâinile Moucangama si-au pierdut mâinile Manangara si-au pierdut mâinile poligon neregulat la Matzacas buburuza e mai groasa decât emisfera cerebrala dar unde sunt casele vice-regii noptilor FEMEIA GRAVIDA patru sute de cai saizeci de camile trei sute de piei de zibelina cinci sute de piei de hermina barbatul ei e bolnav douazeci de piei de vulpi tinere trei piei de selizun [sic] o suta de piei de vulpi tinere si galbene o mare pasare în viata Tyao ty a o ty a o ty a o si patru pusti frumoase DOMNUL CRICRI zdranga zdranga zdranga zdranga DOMNUL BLEUBLEU di di di di di di di di PIPI zoumbai zoumbai zoumbai zoumbai DOMNUL ANTIPIRINA dzi dzi dzi dzi dzi dzi dzi dzi (...)” Ilarie Voronca Ilarie Voronca, de son vrai nom Eduard Marcus (autorisé à porter son nom par décret royal du 4 octobre 1928), est né le 17/31 décembre 1903 à Braïla, second fils de trois enfants d’une famille juive. Etudiant en droit, il lit beaucoup, de la littérature française surtout. Après la publication en 1923 de Tristesses (Tristetii), première revue d’avant-garde avec illustrations de Victor Brauner, il découvre le mouvement Dada et fonde en particulier la revue 75-HP, qui n’aura qu’un numéro. Il arrive à Paris en 1925 et obtient une licence de droit à la Sorbonne. Employé au Contentieux de la Compagnie d’Assurances l’Abeille, il publie de nombreux volumes de poèmes et de prose en roumain illustrés par Robert et Sonia Delaunay, Chagall, Brancusi, Brauner, Michonze, etc. Le 2 mai 1927, il se marie avec Colomba Spirt (08.11.1904-22.08.1994), Docteur en Sciences, la sœur de son ami Ernest Benoît Spirt, dit Claude Sernet, qui exerce la profession de chimiste. En 1930, il quitte la Compagnie d’assurances et devient correspondant de journaux, aux « Cahiers du Sud » et aux « Nouvelles Littéraires ». Il échoue comme employé à la Compagnie d’Assurances Concorde, mais devient employé à la Société financière d’Orient. Naturalisé français le 16 juin 1938, il entre dans le maquis Daniel, dans l’Aveyron, après l’armistice de 1940. Fin 1944, il entre à Paris Diffusion, où il collaborera avec André Beucler, Philippe Soupault, Jean Breton, etc. Edmond Humeau dira : « Quand je songe à la rencontre d’Isou et de Voronca dans le studio roumain de la R.T.F., je ne puis m’empêcher de songer que le grand seigneur était Voronca dans son apparente servilité, alors que l’autre se déclarait génialement unique et farfadait en réalité sur les marais de l’illétrance… Je maintiens que Tzara et Voronca demeurèrent associés à la révolution poétique en langue française à un titre capital ». Le 4 avril 1946, Ilarie Voronca succombe à sa deuxième tentative de suicide et il est enterré au cimetière de Pantin-Parisien. Laissons nous bercer par son poème l’Apprenti fantôme, poème composé en 1938, où il décrit si magnifiquement l’atmosphère d’une journée à Paris : « (…) Une journée très belle : j’ai traversé Paris A l’orée du bois, un marché en plein air, Les gens paisibles feuilletaient des albums De timbres. Et tout à coup un monde ancien ressuscitait. Le soleil pansait les blessures des branches. Le printemps prudent comme un escargot montrait les cornes Des premiers bourgeons. Et dans un halo Les enfants dépliaient les toiles de leurs jeux. Je regardais cela à travers les vitres De l’autobus qui devenait lui-même aérien. J’étais assis parmi les voyageurs heureux. Ah ! pour une fois, comme un des leurs, je traversais la ville. Le long des quais rêvaient les promeneurs, Les chalands amarrés pleins d’un ciel lointain, Le jour ôtait ses bagues de lumière, Il offrait ses mains nues aux mains de la fraîcheur. Autour, des jeunes hommes riants. « A quelle fête Allez-vous ? » Et des filles sereines. L’autobus S’arrêtait, aux miroirs de nos propres affables. Ensuite, les vitrines furent comme des lacs Où tomba la parure du jour comme un feuillage. Les salles de spectacles paraissaient immobiles Mais elles étaient en marche comme des autobus géants. A travers les portes ouvertes des boulangeries Les pains comme des lampes éclairaient les visages, Aux terrasses des cafés un agréable songe Empruntait la couleur et la forme des verres. » Hélène Vacaresco Hélène Vacaresco ou Elena Văcărescu (1864, Bucarest - 1947, Paris) - est une écrivaine roumano-française, deux fois lauréate de l'Académie