Résumé du texte « Qu’entend-on par la lecture littéraire ? » Dans l’introductio

Résumé du texte « Qu’entend-on par la lecture littéraire ? » Dans l’introduction je vais examiner la notion de littérature et lecture littéraire, sujet de différents débats. Bienque le terme apparut en 1984, sa présence universitaire se confirme dans la revue La lecture littéraire. Ayant une dimension idéologique, le terme constitue la conception de la lecture et de la vision du sujet-lecteur. Afin de compléter la notion de la lecture on rappelle la rupture épistemologique comme la raison pour créer des théories de la réception de Hans- Robet Jauss, Wolfgang Iser et Umberto Eco et la théorie de la lecture littéraire de Michel Picard. D’un côté , d’abord Jauss critique l’importance seulement donnée à l’auteur et au texte. Il souligne l’importance du lecteur puisqu’il réactive le livre par sa lecture. Mais il s’y pose le problème de la divérsite du public dans la synchronie comme dans la diachronie : par exemple, une œuvre éditée par Minuit s’adresse à des lecteurs experts et des éditions de Gallimard à un nombre de public plus large, au contraire de la diachronie où le champ référentiel d’un lecteur change pendant des années. Selon Jauss, il existe des œuvres respectant un modèle et qui accomplissent l’horizon d’attente de lecteur et celles qui portent de nouvelles valeurs aux lecteurs. Entre ces deux notions existe l’écart esthétique qui démontre aussi le rapport entre le lecteur et le texte. Ensuite, W. Iser se concentre sur la nature même de l’acte de lecture. Selon Iser, l’auteur et le lecteur sont aussi importants, puisque la lecture, le texte affectent le lecteur et le font réagir à ce qu’il lit. Enfin, U. Eco analyse la coopération interprétative du texte et du lecteur , c’est-à dire, le lecteur actualise le texte. Eco confirme aussi l’existence des cas de l’échec interprétatif du lecteur mais cela peut être aussi un élement du plaisir de lecture. Donc, ces trois théoriciens examinent le lecteur abstrait mais de l’autre côté on a Michel Picard qui examine le lecteur réel, sa lecture et son rapport avec le texte. Selon Picard, la lecture d’un texte contient d’une part l’identification et participation où existent le liseur et le lu dans le lecteur pour lier le réel et l’inconscient du lecteur et de l’autre part, la distinction où le lectant dans le lecteur interprète le texte et crée la distance. En somme, pour Jauss la réception et la perception d’un texte par le lecteur constituent une œuvre, tandis que pour Iser c’est l’acte de la lecture et pour Eco c’est le lecteur même. En tout cas, la lecture littéraire comprend l’interaction entre l’auteur, le lecteur et le texte, puisque le livre revit par la lecture que l’on en fait. La lecture littéraire comprend : lire littérairement un texte littéraire. Ces textes sont polysémiques puisqu’ils se caractérisent : par l’introduction d’une différente manière de communication ; par leur effet puissant sur le lecteur qui mèle le monde réel et celui du texte et par leur production littéraire. La lecture met le texte à la dimension littéraire, puisque le lecteur tire du texte son caractère artistique. Elle se caractèrise : par l’engagement de l’apprentissage culturel et cognitif du lecteur, par la sensibilité à la forme exprimée surtout chez les enfants affectés par la fonction poétique du langage ; par la lenteur, vu qu’on relit, on fait de pauses pour mieux apprécier le texte ; par la distance, même si le lecteur expérience ce qu’il lit, la distance le laisse analyser lui- même et l’expérience esthétique de lecture ; enfin par le plaisir esthétique, le plaisir propre de lecteur quand il saisit ‘le personnel’ dans le texte. D’ailleurs, la lecture comme une manière implicite et explicite d’aprentissage développe quelques compétences chez le lecteur : la compétence linguistique-comprend l’apprentissage du lexique et de la syntaxe ; la compétence encyclopédique- c’est l’apprentissage culturel ; la compétence logique- établit les rapports entre les différents aspects du texte donnant le sens et le monde au-delà du texte ; la compétence rhétorique- suppose l’apprentissage des aspects littéraires ; enfin la compétence idéologique, essentielle puisqu’elle constitue des valeurs et un vision du monde. Enfin, la lecture littéraire diffère selon le degré et complexité du texte, mais elle doit se réaliser dès d’enfance, puisqu’elle éveille la créativité chez les élèves, les pousse à tirer certains significations importants et surtout, elle lutte pour l’alphabétisme et la réussite scolaire. Aleksandra Avlijaš uploads/Litterature/ resume-du-texte.pdf

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