1 SOMMAIRE SITUATION DE L’OEUVRE ..............................................

1 SOMMAIRE SITUATION DE L’OEUVRE ............................................................................ 2 I- PRESENTATION ET IDEE GENERALE DU CHAPITRE ................... 3 II- EXPLICATION DU CHAPITRE ............................................................ 3 Séquence 1 : Les effets post-célébration du succès aux examens de fin d’année ............................................................................................................................... 3 Séquence 2 : Les aveux de Fany ......................................................................... 3 Séquence 3 : Conséquence de ces aveux ............................................................ 5 CONCLUSION .................................................................................................... 7 BIOGRAPHIE ..................................................................................................... 8 2 SITUATION DE L’OEUVRE Pour le bonheur des miens de Macaire Etty raconte l’histoire d’une jeune fille, cette histoire commence à Boignikro, où Toto Ama Fleury vit avec ses parents et son frère dans une indigence qui pourrait attirer la compassion de n’importe quelle personne. Koula son frère aîné est infirme. La jeune et ravissante Fleury se considère alors comme le fils aîné de la famille. Son père est un simple vigile qui frappe à la porte de la retraite et sa mère une ménagère qui fait de la blanchisserie pour aider face aux dépenses. Les difficultés ne l’empêchent portant pas d’avancer dans ses études car l’adolescente de 19 ans en classe de terminale est très studieuse. Mais, elle tombe amoureuse de son professeur de philosophie Monsieur Khigaly, avec qui elle a une brève aventure et soufre de déception amoureuse. C’est à partir de cette plaie sentimentale mal cicatrisée que la jeune adolescente ira d’erreurs en erreurs. Son frère Koula, handicapé qui se déplace grâce à un fauteuil roulant offert par une ONG suite à un accident de la route, est accusé de trafic de drogue puis incarcéré. Ses parents avouent leur impuissance devant l’urgence de le faire sortir de prison. Pour le bonheur des siens, Fleury accepte de se salir. C’est ainsi qu’elle obtient la libération de son frère en acceptant les propositions indécentes du juge Bautrot qui s’occupe du dossier en contrepartie de son corps. En dépit de ce tourbillon d’épreuves, elle obtient son BAC et est orientée dans la capitale du pays en philosophie. Son père illégalement forcé à aller à la retraite, se retrouve dans l’incapacité à faire face aux charges de ses besoins pour pouvoir poursuivre ses études. Mais pour la soutenir moralement il lui dit : « Tu sais ma fille, tu n’as point besoin d’être riche pour être heureuse. Quel que soit le métier que tu exerceras un jour, l’essentiel est qu’il te permette de vivre décemment. » : (page 72). 3 I- PRESENTATION ET IDEE GENERALE DU CHAPITRE Sur ces Vingt et Un chapitres courant sur 140 pages d’où le chapitre 14 fait l’objet de notre étude, il est question de la confession de Fany Clara II- EXPLICATION DU CHAPITRE Le chapitre soumis à notre étude s’articule autour d’une idée générale qui est la confession de Fany. Pour mieux le traiter, nous allons la divisée en trois sous-thèmes à savoir : Les effets post-célébration du succès aux examens de fin d’année, les aveux de Fany et la conséquence de ces aveux Séquence 1 : Les effets post-célébration du succès aux examens de fin d’année Comme toute réussite, le succès à un examen met généralement la ou les personnes concernées dans une joie immense ; les poussant parfois à organisé une cérémonie pour « marquer d’une pierre blanche » cette bonne nouvelle. Mais les effets d’après fête sont nombreux. On peut être frappé de fatigue générale, de malaise de tout genre… Cet état de fait post-célébration est contractée par Fleury quand elle dit : « je venais de me réveiller ; j’étais extrêmement épuisée » car « la veille quelques amis et elle avait fait la fête » de leur succès. Cf. chapitre 14 p85 Séquence 2 : Les aveux de Fany Lorsque Khigaly et la mère de Fany se sont mis ensemble, Fany avait changé de comportement avec sa mère. Constatant les faits, Fleury décida que sa meilleure amie lui dise enfin la vérité sur ce changement brusque de comportement. D’où les aveux de Fany en ce dialogue: « Aujourd’hui Fany, peux- tu me dire la vérité ? Pourquoi étais-tu si dure envers ta mère quand elle s’est liée à Khigaly ? Mais c'est parce que tu aimes Khigaly. Je n'ai pas supporté que ma mère t'arrache ton ami. 4 - Khigaly m'avait déjà abandonnée à ce