Revue des traditions populaires Source gallica.bnf.fr / MuCEM Société des tradi

Revue des traditions populaires Source gallica.bnf.fr / MuCEM Société des traditions populaires (Paris),Musée de l'homme (Paris). Revue des traditions populaires. 1886-1919. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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DICTONS SUR LES MOIS MAI LE GENTIL, LE JOLI, LE FLEURI Lou mes de may Es fresc et gay. Le mois de mai — Est frais et gai. Aveyron. — VAYSSIER. Froid Mai et chaud Juin ' Donnent pain et vin. LEROUX DE LINCY. Frais Mai, caud Juin, Donnent bon pain et bon vin. ' Picardie. — CORBLET. Mai chaud [ gc). Remplit la cave et le portcau (la gran- Berry. — LAISXEL DE LA SALLE. Quand il tonne en Mai Los vaches ont du lait. Haute-Saône. — ROLLAND. Que Mai vàsse Et Jun cesse. Qu'il pleuve en Mai — Et qu'il ces- se de pleuvoir en Juin. Rouergue. — MISTRAL. Abrieu plouvignous Mai ventous, Au frutuous. Nice. — TOSELLI. En Mai Blé et vin naît. HILAIRE LE GAI. Ecli mois d'Mai Jamois n'sen vo sans épi de blé. Picardie. —Corn, de u. CARNOY. Da viz Mae 'Lamm ar segal dreist ar chae. Au mois de Mai —• Le seigle saute par dessus la haie. Basse-Bretagne. — SAUVÉ. Mai bladejo Jun fenego. Mai l'ait le blé — Juin fane le foin. Provence. — MISTRAL. Meurs e skoulm, Ebrel e vodenn, Mae e bleunvenn, Even e greunenn Gouere e gwastel wenn. En Mars le noeud — En Avril la touffe, — En Mai la fleur, — En Juin le grain, — En Juillet le blanc gâteau (do seigle). Basse-Bretagne. —^SAUVÉ. 126 REVUE DES TRADITIONS POPULAIRES. E miz Mae Knnnb mae. Au mois de Mai— Du chanvre gai. Basse-Bretagne. — SAUVÉ. Pa vo barvou helcez e miz Mae Kalon ann ijuler a zo gae. Quand coudrier a barbe en Mai — Le coeur de l'enjôleur est gai. Basse-Bretagne — SAUVÉ. De belle- femo e flour de Mai En un jour la beiila s'envai. De belle femme et de fleur de Mai — En un jour la beauté s'en va. Provence — MISTRAL Bleun on Abvil, feurm e Mae, Euz ar re-ze e hargimp hon zae. Fleurs d'Avril en Mai nouées — De celles-là nous remplirons nos robes. Basse-Bretagne. — SAUNÉ. Mai frequët N'a que boquëis; Juillet pès flapi Baille lôs épis. Mai fringant — N'a que des fleurs ; Juillet moins beau — Donne les épis. Savoie. — CONSTANTIN. Il ne sait ce que c'est que vendre vin Qui de Mai n'attend la fin. IIILAIRE LE GAI. Les gelées de Moue Emportent le robinet. (G'cst-à-diro il n'y a pas de cidre). Haula-Brelagne. — SÉBILLOT. E miz Mae Ar c'hezek a dol ho zae. Au mois de Mai — Les chevaux jettent leur robe. Basse-Bretagne. — SAUVÉ. Qu s'alûouji avan lou niés de mai Sôou pa la fouyè que fài. Quitter les vêtements d'hiver avant le, mois de Mai —• Est une impru- dence qu'on peut payer cher. Vaucluse. — BARJAVEL. Da viz Mae, Ar midisin a re gae. Au mois de Mai — Le médecin est gai. Basse-Bretagne. — SAUVÉ. Qui a la fièvre au mois de Mai Est toute l'année sain et gai. HILAIRE LE GAI. P. S. LE FOLK-LORE DANS LES ILES BRITANNIQUES I Le terme Folk-Lore, contre lequel on a autrefois fait des objections, a été depuis trouvé si commode qu'il a été adopté universellement. Pour abréger le discours : « quatre ou cinq personnes, dit Fénélon, risquent modestement un nouveau mot, dans la conversation, d'autres le répètent par amour de la nou- veauté, et bientôt il est à la mode. » Nous n'avons pas l'intention d'ennuyer le lecteur par quelque définition de cette étude, qui sera au reste à peu près expliquée par les divisions de notre article : Contes populaires, Ballades et Chants, Rimes et Formulettes; REVUE DES TRADITIONS POPULAIRES. 