PLAN DU TRAVAIL INTRODUCTION I-LES CATEGORIES DES PERSONNAGES FEMININS DANS LA
PLAN DU TRAVAIL INTRODUCTION I-LES CATEGORIES DES PERSONNAGES FEMININS DANS LA LITTERATURE 1-La femme dépendante 2-La femme indépendante II- LA REPRESENTATION DES STEREOTYPES DE LA FEMME DANS LA LITTERATURE 1-Les stéréotypes raciaux 2-Les stéréotypes de genre 3-Les stéréotypes culturels 4-Les stéréotypes religieux III-L’IMAGE DE LA FEMME DANS LA LITTERATURE 1-La parure 2-Les surnoms CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES INTRODUCTION La littérature féminine est l’ensemble des productions littéraires d’abord faites par les femmes et quelques fois par les hommes. Ces femmes prêtent leur voix à l’écriture féminine pour dénoncer, réclamer leur liberté, l’égalité entre homme /femme. L’écriture féminine quant à elle est une théorie qui dissocie l’inspiration psychologique et culturelle du corps et de la différence dans la langue et les textes. Ainsi, pour identifier les personnages féminins stéréotypes, nous allons tout d’abord voir les catégories des personnages féminins dans la littérature féminine, ensuite la représentation des stéréotypes de la femme dans la littérature féminine et enfin, l’image de la femme dans la littérature féminine. I-LES CATEGORIES DES PERSONNAGES FEMININS DANS LA LITTERATURE. Les écrivaines dans leurs productions présentent le statut de différente manière : la femme dépendante (femme mariée, femme au foyer, jeune fille) ; la femme indépendante (prostituée, divorcée, intellectuelle). 1-La femme dépendante (femme mariée, au foyer, jeune fille) La dépendance est une condition psychologique très douloureuse, très difficile à vivre, que le sujet à beaucoup de mal à reconnaitre et accepter. Il se perçoit constamment et uniquement par le biais de l’autre, ce qui rend difficile la construction de son identité propre et d’une relation saine. La femme dépendante peut être une femme mariée, femme au foyer ou la jeune fille. Pour la femme mariée, elle dépend du patriarche qui est le chef de tous les ordres. Elle a le pouvoir de se sentir exister qu’au travers de l’autre, qu’elle place sur un piédestal. Cet autre, extrêmement valorisé, est au centre d’une relation qui pourra pas être harmonieuse à moins de prendre ce problème à bras le corps : qu’il s’agisse d’une relation amoureuse ou amicale, le dépendant sera toujours dans l’attente et analysera la moindre chose que peut dire ou faire la personne dont il dépend. Ainsi, même si la relation est saine c’est-à-dire que l’autre personne apprécie vraiment le dépendant et le lui montre, le dépendant sera aux aguets et s’inquiètera au moindre signe d’essoufflement de la relation pourtant inévitable sans être grave. La femme dépendant est donc souvent une personne très jalouse qui fait de nombreux reproches et peut ainsi mener lui-même à la fin de la relation, l’autre personne ne supportant plus ce comportement. Dans d’autres cas, quand la relation est malsaine par exemple dans une relation amoureuse déséquilibrée la femme dépendante souffrira de la situation sans se sentir capable d’y mettre un terme persuadé qu’il reste un moyen de la sauver. La femme dépendante : une faible estime de soi. La femme dépendante est donc une personne diminuée à ses propres yeux, car elle ne s’estime pas assez bien, pas assez méritante de la relation qu’elle a avec cette personne qu’elle admire tant. Cela implique également une souffrance dans son lien à elle-même : elle pensera que c’est parce qu’elle n’a pas suffisamment de valeur que l’autre de l’aime pas autant qu’elle le voudrait. Les personnes souffrant de dépendance sont donc vulnérables, peu sures d’elles et s’aiment peu : seule la validation de l’autre compte. Dans cette situation, il devient très difficile, voire impossible de se construire en tant qu’individu : asservi à ses sentiments extrêmes et déséquilibrés, le dépendant affectif accorde peu de temps à son développement personnel et est vulnérable à la dépression. D’où vient la dépendance de la jeune fille ? Généralement, la dépendance de la jeune fille prend ses racines dans l’enfance. Elle est le plus souvent le résultat d’un manque d’affection à ce période cruciale de la vie de la part des parents par exemple. Le sujet affectivement dépendant ne se sent pas digne de l’amour de ces derniers puisqu’il ne l’a pas reçu. Il sera donc tout le temps dans l’observation, dans la même de l’amour que les autres lui donnent au cours de ses relations. Convaincu, avant même qu’elles se commencent vraiment, qu’il n’en recevra pas assez, car au fond de lui, il pense ne pas le mériter. Plus rarement, la dépendance peut survenir à l’âge adulte à l’issue de relations abusives. 