mo- ment. Il était parfaitement libre, tu le sais très bien. Fany se tut un instant et se leva. Son visage était devenu grave. - Fleury, promets-moi que tu ne vas te mettre en colère. - Je te le promets. - Très bien ! -Aujourd'hui, j'ai un homme dans ma vie, commença-t-elle. Je t'informe que nous nous sommes fiancés avec la bénédiction de mon père. C'est un ingénieur informaticien. Il est en service à la Banque Centrale. Il se nomme Séraphin Ovi. Mais avant de rencontrer cet homme, j'ai pensé que je ne pouvais plus être amoureuse d'un autre que celui que j'ai aimé à Boignikro. Je sursautai de surprise. -Tu étais amoureuse d'un homme à Boignikro ? Et de qui étais-tu amoureuse ? Elle garda le silence un instant et comme on tire un coup de canon, elle cracha le nom : - Khigaly ! Je fus atteinte en plein cœur. Je chancelai un instant avant de me ressaisir. - Khigaly ! Notre Khigaly ? - Oui ! Ton Khigaly. Je l'ai aimé dès qu'il a franchi le seuil de notre classe pour la première fois. Mon cœur dansait de joie dès que nous avions cours avec lui. Un jour, dans la cour de l'école, il me fit un compliment que j'avais interprété comme un certain intérêt pour ma personne. Mais les jours passèrent sans qu'il ne se manifeste. Alors un jour, je lui ai dit que je voulais lui parler. Il m'a indiqué son domicile et m'a demandé d'y aller le dimanche après-midi qui suivait. Dans son modeste salon, je lui ai dit que j'éprouvais des sentiments fous pour lui. Après m'avoir écoutée sagement, il m'a dit que j'étais belle mais qu'il était interdit à un professeur d'entretenir des rapports intimes avec une élève. Sourde à ses propos, je l'ai enlacé pour l'embrasser. Il m'a repoussée doucement en secouant la tête, comme pour me dire que ce n'était pas possible. Sa réaction m'a fait mal au cœur, 5 mais j'ai fini par accepter la vérité. Et la vérité est qu'il ne m'aimait pas, et pour avoir été franc avec moi, j'ai commencé tout de même à l'admirer et à le respecter. Alors quand tu es arrivée et que j'ai remarqué qu'il te dévorait des yeux, je t'ai encouragée à te lier à lui. J'avais l'impression qu'à travers toi, j'aurais satisfait mes rêves de lycéenne amoureuse. Et quand il t'a rejetée, je me suis sentie doublement blessée. C'est pourquoi quand ma mère avait réussi à le séduire, je m'étais mise dans tous mes états. C'était comme si elle m'avait humiliée. C'était comme si elle m'avait arraché quelque chose de personnel. » Cf. chapitre 14 pp. 89-92. Les aveux de Fany s’expliquent par le fait que naturellement, elle souffrait silencieusement dans son fort-intérieur d’un amour impossible. Séquence 3 : Conséquence de ces aveux Comme dans toute société, un aveu a toujours des conséquences sur au plan moral et physique. Cependant, dans cette œuvre, l’aveu fait par Fany à Fleury a eu aussi des conséquences sur plusieurs plans. Fleury par cet aveu était vraiment surprise elle-même le dit en ces termes : « Clouée sur mon lit par la surprise, je ne pouvais pas esquisser le moindre geste. Je secouai énergiquement la tête pour sortir de cette torpeur. » Cf. chapitre 14 p. 92. Les conséquences de ce type d’aveux se présente à deux niveau d’une part un soulagement et de l’autre la culpabilité. Dans cette œuvre et surtout dans ce chapitre, Fany se sentait coupable de trahison envers celle qu’elle prenait comme sa meilleure amie. Nous pouvons le prouver à travers ses actes post-aveux : « À peine, avais-je touché son épaule qu'elle se retourna et se jeta dans mes bras. - Pardonne-moi Fleury ! - Je n'ai rien à te pardonner. Au contraire, je me rends compte combien de fois tu m'aimes. 6 - Khigaly est un homme bien. Il faut lui par- donner et te réconcilier avec lui. Ces propos retentirent à mes oreilles comme une sentence de justice inattendue. Immédiate- ment, la face de Khigaly effondrée lors de notre dernière rencontre se dressa sur 1'écran de ma mémoire. Il m'avait déjà oubliée, certainement. - Je vais y réfléchir Clara. Merci infiniment pour tout. Ce jour-là, Clara passa la nuit avec moi. Quand elle me quitta après le déjeuner, je pressentis que ces retrouvailles allaient changer ma vie. » 7 CONCLUSION Au terme de notre étude, nous pouvons dire que faire un aveu est un acte très difficile ; mais une fois fait nous nous sentons comme soulagé peu importe ses effets. Macaire Etty enseigne, de par son œuvre et par le rôle que joue chaque personnage, conseille et met face à des réalités qui font parties de notre quotidien. Chacun y reçoit sa part. Les jeunes et particulièrement les jeunes filles uploads/Litterature/ sommaire-20-st-le-chapitre-14.pdf

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