LYCEE ESTIC SAINT DIZIER 1Bis rue du Maréchal de Lattre de Tassigny 52115 Saint

LYCEE ESTIC SAINT DIZIER 1Bis rue du Maréchal de Lattre de Tassigny 52115 Saint Dizier Année 2014 Série : ES Classe : 1ère Nom du professeur : Madame JIMENEZ N° de JURY : Nom du candidat : N° de commission : Textes distribués par le professeur sous forme de photocopies et extraits du manuel élève Magnard. G. Feydeau, Un fil à la patte, étonnants classiques, Flammarion. OBJET D’ETUDE 3 : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours. SEQUENCE 3 : Mensonges, aveux et mises en scène : faire tomber les masques au théâtre. Problématique de la séquence : Montrer quelles formes prennent les mensonges et les aveux au théâtre, quelles en sont les fonctions dans l’intrigue et dans la représentation. Lectures analytiques : textes étudiés / œuvre complète : G. Feydeau, Un fil à la patte. Groupement de textes : L’aveu sur scène du XVIIe siècle au XXe siècle 1. Molière, Dom Juan, 1665, acte V, scènes 1 et 2. 2. Beaumarchais, Le mariage de Figaro,1784, extraits de l’ Acte II, extrait de « (…) Suzanne-­‐ Madame, il est charmant ! » à « (…) qui frappe ainsi chez moi ? » 3. Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, 1834, Acte III, scène 7, « Perdican : vous m’avez demandé, Camille ( …) » à « (…) elle est morte. Adieu, Perdican ». Œuvre complète : Un fil à la patte, entre mensonges, aveux et rebondissements… 4. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte I, scènes 1 et 2, p. 43-­‐48 5. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte II, scène 14, de « Eh bien ! venez donc Bois-­‐d’Enghien… » jusqu’à la fin (p. 150-­‐154). 6. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte III, scènes 8 et 9, de « En chantant… en chantant !… » jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). Documents complémentaires -­‐ Réflexions sur les choix d’interprétation autour de l’étude d’un extrait du Paradoxe du comédien de Denis Diderot, d’un extrait de Phèdre de Jean Racine et deux photographies de S. Bernhardt et de D. Blanc interprétant Phèdre. Etudes d’ensemble/ Etudes thématiques 1. Les formes théâtrales du XVIIIe siècle à nos jours et les genres au théâtre. 2. Histoire du théâtre et de sa représentation. 3. La représentation théâtrale : du texte à la représentation. 4. Le théâtre dans le monde antique (fonctions et significations du théâtre dans le monde grec et latin) Activités complémentaires Lecture cursive -­‐ Visionnage de l’extrait correspondant au texte étudié du Mariage de Figaro de Beaumarchais (mise en scène de Christophe Rauck à la Comédie Française). -­‐ Comparaison de la scène de l’escalier d’Un fil à la patte dans les mises en scènes de J. Charon, M. Kacenelenbogen et J. Deschamps (à la Comédie Française en 2011), ainsi que dans l’adaptation cinématographique de Michel Deville en 2005 (d’après le cahier central présent dans l’édition Etonnants classiques et de captations). Jean-­‐Luc Lagarce, Juste la fin du monde, 1990. Lecture(s)/activité(s) personnelles Œuvre complète : Un fil à la patte, entre mensonges, aveux et rebondissements… 4. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte I, scènes 1 et 2, p. 43-­‐48 5. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte II, scène 14, de « Eh bien ! venez donc Bois-­‐d’Enghien… » jusqu’à la fin (p. 150-­‐154). 6. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte III, scènes 8 et 9, de « En chantant… en chantant !… » jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). Œuvre complète : Un fil à la patte de Georges Feydeau/ Lecture analytique texte n°4 : extrait Acte I, scènes 1 et 2. Supports : Acte I, scènes 1 et 2, p. 43-­‐48 + Dossier, microlecture n° 1, p. 210 + Captations d’extraits de mises en scène Objectifs : -­‐Entraînement à la lecture analytique -­‐Étudier la spécificité de la scène d’exposition d’Un fil à la patte -­‐Introduire des notions de scénographie –Etude de la langue : l’interjection – revoir les différentes formes du comique -­‐ Confrontation de mises en scène (adaptations de Michel Deville pour le cinéma en 2005 et par La Comédie Française en 1961 par J. Charon). En quoi avons-­‐nous affaire ici à une exposition « en fanfare » ? Comment Feydeau se sert-­‐il du mouvement pour insuffler à son exposition autant de dynamisme et de vraisemblance ? I. Un vaudeville 1. Le fil de l’histoire 2. Un registre comique II. Des codes renouvelés 1. Des personnages individualisés 2. Traitement novateur du décor et des objets III. Une nouvelle forme d’exposition 1. Une ouverture polyphonique 2. Une ouverture animée Conclusion : Nous avons-­‐nous affaire ici à une exposition « en fanfare » très animée. En effet, Feydeau se sert du mouvement pour insuffler à son exposition autant de dynamisme que de vraisemblance. L’auteur préfère alors montrer plutôt que raconter l’intrigue afin d’éviter l’ennui des spectateurs si bien que les scènes sont tellement animées que le spectateur n’a pas eu le temps de s’apercevoir… qu’on lui présente la pièce ! // ouverture = visionnage du début du film Un fil à la patte. Un fil à la patte est adapté par Michel Deville en 2005 pour le cinéma. C'est la cinquième adaptation cinématographique de la pièce de Georges Feydeau. Dès le début du film la mise scène garde le rythme, la truculence, la rapidité qui donne au théâtre ce plaisir infini… C'est surjoué, très animé, plein de drôleries mais là est le plaisir : le spectateur sait qu’il va passer un bon moment et pressent que, au fil de cette histoire de mœurs, il ira de surprise en surprise en démêlant les fils de l’intrigue… Œuvre complète : Un fil à la patte de Georges Feydeau/ Lecture analytique texte n°5 : extrait Acte II, scène 14. Supports : → Acte II, scène 14, de « Eh bien ! venez donc Bois-­‐d’Enghien… » jusqu’à la fin (p. 150-­‐ 154). → Dossier, microlecture no 2 (p. 210-­‐211). → Captations d’extraits de mises en scène. Objectifs : → Entraînement à la lecture analytique. → Étudier l’art du mouvement, qu’il soit scénique, dramatique ou dramaturgique. → Confronter différentes mises en scène. Questions : Comment cet extrait illustre-­‐t-­‐il l’art du mouvement, qu’il soit scénique, dramatique ou dramaturgique ? Comment illustre-­‐t-­‐il l’art du rebondissement chez Feydeau ? I. Des ressorts dramatiques 1. Une attente entretenue 2. Une double péripétie II. La maîtrise dramaturgique 1. La tradition farcesque renouvelée 2. La dynamique des répliques III. La dynamique scénique 1. L’art du mouvement 2. Un théâtre cinématographique Conclusion + fin de la question 2 DONC : cet extrait illustre bien l’art du mouvement, qu’il soit scénique (par le rythme effréné de la scène, les entrées et sorties, les déplacements des personnages, etc.), dramatique (par les ressorts dramatiques développés entre attente, suspense et péripéties) et dramaturgique (par une judicieuse composition de la pièce entre farce et dynamisme des répliques), ainsi que l’art du rebondissement chez Feydeau tant apprécié par le lecteur/spectateur qui jubile devant la révélation des fiançailles et surtout devant le « spectacle » qui en découle ! (Ouverture) Ces jeux de corps peuvent nous faire penser au cinéma muet américain, aux crazy comedies de Chaplin, par exemple. Cette dimension cinématographique de l’action est d’ailleurs réinvestie de manière moderne et ironique par Deschamps dans sa mise en scène de la pièce de Feydeau à la comédie française en 2010 qui, dans sa mise en scène, fait adopter à Bois-­‐d’Enghien un ralenti digne d’un film de science-­‐fiction ! Le metteur en scène rend également hommage à un procédé du septième art : le fond de son décor comporte une grande porte à quatre vantaux qui donne sur les salons de la baronne ; or, c’est à cet endroit qu’a lieu la course-­‐poursuite des personnages, à laquelle le spectateur assiste comme si elle était projetée sur un écran de cinéma. Œuvre complète : Un fil à la patte de Georges Feydeau/ Lecture analytique texte n°6 : extrait Acte III, scènes 8 et 9 de « En chantant… en chantant !… » (deuxième occurrence) jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). Objectifs : → Entraînement à la lecture analytique. → Étudier la spécificité du dénouement d’Un fil à la patte. → Confronter différentes mises en scène. Supports : → Acte III, scènes 8 et 9, de « En chantant… en chantant !… » (deuxième occurrence) jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). → Dossier, microlecture n°3 (p. 211-­‐212). → //Captation d’extrait de mise en scène (Deschamps) et film de Deville vu avant les vacances. Comment Feydeau procède-­‐t-­‐il pour soutenir la curiosité et le plaisir des spectateurs jusqu’à la dernière réplique de la pièce ? Comment Feydeau conclut-­‐il sa pièce ? Quel est le dénouement de cette pièce ? I.Un dénouement de vaudeville 1.Le rebondissement final 2.La scène de chant II.Deux personnages emblématiques 1. Chute et gloire de Bouzin 2. Misère de Bois-­‐d’Enghien ? III. Une drôle de fin 1. Les ressorts comiques 2. Un emballement général Conclusion : Donc une drôle de fin où l’objectif de Feydeau est réalisé : uploads/Litterature/ suite-fiches-pour-l-oral 2 .pdf

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