2-La femme indépendante (prostituée, divorcée, intellectuelle) Une femme indépendante est une femme débrouillarde autonome, accomplie et capable de faire ses choses toute seule. Elle aime avoir du temps pour elle des fois et respecte aussi que partenaire ait du temps pour lui. C’est une femme qui aime avoir l’attention de recevoir de l’affection. Les petits textos « je pense à toi » que son partenaire lui envoie, lui font plaisir. Mais elle ne tombe pas en manque si les textos tardent à arriver ou panique. Bref, c’est une femme prostituée. A l’exemple de Irène dans l’œuvre de Calixthe Beyala, femme nue, femme noire, paris, 2007, STOCK. Une femme indépendante choisit ses batailles. Si elle te choisit, c’est parce qu’elle tient beaucoup à toi donc arrête d’être inspire. C’est une femme sûre d’elle, qui dégage de la confiance et ne laisse rien l’ébranler. Elle ne se laisse pas intimidée par les jaloux, les hypocrites et les méchants. Le regard des autres est son dernier souci. Elle n’a pas peur de qu’ils pensent d’elle. C’est une femme qui est capable de gérer ses émotions et ménager ses humeurs. C’est femme qui prend le risque de défendre les autres femmes. Bref, c’est une femme intellectuelle. Nous pouvons illustrer à titre d’exemple les écrivaines comme : Simone de Beauvoir, Calixthe Beyala… C’est une femme qui n’a pas besoin de l’autre pour combler un vide en elle. C’est une femme qui a perdu le sens de mariage, elle déteste les hommes, elle évite le commentaire des autres femmes mariées. C’est une femme qui fait le tour comme elle veut. Bref, c’est une femme divorcée. L’exemple de Aissatou et Sakina dans l’œuvre de Djaili Amadou Amal intitulée : Walaande (l’art de partager un mari), 2010, IFRIKIYA. II-LA REPRESENTATION DES STEREOTYPES DE LA FEMME DANS LA LITTERATURE. La vulgarité de la femme dans la littérature féminine se présente sous différente forme. 1-Les stéréotypes raciaux Les stéréotypes raciaux sont considérés comme des clichés qu’une race a vis-à-vis d’une autre. Ces stéréotypes sont marqués dans la littérature féminine par le mouvement le « Womanisme » qui est une réponse ou grief formulé contre des femmes de couleur par rapport à leur dissociation du courant occidental. Cette considération était une lutte générale des femmes entre elles-mêmes. Les womanistes afro-américaines telles que Alice Walker, Clenora Hitson-Wdems s’unissent pour combattre l’oppression raciale, le racisme pour la survie de toute la race noire. En Afrique les féministes telles que Colakolawolé la nigériane ou la camerounaise Calixte Beyala croient que le womanisme lit le problème de discrimination sexuelle à la question raciale et socio-politique. Ce womanisme est une afro- féminisme qui met en avant le courage, l’audace, la fierté de la femme noire face aux considérations raciales. L’afro-féminisme est une dénonciation des clichés sexistes qui associent la femme noire à une bête de sexe, à une bête de sexe, à une mère pondeuse, à une victime résignée ou encore à un être soumis et sans opinion. 2-Les stéréotypes de genre Les stéréotypes de genre sont structurant à la fois pour la société et l’individu, mais expliquent aussi le maintien de situations inégalitaires ou discriminantes envers femmes et envers les hommes qui se conforment pas aux attentes que l’on a d’eux : en raison de leurs choix professionnels, de leur orientation sexuelle, ou à l’inconscient collectif. Quelques exemples de ces stéréotypes : les femmes sont plus émotives que les hommes, plus fragiles, voire d’une grande instabilité nerveuse. Dans le mesure où l’on perçoit les femmes comme plus faibles physiquement et psychologiquement que les hommes, elles sont tenues à l’écart des métiers les plus pénibles et les dangereux. Les hommes justifient une participation plus faible aux taches ménagères par différents arguments schémas sexués hérités, manque de formation et manque de temps parce que les hommes travaillent plus. On peut relever les traits adjectifs souvent cités dans la littérature concernant les stéréotypes positifs et négatifs. Masculins positifs : confiant, sûr de lui, courageux, aventureux, rationnel, analytique, fort, compètent, responsable, ambitieux. Masculins négatifs : agressif, impatient, arrogant, égoïste, autoritaire Féminins positifs : patiente, douce, aimante, affectueuse, intuitive, imaginative, sentimentale. Féminins négatifs : inconstante, vulnérable, docile, soumise, émotionnelle. Ces traits masculins stéréotypes sont davantage assimilés aux qualités de prestige, d’indépendance, de confiance en soi et de responsabilité, et les traits féminins à l’affectif, la communication, les sentiments. Différentes études suggèrent ainsi que les qualités d’intelligence, de confiance en soi et de responsabilité sont reliées dans la conscience collective au prestige et à un statut social élevé, ce qui expliquerait que les hommes occupent l’essentiel des positions hiérarchiques alors que les femmes ont des fonctions professionnelles associées aux soins des autres, aux relations et à l’éducation uploads/Litterature/ td-feminisme.pdf
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- Publié le Mai 08, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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