française. Elle descend par son père, Ioan Văcărescu, d'une longue ligne de boyards de Valachie, y compris de Ienăchiţă Văcărescu, le poète qui écrivit la première grammaire roumaine. Elle est aussi la nièce du poète roumain Iancu Văcărescu. Par sa mère, Eufrosina Fălcoianu, elle descend de la famille des Fălcoi, un groupe important du temps de Michel Ier le Brave (Mihai Viteazul). Elle passe la plus grande partie de sa jeunesse dans la propriété de la famille des Vacaresco près de Târgovişte. Hélène apprend d'abord la littérature anglaise, grâce à sa gouvernante anglaise. Elle étudie ensuite la littérature française à Paris, où elle rencontre Victor Hugo, qu'elle évoquera plus tard dans ses mémoires. Elle suit des cours de philosophie, d'esthétique et d'histoire, ainsi que des cours de poésie avec Sully Prudhomme. Une autre influence sur ses jeunes années est la guerre russo-turque de 1877-1878, à laquelle la jeune Roumanie prend part en déclarant son indépendance et en rejoignant le camp de l'Empire russe contre l'Empire ottoman. Le père d'Hélène combat à cette guerre, une expérience qui influencera son premier livre publié en 1886. La rencontre qui va changer sa vie est celle qu'elle fait avec Élisabeth de Wied, reine de Roumanie, épouse du roi de Roumanie Charles Ier de Roumanie (Carol al României). La reine l'invite dans son palais en 1888. Intéressée par les travaux littéraires d'Hélène Vacaresco, elle devient plus intime avec elle. N'ayant pas encore récupéré de la tragique perte de son premier enfant en bas âge, elle transfère tout son amour maternel sur Hélène. En 1889, comme le roi Charles n'a pas d'héritier direct pour lui succéder, il désigne comme futur roi son neveu Ferdinand de Hohenzollern-Sigmaringen qui, prince allemand qui se retrouve seul dans un pays inconnu de lui, se lie avec Hélène, tombe amoureux d'elle, et finalement exprime le désir de l'épouser. Mais la constitution de la Roumanie interdit à son roi de se marier avec une Roumaine. La reine Élisabeth, tentant d'encourager cette union impossible, est exilée à Neuwied pour deux années, Hélène à Paris, et Ferdinand est sommé par son oncle de se chercher une fiancée acceptable pour le royaume. Il la trouvera en la personne de Marie d'Édimbourg. En 1925 Hélène Vacaresco est deux fois lauréate par l'Académie française pour ses volumes de poèmes Les Chants d'Aurore et Le Rhapsode de la Dâmbovitza. En 1927, Aristide Briand, le ministre français des affaires étrangères, lui remet la Légion d'Honneur. Elle traduit en français les ouvrages de poètes roumains tels que Mihai Eminescu, Lucian Blaga, Octavian Goga, George Topârceanu, Ion Minulescu et Ion Vinea. Elle a créé le Prix Femina Vacaresco. Hélène Vacaresco est inhumée dans la crypte familiale de la famille Vacaresco au cimetière Bellu de Bucarest. Anna de Noailles Née à Paris, descendante des familles de boyards Bibescu et Cra ioveşti de Roumanie, elle est la fille du prince Grégoire Bibesco de Bassaraba[2] lui-même fils du prince valaque Georges Bibesco[3] et de la princesse Zoé de Brancovan[4]. Sa mère est la pianiste grecque Raluca Moussouros, à qui Paderewski dédia nombre de ses compositions. Sa tante, la princesse Hélène Bibesco, a joué un rôle actif dans la vie artistique parisienne à la fin du XIX e siècle jusqu'à sa mort en 1902. Anna est la cousine germaine des princes Emmanuel et Antoine Bibesco, amis intimes de Proust. En 1897, Anne-Élisabeth - dite Anna - âgée de 19 ans épouse le comte Mathieu de Noailles (1873-1942), quatrième fils du septième duc de Noailles. Le couple, qui fait partie de la haute société parisienne de l'époque, a un fils, le comte Anne Jules (1900-1979). Anna de Noailles a écrit trois romans, une autobiographie et un grand nombre de poèmes. Son lyrisme passionné s'exalte dans une œuvre qui développe, d'une manière très personnelle, les grands thèmes de l'amour, de la nature et de la mort. Au début du XXe siècle, son salon de l'avenue Hoche attire l'élite intellectuelle, littéraire et artistique de l'époque parmi lesquels Edmond Rostand, Francis Jammes, Paul Claudel, Colette, André Gide, Maurice Barrès, René Benjamin, Frédéric Mistral, Robert de Montesquiou, Paul Valéry, Jean Cocteau, uploads/Litterature/ rel-culturale.pdf

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