127 Traditions écossaises, galloises et irlandaises; la Littérature du Folk-Lore. Pour des causes diverses, l'Angleterre n'a pas do collection nationale de contes populaires. Les Contes populaires de la Grando-Brelagne de M. Loys Brueyre contiennent cent récits, dont 40 sont empruntés à l'Ecosse, 20 à l'Irlande, 8 à la Cornouaille, 1 au pays de Galles, 4 à l'ile de Man, 2 aux iles Shetland. Les 19 qui restent sont anglais, et quelques-uns d'entre eux sont des fragments de peu d'importance. Parmi les 20 Fairy Taies de Tabart, quatre contes seulement « Hop o'my Thumb », « Jack the Giant killer, « Tom Thumb », « Jack and the Beanstalk », sont anglais; les autres sont le plus souvent du français, ou des Mille et une Nuits. Un petit nombre de contes anglais ont été recueillis dans ces dernières années. Le conte «Les Trois Tètes du Puits » se rappro- che de «La Veillée dans le puits » publiée à la page 24 de cette Revue. Cette source lumineuse semble être la même que la fontaine des Trois Parques (Grèce), que le Puits lumineux du dimanche (Sunday's Well. Irlande), et que la Fontaine de Jeunesse, d'immor- talité ou du temps. Plusieurs des récits du Leinster recueillis par Kennedy sont d'origine anglaise (par exemple, Open, open, green hill, and let the King's son in). Le sens critique de Wright (Essais il. 10)l'a fait porter un jugement analogue sur les récits de Croker. L'Angleterre possède des précieuses légendes locales, souvent à base mythologique. Ainsi les trois sauts prodigieux du géant Bell correspondent aux trois enjambées de Vishnou (Muir iv. 117); aux trois sauts de Cù-Chulaind; et aux trois enjambées do Gargantua (Sébillot p. 184 etc.): n'est-ce pas le passage du temps à travers le passé, le présent et l'avenir? Comparez la légende de Putney des églises (clochers?) bâties par deux soeurs qui avaient l'habitude de se renvoyer leur marteau l'une à l'autre ; et la balle d'or que les deux géants de bronze de Virgile lançaient en avant et en arrière sur les portes de l'Est et de l'Ouest de Rome. Cette boule d'or peut être le soleil ballotté entre le Jour et la Nuit. Notre opinion'actuelle sur les géants comme Bell (cloche), Gargantua, et Talus, est que ce sont des géants qui représentent le temps, (cf. nos articles Times, mars 1883. The Anliquary, octobre 1885.) Il y a un côté obscur des mythes, sur lequel nous ne voulons pas trop insister, —• les récits sur les astres — que nous avons exami- nés dans un travail inachevé dans la Revue Celtique. Les contes de Peau d'ours, Thumbling, et Peau d'ànc me semblent être en relation avec la Grande Ourse (Mélusine n. 69 n.) Artus ou Arturus a une parenté stellaire : et le nom de « Jack and bis Wagon » (Jack et son Chariot, cf. le Char Poucet), que nous avons trouvé dans le comté de Buckingham, suppose un conte sidéral. 128 REVUE DES TRADITIONS POPULAIRES. II Les Ballades nationales sont souvent très anciennes. « The Jew's Daughter (la Fille du Juif) » l'histoire de uploads/Litterature/ revue-des-traditions-populaires.pdf

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